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Ebhofolo

Maison de la Danse de Lyon 2009 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Mantsoe, Vincent (South Africa)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Maison de la danse

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Ebhofolo

Maison de la Danse de Lyon 2009 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Mantsoe, Vincent (South Africa)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Maison de la danse

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

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Ebhofolo

De nombreux «foyers» traditionnels africains sont construits de manière à créer un espace et une sensation de nature. Mais le «foyer» est bien plus qu'un espace de vie : il reflète comme un miroir, les relations avec autrui mais aussi celles des gens avec le monde de leurs ancêtres. Dans la lignée du «foyer» traditionnel, le «foyer» NDEBELE est construit autour de quatre parties différentes :
Le bâtiment principal «NTLO HOLO»
1. Deux bâtiments secondaires «NTOLO E NYANE»
2. L'avant cour «FORECOUR»
3. Et en dernier, l'espace intérieur
4. «INNER SPACE»
 

Dans EBHOFOLO : cette «Folie» (mot d'origine Xhosa), le chorégraphe explore le caractère exact de ce qui se passe entre NTLO HOLO (le principal) et NTOLO E NYANE (le secondaire), entre FORECOURT (l'extérieur) et INNER SPACE (l'intérieur), comme ce peut être aussi la réalité de traiter la «folie» quotidienne de la vie contemporaine pour découvrir les caractères, la sottise, les obstacles. Le chorégraphe combine la philosophie des techniques de la danse avec la notion d'espace et de temps des NDEBELE, telles qu'elles sont façonnées dans leurs lieux de vie. Il observe comment la nature des gens est liée à leur art de peindre, à leur considération pour leur «foyer», dont ils ont hérités à leur naissance. Le défi du chorégraphe est d'exprimer par la danse, cette relation entre hier, aujourd'hui et demain. Contrairement à la folie, EBHOFOLO s'embellit de couleurs, en ligne directe avec l'art NDEBELE, essence même d'un art de vivre traditionnel, en voie de disparition.


Source : Maison de la Danse - programme de salle


DR - Nous sommes à la recherche des ayants  droits de cette œuvre. Merci de nous contacter si vous avez des  informations à ce sujet à l'adresse numeridanse@maisondeladanse.com

Mantsoe, Vincent

Chorégraphe, interprète et professeur de danse, Vincent Sekwati Koko Mantsoe est né en 1971 à Soweto, township de Johannesburg (Afrique du Sud), dans le quartier de Diepkloof. Elevé dans une famille de guérisseuses (« sangomas » en zoulou) par sa mère, il assiste dès son plus jeune âge aux cérémonies rituelles de guérison lors desquelles il accompagne la transe des femmes (grand-mère, tante, mère) de ses percussions. Sa pratique chorégraphique personnelle se nourrit dans un premier temps des danses de rue influencées par les premiers clips vidéo, au nombre desquels ceux de Michael Jackson qu'il s'amuse à imiter aux côtés de son ami d'enfance Gregory Vuyani Maqoma. Ensemble avec d'autres camarades du township, ils créent un groupe de danse de rue, The Joy Dancers.

Dans cette période où il se décrit comme « punk with a perm », Vincent Mantsoe réchappe de justesse d'un grave accident de voiture grâce aux soins de sa mère. Cette « renaissance » comme il en parle, lui fait prendre conscience de la valeur de son héritage spirituel. Chacune de ses prises de parole sera dès lors l'occasion d'évoquer ses croyances ancestrales ou les voix auxquelles il se livre quand il danse.

Devenu un étudiant studieux grâce à l'obtention d'une bourse en 1989, il suit un stage de formation au sein de la Moving Into Dance Company Mophatong (MIDM), l'une des premières compagnies multiraciales d'Afrique du Sud dirigée par Sylvia Glasser qu'il intègre à l'issue du stage. Il y étudie une vaste palette de techniques et de formes de danse, tant asiatiques et occidentales qu'africaines, tant en Afrique du Sud qu'en Australie, au Victoria College of Arts. En 1995 il participe aux 1ères Rencontres chorégraphiques de l'Afrique et de l'Océan Indien à Luanda avec la compagnie MID, et signe la pièce « Gula Matari » qui remporte le premier prix.

Devenu directeur artistique associé de la compagnie MIDM en 1997, il y crée de nombreux solos et pièces d'ensemble, mais collabore aussi avec d'autres compagnies en Afrique du Sud (Ballet Theatre Afrikan), aux Etats-Unis (Dance Theatre of Harlem), en Suède (Skanes Dans Theatre), Israël (The Inbal Dance Company), et au Canada (Collective of Black Artists).

L'art chorégraphique qu'il développe alors marie la danse traditionnelle africaine à des influences contemporaines, aborigènes, asiatiques, indiennes, balinaises, s'ouvre au ballet, au Tai-chi et à différents arts martiaux, pour forger un style personnel dans la veine de l'afro fusion. Lauréat de nombreux prix, Vincent Mantsoe mène une carrière internationale, particulièrement au Japon, aux États-Unis, au Canada.

Les exigences de sa carrière internationale l'amenant à renoncer à ses responsabilités de directeur associé en 2001 pour en devenir consultant artistique, Vincent Mantsoe fonde par la suite sa propre compagnie en 2005, aux côté de son épouse, la danseuse Cécile Maubert, qu'il rencontre en travaillant avec le chorégraphe marseillais Michel Kelemenis en 1999. Basé à Saint Pont en Auvergne, il présente en ces termes la philosophie qui sous-tend le travail de l'Association Noa-Cie Vincent Mantsoe : « The spirit of dance and Ancestors are the source of the work, The free mind cannot be separated from the natural force, that ultimately create a unique way of executing different forces, which can lead to the process of transformation between the past and present ». 

Malgré cette implantation française, Vincent Mantsoe affiche clairement son identité sud-africaine : « I'm a South African choreographer in France, not a French choreographer ». La création de Skwatta lors du festival Jomba ! (Durban) en 2012 témoigne ainsi de son ancrage dans la société sud-africaine contemporaine : la pièce s'inspire en effet des campements de fortune qui fleurissent à travers l'Afrique du Sud. 


Sources : V. Mantsoe ; M.-C. Vernay, «Vincent Mantsoe : "Transmettre un message social de rébellion"», Libération, 2 juillet 1997 ; « City Press » d'août 2012 ; Martha Bremser, Lorna Sanders, « Fifty contemporary choreographers », Abingdon : Taylor & Francis, 2011 ; Salia Sanou. « Afrique danse contemporaine », Pantin : Centre national de la danse, 2008, p. 84-85

Picq, Charles

Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise  d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le  groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.

Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse  contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges". 

Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :

   • Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
  •  Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
  •  Il initie les "présentations de saisons" en image.
  •  Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.

   •  Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web,  il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
 

Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
  Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
 

Source : Maison de la Danse de Lyon

Ebhofolo

Chorégraphie : Vincent Sekwati Koko Mantsoe

Musique additionnelle : Kayhan Kalhor, Ali Akbar Modari, Tartit, Dinda Hamma Sarre

Lumières : Serge Damon

Décors : Mme Ester Malhangu

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon, Charles Picq

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