Aller au contenu principal
Retour à la recherche
  • Ajouter à la playlist

La table verte

Numeridanse.tv 1967

Chorégraphe(s) : Jooss, Kurt (Germany)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv

Producteur vidéo : BBC Worldwide

en fr

La table verte

Numeridanse.tv 1967

Chorégraphe(s) : Jooss, Kurt (Germany)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv

Producteur vidéo : BBC Worldwide

en fr

Table verte (La)

Chorégraphie Kurt Jooss
Interprétation Folkwangballet

Créé le 3 juillet 1932 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, La Table verte de Kurt Jooss (1901-1979) reste le plus célèbre ballet du courant expressionniste allemand qui s'est épanoui dans la première moitié du xxe siècle. Fondateur à Essen d'une école où l'on enseigne plusieurs disciplines pour parvenir à un mode d'expression synthétique, Jooss dénonce, dans son chef-d'œuvre chorégraphique, l'absurdité et les horreurs de la guerre à travers une suite de tableaux sarcastiques ou dramatiques, inspirés notamment par les danses macabres médiévales. Pièce qui préfigure la montée du nazisme, La Table verte (musique de Fritz Cohen) s'inscrit dans un courant qui rassemble des artistes aussi divers que Mary Wigman, Valeska Gert ou Harald Kreutzberg. Solos à l'expressivité parfois outrée et danses d'ensembles fortement structurées sont représentatifs de ce mouvement créatif. La Table verte est aussi la pierre angulaire du théâtre dansé (en allemand tanztheater), un genre plus que jamais à l'honneur aujourd'hui, à travers le travail d'artistes comme Pina Bausch.

Source : Jean-Claude DIÉNIS, « LA TABLE VERTE (K. Jooss) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 15 janvier 2014. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/la-table-verte/

Générique

Chorégraphie : Kurt Jooss
Interprétation : Folkwangballet
Musique : Fritz Alexander Cohen
Réalisation : Peter Wright, filmé en 1967
Production : BBC Worldwive limited

mise à jour : janvier 2014

Jooss, Kurt

(1901-1979)

Danseur et chorégraphe allemand, né à Wasseralfingen (Wurtemberg) et mort à Heilbronn. Après des études musicales et d'art dramatique au conservatoire de Stuttgart, le danseur et chorégraphe allemand Kurt Jooss rencontre Rudolph von Laban (1921), avec qui il essaie d'ouvrir une École rurale des arts et spectacles et avec qui il travaille jusqu'en 1923. Nommé « régisseur du mouvement » au Théâtre municipal de Münster (1924), il fait de nombreuses tournées en Allemagne avec la troupe de ce théâtre, Neue Tanzbühne ; il y rencontre son futur collaborateur Sigurd Leeder et le compositeur Fritz A. Cohen. Il étudie ensuite la danse classique à Paris et à Vienne, puis fonde à Essen, avec Leeder, l'école Folkwang (1927) et le studio du théâtre de danse Folkwangbühne (1928). Maître de ballet à l'Opéra d'Essen (1930), il obtient le premier prix de la danse au concours des Archives internationales avec son ballet "La Table verte" à Paris (1932). Après ce succès, il accomplit plusieurs tournées à l'étranger avec sa compagnie, les Ballets Jooss. Refusant de rester dans l'Allemagne hitlérienne, il s'établit pour quinze ans (1934-1949) en Angleterre (il sera même naturalisé britannique) ; il y fonde une école à Dartington Hall puis une autre à Cambridge. Pendant la guerre, en collaboration avec Leeder, il enseigne dans un centre, devenu international par la fréquentation d'élèves venus du monde entier, non seulement la danse, mais aussi la chorégraphie, l'art du décor et du costume et la cinématographie. De retour à Essen, il y fonde une nouvelle école, qui sera dissoute en 1953. L'enseignement de Kurt Jooss a été considérablement influencé par le « delsartisme » français et par les principes émis par Rudolph von Laban ; il est, avec Marie Wigman, un des novateurs de la danse moderne. Il a mis au point un nouveau langage chorégraphique, résultant de l'alliance harmonieuse des techniques dites classiques et modernes ; il sort ainsi la danse de son académisme et lui donne un visage contemporain. Bien que profondément musicien, il donne dans ses créations la prépondérance à la chorégraphie : le support musical n'intervient qu'au second degré, le décor subit le même sort.

Source: Universalis

En savoir plus

universalis.fr

Our themas and videos suggestions

Aucun Résultat

En naviguant sur ce site, vous reconnaissez et acceptez l'usage de cookies pour faciliter votre navigation.
Vous pouvez bloquez ces cookies en modifiant vos paramètres de sécurités de votre navigateur ou en cliquant surce lien.
J'accepte En savoir plus