Aller au contenu principal
Retour à la recherche
  • Ajouter à la playlist

Retrospective : 1998

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Le Roy, Xavier (France) Buffard, Alain (France) Malandain, Thierry (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 1998

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Le Roy, Xavier (France) Buffard, Alain (France) Malandain, Thierry (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 1998

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées.
Focus sur l'année 1998 et les productions de Alain Buffard, Xavier Le Roy, Thierry Malandain.

Retranscription du texte :


En 1998, on voit apparaître de nouvelles expressions en réponse au fléau qui a décimé le monde des arts depuis le milieu des années 80. Le sida a touché au cœur le milieu de la danse en s'attaquant au lieu de son expression même : la beauté, la jeunesse et la vitalité du corps.
Si la trithérapie semble offrir une rémission, elle n'efface pas quinze ans d'effroi et de douleurs irrémédiables. Alors des chorégraphes proposent de nouvelles approches du corps, comme passé au microscope pour y déceler l'essence de la vie.
Et justement la vie continue. Maguy Marin prend la tête du tout nouveau CCN de Rilleux-la-pape, tandis que Thierry Malandin, à Biarritz, fait rouler sa Pierre de Lune.
Et l'air du temps du temps de 98 était à 3 temps… c'était comme une valse, et un et deux et trois - zéro, et le corps musclé et français faisait comme si on pouvait être à nouveau glorieux et tout oublier.

Le Roy, Xavier

Après des études de biologie moléculaire à l’Université de  Montpellier, Xavier Le Roy travaille comme artiste depuis 1991. En 2018  il est professeur à l'institut des études du théâtre appliquées de  Giessen (Allemagne). Il débute comme interprète avec divers groupes et  chorégraphes. De 1996 à 2003, il est artiste en résidence au Podewil à  Berlin. En 2007 et 2008, il est artiste associé au Centre National  Chorégraphique de Montpellier. En 2010, il est artiste en résidence au  MIT (Massachusetts Institute of Technology) dans le cadre du programme  Art Culture and Technology (Cambridge, USA). Fin 2012, il débute une  résidence de 3 ans au Théâtre de la Cité Internationale de Paris.
Depuis  1994 il développe des travaux soli : "Self Unfinished" (1998), "Produit  de Circonstances" (1999), "Giszelle" (2001) en collaboration avec  Eszter Salamon, "Le Sacre du Printemps " (2007), "Produit d'autres  circonstances" (2009) et  "Sans titre" (2014).
Parallèlement, il  initie des projets explorant les modes de production et de collaboration  constitutives du travail de groupe: "E.X.T.E.N.S.I.O.N.S."  (1999-2000), "Project" (2003) et "6 Mois 1 Lieu" (2008), "low pieces"  (2011).

Ses travaux produisent des situations qui interrogent, entre autres,  les relations spectateurs et performers et tentent de transformer ou  reconfigurer les dichotomies telles que: objet/sujet, animal / humain,  machine/humain, nature/culture, public/privé, forme/informe.
Une  partie de ses recherches se développe sous forme de travaux   réalisés spécifiquement pour des espaces d’exposition : "production"  (2010-2011) développée avec Marten Spangberg dans le cadre de  l'exposition "MOVE: Choreographing You", "Rétrospective" réalisé pour la  Fondation Antoni Tapiès à Barcelone (2012), "Untitled"  (2012) pour  l'exposition 12 Rooms, "Titre Provisoire, 2015" créé à Sydney pour le  John Kaldor Public Art Project, "For The Unfaithful Replica" en  collaboration avec Scarlet Yu au CA2M de Madrid en 2016.

En 2017 avec l'Ensemble Issho Ni ils créent pour l'Ensemble Modern de  Francfort, l'exposition "Haben Sie "Modern" Gesagt?",  et avec Scarlet  Yu "Still Untitled" une pièce pour espace public en réponse à la comande  de Skulptur Projekte Münster - 2017.

Source : Site web de Xavier Le Roy

En savoir plus : www.xavierleroy.com/

Buffard, Alain

1960-2013.
 

Alain Buffard commence la danse en 1978 avec Alwin Nikolais au Centre national de danse contemporaine d'Angers. Interprète de Brigitte Farges, Daniel Larrieu ou Régine Chopinot, il devient assistant à la Galerie Anne de Villepoix et couvre l'actualité des arts visuels en France pour pour deux quotidiens norvégiens.
 

En 1996, il fait deux rencontres déterminantes, Yvonne Rainer et Anna Halprin avec qui il travaille en tant que lauréat de la "Villa Médicis - hors les murs".
 

En 1988, Alain Buffard chorégraphie un premier solo "Bleu nuit", puis "Les Maîtres Chanteurs" de Wagner mise en scène Claude Régy au Théâtre du Châtelet en 1989. Sa dernière création "Tout va Bien", pièce pour huit interprètes, a été présentée au festival Montpellier Danse les 21 et 22 juin 2010. Il a réalisé un film vidéo "Des faits et gestes" défaits pour la Villa Gillet à Lyon en décembre 2001. Il a également réalisé un film avec et autour de Anna Halprin à San Francisco, "My lunch with Anna" (2004).

L'association pi:es est fondée en 1998. Depuis sa création, ce sont 14 productions (créations chorégraphiques, films, installations videos) qui tournent de part le monde: Centre Pompidou-Paris, Montpellier Danse, Les Subistances-Lyon, Arsenic-Lausanne, Fondation Serralves-Porto BIT-Bergen, Festival d'Athènes, Festival Panorama-Rio de Janeiro, DTW-New York...
 

Il est co-commissaire de l'exposition « Campy, vampy, tacky » à La Criée-Rennes en 2002. Artiste professeur invité au Fresnoy pour la saison 2004/2005, il présente l'exposition « Umstellung/Umwandlung » à Tanzquartier-Vienne en 2005. En 2013 à Nîmes, il conçoit « Histoires Parallèles: Pays Mêlés », un projet original mêlant commissariat d'exposition, programmation spectacle vivant et conférences autour des questions de territoire et de représentation.
 

Alain Buffard était artiste associé au Théâtre de Nîmes pour les saisons 2010-2011 et 2011-2012. L'association pi:es est conventionnée par la DRAC Languedoc-Roussillon et la Région Languedoc-Roussillon.

Source : Site d'Alain Buffard

Malandain, Thierry

Thierry Malandain né le 13 avril 1959 à Petit-Quevilly, a suivi le parcours naturel du danseur classique, mais avec un goût marqué pour les marges et une ténacité hors du commun. Violette Verdy qui préside le concours de Lausanne où il se présente en 1978, l’engage à l’Opéra de Paris pour la saison 1977-1978. Il y rencontre Jean Sarelli, alors « Le » maître de ballet, et le suit lorsque ce dernier prend la direction du Ballet du Rhin. Thierry Malandain reste à Mulhouse jusqu’en 1980, puis rejoint le Ballet Théâtre Français de Nancy que dirige Hélène Traïline et Jean-Albert Cartier. Cela jusqu’en 1986. C’est au cours de ces six années lorraines qu’il fait, avec succès, ses premières expériences de chorégraphe, où il prouva déjà le choix très exigeant de la musique et l’ambition de ses propositions. 

En 1986, Thierry Malandain fait un pari. Il quitte le  Ballet Théâtre Français de Nancy  avec huit danseurs et fonde la compagnie Temps Présent qui s’installe à Elancourt (78), en banlieue parisienne. Dès la saison suivante, il est lauréat de la Fondation de la Vocation, de la Fondation Oulmont et reçoit le 1er Prix du concours chorégraphique de La Baule, le 1er Prix du concours chorégraphique de Vaison-la-Romaine, et à Paris avec Angelin Preljocaj et Claude Brumachon, le Prix de la Nuit des Jeunes Créateurs. De nombreuses pièces contribuent à le faire reconnaître comme un jeune talent prometteur. 

En 1991, Thierry Malandain monte Pulcinella d’Igor Stravinski sur la scène de ce qui est encore la Maison de la Culture de Saint-Etienne. Le directeur, Jean-Louis Pichon est en train de guider l’institution vers son nouveau rôle d’Opéra-Théâtre (il deviendra L’Esplanade en 1994). Il sait qu’il a besoin d’un chorégraphe sensible à la musique et capable de proposer une activité forte sur le terrain. Il propose à la compagnie Temps Présent de l’accueillir en résidence à Saint-Etienne. C’est le début d’une aventure de six ans qui verra le chorégraphe créer plusieurs de ses ballets les plus repérés et engager une très originale démarche : recréer les ballets du compositeur stéphanois Jules Massenet.

C’est alors en 1997 que le chorégraphe reçoit une proposition : le Ministère de la Culture et de la Communication et la ville de Biarritz lui offrent de fonder dans la station balnéaire basque le premier Centre Chorégraphique Contemporain de style classique. L’affaire se déroule assez rapidement au point que dès septembre 1998, le Centre Chorégraphique National - Ballet Biarritz voit le jour et s’installe dans la Gare du Midi, vaste édifice déserté par les trains et qui domine de ses deux hautes tours carrées la douceur des jardins biarrots.

En 2003, avec Les Créatures, musique de Ludwig van Beethoven, Ballet Biarritz franchit une étape créative importante. La pièce, forte, graphique, ambitieuse, dégage un sentiment de maturité et d’aisance qui lui assure une reconnaissance importante. Pour la première fois, grâce à Dominique Hervieu et José Montalvo, la troupe se produit officiellement à Paris (Théâtre national de Chaillot), tandis qu’à Moscou, Les Créatures sont nominées aux Benois de la Danse et reçoivent à Cuba, le Prix de la Critique du XIXème festival International de Ballet de La Havane. En 2004, Le Sang des Etoiles conforte ce succès. C’est à partir de ce moment que le CCN devient l’un de ceux assurant le plus grand nombre de représentations annuelles accompagné d’une forte présence internationale. L’institution monte aussi en puissance. 

En août 2009, Thierry Malandain est élevé au grade d’officier des Arts et Lettres. C’est avec une nouvelle appellation « Malandain Ballet Biarritz » que débute pour le chorégraphe une nouvelle ère. 

En 2013, alors que le Malandain Ballet Biarritz dépasse désormais les cent représentations annuelles, à la demande de Laurent Brunner, directeur de l'Opéra royal de Versailles, le chorégraphe créé Cendrillon sur la partition de Serge Prokofiev. Outre le merveilleux écrin de l'Opéra royal du Château de Versailles, sous la direction de Josep Caballé-Domenech, les représentations bénéficieront du concours de l’Orquesta Sinfónica de Euskadi originaire de Donostia-San Sebastián. Triomphe d'humanité, Cendrillon fait l’unanimité de la presse et du public et en 2014, Thierry Malandain reçoit à Berlin le Prix du meilleur chorégraphe aux Taglioni European Ballet Awards décerné par la fondation Malakhov.


Source : Site du Malandain Ballet


En savoir plus : http://malandainballet.com/

Our themas and videos suggestions

Aucun Résultat

En naviguant sur ce site, vous reconnaissez et acceptez l'usage de cookies pour faciliter votre navigation.
Vous pouvez bloquez ces cookies en modifiant vos paramètres de sécurités de votre navigateur ou en cliquant surce lien.
J'accepte En savoir plus