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Retrospective : 2008

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Attou, Kader (France) Merzouki, Mourad (France) Carlson, Carolyn (France) Kelemenis, Michel (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 2008

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Attou, Kader (France) Merzouki, Mourad (France) Carlson, Carolyn (France) Kelemenis, Michel (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 2008

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l'année 2008 et les productions de Mourad Merzouki, Kader Attou, Carolyn Carlson, Michel Kelemenis

Retranscription du texte :

En 2008, le Centre national de la danse fête ses dix ans et rejoint le beau chantier de numérisation du patrimoine culturel français. Collecter 25 ans de captations chorégraphiques en films et vidéos pour rendre visible la mémoire de la danse.
C’est ce que, le réalisateur Charles Picq a initié cette année là tout en nous livrant pas moins de trois de ses captations.
À La Rochelle et à Créteil, le hip hop entre de plein droit dans une nouvelle génération de CCN et concourt au rayonnement de la culture française à l’étranger.
Et justement, en 2008, il est question de nouvelles générations. Une grande dame transmet le flambeau à un jeune homme.
Quand un chorégraphe s’adresse au jeune public, c'est un enjeu sérieux. Rien moins que d'ouvrir les petites mirettes au monde et au partage grâce à l'art.
Et pendant que la danse assure la transmission et s'intéresse à l'avenir, une vilaine crise qui nous fait régresser va venir secouer les fondements des sociétés capitalistes.

Attou, Kader

Directeur du CCN de La Rochelle et du Poitou-Charentes, directeur artistique, danseur et chorégraphe de la cie Accrorap.

La création hip hop d’aujourd’hui, danse d’auteurs et nouvelle scène de danse, porte l’image de la culture française dans le monde entier. Kader Attou revendique une pleine appartenance à cette nouvelle scène de danse. Il est l’un des représentants majeurs de la danse française hip hop, la cie Accrorap, une compagnie emblématique.


Contemporanéité, mélange de cultures, engagement humaniste, Kader Attou signe une danse de son temps où la rencontre, l’échange et le partage sont les moteurs et les sources créatrices.


 Dès 1989, dans la fièvre de la découverte de la breakdance et avec les premiers spectacles d’Accrorap, naît le désir d’approfondir la question du sens et de développer une démarche artistique. Athina, en 1994, marque les grands débuts d’Accrorap sur la scène de la Biennale de la danse de Lyon. Créée en 1996 Kelkemo, hommage aux enfants de réfugiés bosniaques et croates, est le fruit d’une expérience très forte dans des camps à Zagreb en 1994 et 1995. Prière pour un fou (1999), pièce charnière dans l’univers chorégraphique de Kader Attou, tente de renouer le dialogue que le drame algérien rend à cette période de plus en plus douloureusement improbable. La cie Accrorap se donne alors la liberté d’inventer une danse riche et humaine avec Anokha (2000), au croisement du hip hop et de la danse indienne, de l’Orient et de l’Occident. Composée de saynètes où se côtoient performance, émotion, musicalité, Pourquoi pas (2002), aborde un univers fait de poésie et de légèreté. Douar (2004), conçu dans le cadre de l’année de l’Algérie en France, interroge les problématiques de l’exil, de l’ennui, écho des préoccupations de la jeunesse des quartiers de France et d’Algérie. Les corps étrangers (2006), projet international - France, Inde, Brésil, Algérie, Côte d’Ivoire - évoque la condition humaine et cherche les points de rencontres possibles entre cultures et esthétiques, pour construire avec la danse un espace de dialogue qui puisse questionner l’avenir. Petites histoires.com (2008), succès critique et public, raconte une France populaire à partir de saynètes burlesques, tout en gardant un propos engagé et sensible.


En 2008, Kader Attou est nommé directeur du CCN de La Rochelle et du Poitou-Charentes, devenant ainsi le premier chorégraphe hip hop à la tête d’une telle institution.
 

Trio (2010) renoue avec l’univers du cirque. Symfonia Piésni Załosnych (2010) s’attache à l’intégralité de la Symphonie n°3 dite des Chants plaintifs, du compositeur polonais Henryk Mikołaj Górecki. Cette création en explore l’ensemble des aspects compositionnels, se laisse transporter par la voix, traverser par la force mélodique et s’unit au message d’espoir.


 En 2013, Kader Attou revient aux sources du hip hop, à ses premières sensations : The Roots est une aventure humaine, un voyage, un grand plongeon dans son univers poétique. Onze danseurs hip hop d’excellence en sont les interprètes, ils créent un groupe en totale symbiose.


 Créée en aout 2014 pour la 10ème édition des Nuits Romanes en Poitou-Charentes, Un break à Mozart, née de la rencontre du CCN de La Rochelle et de l’Orchestre des Champs-Elysées, se pose en véritable dialogue entre danse d’aujourd’hui et musique des Lumières avec comme œuvre musicale directrice : le Requiem de Mozart.


En septembre 2014 à l’occasion de la Biennale de Lyon, Kader Attou crée OPUS 14 pour seize danseurs, hommes et femmes, qui allient puissance, altérité, engagement, poétique des corps en une pièce fondamentalement hip hop.


 Sur le socle de Un break à Mozart, Un break à Mozart 1.1 - nouvelle création de Kader Attou pour 11 danseurs et 10 musiciens de l’Orchestre des Champs-Elysées - est donnée en première en novembre 2016 à La Coursive La Rochelle dans le cadre de Shake La Rochelle ! première édition du Festival hip hop@ du CCN. En janvier 2013, Kader Attou est promu au rang de chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres puis au nouvel an 2015, il est nommé chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur.


Source : Site du CCN de la Rochelle


En savoir plus : http://www.ccnlarochelle.com/kader-attou-cie-accrorap/

Merzouki, Mourad

Le chorégraphe Mourad Merzouki, figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Sans perdre de vue les racines du mouvement, ses origines sociales et géographiques, cette confrontation permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits.


Sa formation s’enracine dès l’âge de 7 ans dans la pratique des arts martiaux et des arts du cirque à Saint-Priest, dans l’est lyonnais. À 15 ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il s’attaque à la chorégraphie et crée ainsi sa première compagnie Accrorap en 1989, avec Kader Attou, Eric Mezino et Chaouki Saïd. 


Il développe cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj.


En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène. Les premières représentations internationales de la compagnie la mènent vers des terrains inexplorés, comme un camp de réfugiés en Croatie ; Mourad Merzouki y fait l’expérience de la danse comme puissant vecteur de communication.

Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, le chorégraphe décide de fonder en 1996 sa propre compagnie, qui prend le nom de sa pièce inaugurale : Käfig signifie « cage » en arabe et en allemand. Ce choix indique son parti pris d’ouverture et son refus de s’enfermer dans un style. 


De 1996 à 2006, il créé 14 pièces, dont la diffusion ne cesse s’élargir. 


À partir de janvier 2006, il imagine et conçoit un lieu de création et de développement chorégraphique qui met en œuvre un nouveau rendez-vous pour la danse hip-hop avec le festival Karavel : le centre chorégraphique Pôle Pik ouvre ses portes à Bron en 2009. 

En juin 2009, le chorégraphe est nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Il y développe un projet intitulé « La danse, une fenêtre sur le monde », dont l’ouverture est le maître-mot. Il poursuit, à côté de la création et de la diffusion de ses spectacles, un travail de formation et de sensibilisation à la danse hip-hop, en créant des rencontres originales favorisant l’accès à l’art chorégraphique et le soutien aux équipes indépendantes. En 2013, il créé le festival Kalypso, offrant un nouvel espace de visibilité aux compagnies de danse hip-hop sur le territoire francilien.


En mars 2016, il est nommé conseiller artistique de Pôle en Scènes à Bron, projet mettant en synergie le centre chorégraphique Pôle Pik, l’Espace Albert Camus et le Fort autour d’une ambition commune de diffusion, de formation et de création du spectacle vivant. Il reste fidèle à sa démarche artistique en proposant de créer des passerelles entre les disciplines, d’ouvrir les espaces et de les investir avec un public toujours plus large.


Mourad Merzouki est membre de la commission d’aide à la création chorégraphique de la DRAC Île-de-France et du comité mécénat danse de la Caisse des Dépôts. 


Il figure dans le Who’s Who et a fait son entrée dans le Petit Larousse Illustré 2019.


Source : site du CCN de Créteil et du Val-de-Marne

Pour en savoir plus : https://ccncreteil.com/

Carlson, Carolyn

Née en  Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De  la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin  Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de  Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à  Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris,  de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable  voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers  poétique.

Héritière  des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie  d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé  l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste  poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti  depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la  spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui  de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des  œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au  sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.

Depuis quatre décennies, son influence et  son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a  joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises  et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La  Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre  constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna.  En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais  attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi  commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion d’honneur.

Fondatrice de l’Atelier de Paris-Carolyn  Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson  Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à  2016. En 2017, en parallèle du cœur d’activité de la compagnie axé sur  la diffusion, de nouvelles formes de créations voient le jour : une  exposition pour les musées, un long-métrage dansé pour le cinéma… En  2019 elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante  membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie.

En savoir plus : www.carolyn-carlson.com

Kelemenis, Michel

Michel Kelemenis 

Danseur et chorégraphe français né en 1960.

Enfant gymnaste, Michel Kelemenis commence la danse à Marseille à  l’âge de 17 ans. Dès 1983, il est interprète au sein du Centre  Chorégraphique National de Montpellier auprès de Dominique Bagouet et  écrit ses premières chorégraphies, dont Aventure coloniale avec Angelin Preljocaj en 1984. Lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs en 1987, il fonde la même année Kelemenis&cie.

En 1991, il est lauréat de la Bourse Léonard de Vinci, et du Fonds  japonais Uchida Shogakukin, et l’année suivante lauréat Beaumarchais  pour la création de Cités citées. Son parcours est distingué :  il est nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2007 et promu  Officier des Arts et des Lettres en 2013. Ses nombreuses pièces (plus de  60 dont une quarantaine pour sa compagnie) sont présentées à travers le  monde. Amoureux du mouvement et des danseurs, de ces instants  exceptionnels où le geste bascule dans le rôle, Michel Kelemenis  articule ses créations autour de la recherche d’un équilibre entre  abstraction et figuration.

Quelques œuvres saillantes : Les solos Faune Fomitch (1988), Clin de lune (1993) & Kiki la rose (1998), Vaste ciel (1990), Image & Anthère (1994), Le Paradoxe de la femme-poisson (1998), 3 poèmes inédits (2001), Besame mucho (2005), le triptyque Aléa, Viiiiite, Disgrâce (2010), Siwa (2013)…

Longtemps qualifié de sensuel abstrait, le chorégraphe  accorde à la musique une place essentielle, notamment en sollicitant des  œuvres originales. Son travail aborde parfois des thèmes reliés à  l’actualité (l’amour par temps de sida, la violence terroriste, le  bouleversement environnemental…). Il est aussi scénographe de nombre de  ses pièces. 

Fort d’une exploration de la danse comme langage, le chorégraphe  s’intéresse à l’éloquence du geste et aborde la narration à travers  notamment La Barbe bleue en 2015 ou les spectacles en direction de l’enfance, la jeunesse et les familles : L’Amoureuse de Monsieur Muscle (2008), Henriette & Matisse (2010), Rock & Goal (2016) et LÉGENDE, création 2021 de la compagnie. Une couleur expressionniste s’invite dans les œuvres récentes : COUP DE GRÂCE (2019), ou le solo riposte à la crise sanitaire, L’Ingénue sorcière (2020).

Pour son style personnel, qui allie finesse et performance, Michel  Kelemenis est sollicité par les compagnies de ballets : de l’Opéra  national de Paris (Sélim – 1995 & Réversibilité – 1999), de Genève (notamment Tout un monde lointain – 1997, Cendrillon – 2009 & Le Songe d’une nuit d’été - 2013), de l’Opéra national du Rhin (L’Ombre des jumeaux – 1999, Une Lumière froide pour éclairer nos [JEUX] – 2001 & Le Baiser de la fée – 2011), du Nord ou le Ballet National de Marseille (TATTOO – 2007 & Le Sixième pas – 2012).

À l’Opéra de Marseille, il met en scène en 2000 le drame lyrique et chorégraphique L’Atlantide de  Henri Tomasi. Il participe aux créations du Festival d’Aix-en-Provence,  en 2003 auprès de Klaus-Michaël Grüber et Pierre Boulez, et en 2004  auprès de Luc Bondy et William Christie.

Des missions régulières, portées par l’Institut Français à Cracovie,  Kyoto, Johannesburg, Los Angeles, en Inde, en Corée et en Chine,  naissent des projets de formation, de création et d’échange, de façon  toujours bilatérale, avec des artistes d’expressions différentes et des  compagnies étrangères. De nombreuses actions croisant création et  pédagogie sont menées au sein de formations supérieures et  professionnelles, à l’attention desquelles le chorégraphe élabore la  formation CROSSINGS en Afrique du Sud en 2010, puis à Marseille le Carrefour artistique biennal BOUGE en 2016.

L’ouverture du Studio/Kelemenis en 1999 marque une nouvelle étape  d’engagement pour le développement de l’Art de la danse dans la  métropole phocéenne. Le chorégraphe fonde le Festival de création Question de danse  en 2006. La dynamique de partage de l’espace, d’abord complémentaire,  puis supplémentaire et indispensable, rend viable et audible le besoin  d’un équipement complet dédié.

En octobre 2011, à son initiative et suivant le programme de Michel  Kelemenis, KLAP Maison pour la danse à Marseille, nouvel équipement de  2000 mètres carrés dédié à l’Art de la danse et sa visibilité permanente  est inauguré. Aussitôt, KLAP amplifie les actions fondamentales de  Kelemenis&cie autour du cœur battant de la création : soutien aux  auteurs et aux compagnies, partage artistique éducatif, accès aux  métiers, coopération et culture chorégraphique. Le chorégraphe initie le  temps fort festivAngesde la danse pour l’enfance et la jeunesse en 2014, et le festival + DE GENRES en 2018. La programmation Une Saison de danse à Marseille présente annuellement plus de soixante compagnies, entre région et Europe.

En 2017 Kelemenis&cie fête ses 30 ans de création, et en 2021 les  10 ans de KLAP Maison pour la danse, que le chorégraphe dirige depuis  son ouverture.

Au répertoire de la compagnie, saison 2021-2022 :

COUP DE GRÂCE, L’INGÉNUE SORCIÈRE, LÉGENDE, ViiiiiTE, REFLET (2017), ROCK & GOAL

Création 2022 :

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