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Retrospective : 2009

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Huynh, Emmanuelle (France) Charmatz, Boris (France) Monk, Meredith (United States) Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 2009

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Huynh, Emmanuelle (France) Charmatz, Boris (France) Monk, Meredith (United States) Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 2009

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l'année 2009 et les productions de Emmanuelle Huyn, Boris Charmatz, Meredith Monk, Héla Fattoumi, Eric Lamoureux

Retranscription du texte :

En 2009, des pages se tournent. Au début de l'été, trois monstres sacrés de la danse vont nous faire faux bond. Ce sera d'abord Michael Jackson, parti faire le moonwalk au ciel, suivi à quelques jours par Pina Bausch, et enfin par Merce Cunningham. C'est dire si l'année incite à revenir sur un passé glorieux. Et la mémoire ancestrale de la danse, c'est la ronde, qui nous rappelle tous les rituels de l'humanité.
Cette année-là aussi, le CCN de Rennes et de Bretagne devient Musée de la danse, sous la direction de Boris Charmatz. Et comme faire un musée ne veut pas dire statufier, il nous propose une rétrospective tout en mouvement et transgénérationelle de l'œuvre de Cunningham.
De même le CCN Ballet de Lorraine s'empare d'un classique des années 60 afin qu'on n'oublie pas qu'en ces années là, tout était déjà remis en cause.
La provocation, dans ces jubilatoires années 60, c'était de montrer des corps nus. En 2009, serait-ce de montrer une femme à voile?

Huynh, Emmanuelle

Née en 1963, Emmanuelle Huynh a fait des études de philosophie (DEA à Paris 1) et de danse (Mudra Béjart/Bruxelles). Après avoir été interprète auprès de Nathalie Collantes, Hervé Robbe, Odile Duboc, Catherine Contour, le Quatuor Knust, elle bénéficie en 1994 d’une bourse Villa Médicis hors-les-murs pour un projet au Viêt Nam, et crée à son retour, son premier opus : le solo Múa, avec l’éclairagiste Yves Godin et le compositeur Kasper T. Toeplitz. 

Elle poursuit son travail chorégraphique avec des projets allant à la rencontre de praticiens issus de champs disciplinaires des plus variés : l’astrophysicien Thierry Foglizzo et sa recherche sur les trous noirs aux côtés de six danseurs pour Distribution en cours (2000) ; les plasticiens Frédéric Lormeau pour Vasque fontaine/partition Nord (1998), Erik Dietman pour la performance Le modèle modèle modèle, hommage à Rodin (1999), Nicolas Floc’h pour Numéro (2002), La Feuille (2005) ; le DJ Jeff Mills pour le concert performé Oneness(2013).

En 2009, Emmanuelle Huynh concrétise un projet atypique de collaboration avec la maîtresse ikebana (art floral japonais) Seiho Okudaira : Shinbai, le vol de l’âme, au sein duquel ikebana et danse se répondent, donnant lieu à la création d’un « rikka » (bouquet) dans une scénographie de Nadia Lauro.

Son intérêt pour le Japon et les artistes japonais l’avait déjà amenée en 2008 à chorégraphier le duo Futago (« Jumelle »en japonais) dans le cadre de Monster Project, dialogue d’écritures chorégraphiques créé à Kyoto avec le chorégraphe Kosei Sakamoto, sur le thème du monstre. Et en 2011, elle crée Spiel, duo avec le danseur et chorégraphe butô japonais Akira Kasai.

Elle crée plusieurs spectacles à partir d’œuvres littéraires : Bord, tentative pour corps, textes et tables, projet chorégraphique avec textes de Christophe Tarkos et tables de Nicolas Floc’h (2001) et A Vida Enorme/épisode 1, duo qui sample des textes du poète portugais Herberto Helder (2003).

Emmanuelle Huynh élabore des écritures chorégraphiques qui se renouvellent sans cesse, propres à chaque projet. Dans Heroes (2005) pièce pour sept danseurs et un musicien, elle met en scène les figures héroïques de notre enfance ; Le Grand Dehors, conte pour aujourd’hui, créé en 2007, s’est attaché aux « danses perdues », danses que l’on abandonne durant un travail chorégraphique, et qui témoignent cependant d’un état du monde.

En 2012, dans Augures, sept personnages arpentent un lieu abandonné qui contient les vestiges de vies antérieures dont la leur. Nadia Lauro fait de ce lieu et son architecture, un huitième protagoniste. 

En 2009, la création de Cribles au festival Montpellier Danse introduit un nouveau rapport à la musique dans le travail de la chorégraphe : la partition Persephassa (1969) de Iannis Xenakis génère l’architecture de cette pièce pour onze danseurs. La version Cribles/live en 2010 invite les six musiciens des Percussions Rhizome à performer la musique en direct. Elle approfondit le rapport danseurs/musiciens/gestes. Les percussionnistes entourent la danse et le public, selon la pensée de Xenakis.

Emmanuelle Huynh développe depuis une quinzaine d’années un travail pédagogique en direction des écoles d’art, des lieux de formation pour danseurs (ex.e.r.ce à Montpellier, Impulstanz à Vienne, Forum Dança à Lisbonne, International Dance Workshop Festival à Kyoto), pour acteurs (écoles supérieures des théâtres nationaux de Bretagne et de Strasbourg). Elle organise des sessions de travail regroupant des artistes de différents domaines : Hourvari, laboratoire instantané au Centre Pompidou en 2001, Edelweiss au CCN de Montpellier en 2003, Ligne d’arrivée dans le cadre de la résidence de la compagnie au Domaine départemental de Chamarande en 2004, Emanticipation en 2014 à la Fondation Galeries Lafayette.

Elle a mené, de 1992 à 2006, une série d'entretiens avec Trisha Brown publiés en décembre 2012 aux éditions Les Presses du réel : « Histoire(s) et lectures : Trisha Brown / Emmanuelle Huynh ». Elle prépare un livre à partir des échanges de travail avec Akira Kasai lors de la création de Spiel.

En juillet 2004, elle est directrice artistique du festival Istanbul Danse, projet de coopération entre artistes turcs et artistes français regroupant à la fois diffusion, pédagogie et débats.

De février 2004 à décembre 2012, Emmanuelle Huynh dirige le Centre national de danse contemporaine (CNDC) à Angers. Elle y met en œuvre son projet pour ce centre chorégraphique national qui est aussi une École supérieure exclusivement dévolue à la danse contemporaine. Elle refonde le projet pédagogique : elle y crée notamment la formation d’auteur Essais, qui dispense alors un « master danse, création, performance », en partenariat avec l’université Paris 8 Saint-Denis et l’école des beaux-arts d’Angers (Esba-Talm). Elle y accompagne ainsi les artistes émergents, notamment avec le festival Schools, dont la deuxième édition a lieu à Angers en 2011, et la troisième en 2013 au festival Montpellier Danse.

Les deux formations de l’école sont destinées à de jeunes artistes chorégraphiques, interprètes (Formation d’Artiste Chorégraphique) et auteurs (Essais). Le projet artistique du CNDC se déploie autour des cinq missions : création, École supérieure, résidences d’artistes, programmation de la saison danse au Quai, service éducatif et des publics.

En 2013, Emmanuelle Huynh réactive la compagnie MUA et continue son travail de création, d’actions pédagogiques diverses et de projets de coopérations internationales et trans-disciplinaires. 

Depuis 15 ans, Matthieu Doze, Pascal Queneau et Nuno Bizarro accompagnent régulièrement l’ensemble de ses projets.

En octobre 2014, elle crée Tôzai!... pièce pour six danseurs et un rideau monumental de l’artiste Jocelyn Cottencin au Théâtre Garonne – scène européenne à Toulouse.

Parallèlement, sur les années 2014-2016, suite à l’invitation des services culturels de l’Ambassade de France à New York, Emmanuelle Huynh met en œuvre le projet A taxi driver, an architect and the High Line, avec Jocelyn Cottencin, un portrait de la ville de New York à travers son architecture, ses espaces, ses habitants, composé de films portraits et d’une performance. L’installation est créée à Passerelle Centre d'art contemporain, Brest en février 2016 et la performance qui active cette installation lors du Festival Danzfabrik / Le Quartz en mars 2016.

A l’occasion de la préparation de A taxi driver, an architect and the High Line, une collaboration au long cours se dessine avec la japonaise émigrée aux Etats-Unis, Eiko Otake, rencontrée en 2013. Celle-ci est ponctuée de présentations publiques (Bruxelles en mai 2015, New York en juin 2015 et février 2016, Berkeley en avril 2016…).

Emmanuelle Huynh prépare actuellement une pièce à partir de « Formation » l’œuvre autobiographique de Pierre Guyotat, dans un espace de Nicolas Floc’h.

De 2014 à 2016, elle est Maître-Assistant associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes.

A partir de septembre 2016, elle devient Professeure dans le domaine de la chorégraphie, de la danse et de la performance à l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris.


Source : site de la compagnie Mùa : http://emmanuellehuynh.fr/index.php/fr/biographies

Charmatz, Boris

Né à Chambéry (France), le 3 janvier 1973.


Formé à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Boris Charmatz est engagé par Régine Chopinot pour Ana (1990) et Saint-Georges (1991). En 1992, il est sollicité par Odile Duboc et rejoint la compagnie pour 7 jours/7 villes (1992), Projet de la matière (1993), Trois boléros (1996). Il participe en outre à la création de K de E d'Olivia Grandville et Xavier Marchand (1993). 


En 1992, il fonde l'association edna avec Dimitri Chamblas. Ensemble, ils écrivent et interprètent le duo À bras-le-corps (1993), puis signent Les Disparates (1994), solo bicéphale pour un danseur et une sculpture de Toni Grand. Boris Charmatz présente ensuite Aatt enen tionon (1996), pièce verticale pour trois danseurs, puis herses (une lente introduction) (1997), quatuor pour cinq danseurs et un violoncelliste sur des musiques d'Helmut Lachenmann. En 1999, il chorégraphie Con forts fleuve, sur des textes de John Giorno et des musiques d'Otomo Yoshihide. En 2002, il conçoit une pièce chorégraphique en forme de poupées russes, héâtre-élévision, spectacle réduit à un film, lui-même contenu dans un téléviseur présenté au sein d'une installation à l'attention d'un seul spectateur à la fois. Quatre ans plus tard, il propose avec Quintette Cercle (2006), une tranche de ce spectacle en version live. En 2006, il signe le trio régi qui réunit sur scène Julia Cima et lui-même autour de la figure de Raimund Hoghe. En 2008, La danseuse malade, en duo avec Jeanne Balibar, met en scène les textes de Tatsumi Hijikata, père fondateur de la danse butô. En 2009, un dispositif chorégraphique voit le jour à partir du livre Merce Cunningham, un demi-siècle de danse de David Vaughan. Conçu à la manière d'un flip-book chorégraphique, le livre en est sa partition. Elaborée en quelques jours, la performance adopte un titre différent suivant les équipes concernées : Roman Photo (étudiants, amateurs ou non danseurs), Flip Book (danseurs professionnels), 50 ans de danse (anciens interprètes de la Merce Cunningham Dance Company). En 2010, il crée Levée des conflits, pièce pour 24 danseurs et 25 mouvements. Artiste associé de l'édition 2011 du Festival d'Avignon, Boris Charmatz crée à la Cour d'honneur du Palais des papes enfant, pièce pour 9 danseurs et 26 enfants.


A partir de 1997, aux côtés d'Angèle Le Grand, il développe des projets très variés au sein de l'association edna. Ces propositions ont pour vocation de dessiner un espace ouvert à des essais multiples : sessions thématiques, réalisation de films (Les Disparates de César Vayssié, Horace Benedict de Dimitri Chamblas et Aldo Lee, Une lente introduction de Boris Charmatz), programmes Hors-série proposés par l'équipe d'edna (La chaise et Visitations de Julia Cima, Jachères de Vincent Dupont), production d'installations (Programme court avec essorage), organisation d'expositions (Complexe, Statuts), et de projets transdisciplinaires (Ouvrée - artistes en alpages, Entraînements-série d'actions artistiques, Facultés, Education).


Si Boris Charmatz signe une série de spectacles qui feront date, l'ensemble des projets produits au sein de l'association edna rencontre également un large public au niveau national, européen et international.


De 2002 à 2004, dans le cadre d'une résidence au Centre national de la danse à Pantin, il développe le projet Bocal, école nomade et éphémère. Professeur invité à l'Universität der Künste (Berlin), il collabore à l'élaboration d'un nouveau cursus en danse qui voit le jour en 2007. 


Boris Charmatz participe régulièrement à des soirées d'improvisation (avec Médéric Collignon, Saul Williams, Archie Shepp) et poursuit son activité d'interprète notamment dans boléro 2 d'Odile Duboc.


En 2003 Boris Charmatz cosigne avec Isabelle Launay : Entretenir/à propos d'une danse contemporaine (coédition Centre national de la danse/ Les Presses du Réel), dont la traduction anglaise a été publiée en mai 2011 sous le titre undertraining / On A Contemporary Dance (éd. Les Presses du Réel). En avril 2009 Boris Charmatz signe Je suis une école aux Editions Les Prairies Ordinaires, ouvrage en forme de journal de bord qui relate l'aventure que fut Bocal.


Directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne depuis janvier 2009, Boris Charmatz propose de le transformer en un Musée de la danse d'un genre nouveau. Un manifeste est à l'origine de ce musée qui a déjà accueilli les projets "préfiguration", "expo zéro", "héliogravures", "rebutoh", "Grimace du réel", "service commandé", "brouillon", "Jérôme Bel en 3 sec, 30 sec, 3 min, 30 min, 3 h", "Petit Musée de la danse", "Rétrospective" par Xavier Le Roy et s'est déplacé à Avignon, Saint Nazaire, Singapour, Utrecht, et New York.


Il crée la pièce manger à la Ruhrtriennale en Allemagne le 23 septembre 2014, danse de nuit dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève en 2016, puis 10 000 gestes en 2017 à la Volksbühne de Berlin.


Source : Site personnel de Boris Charmatz


En savoir plus : 

http://www.borischarmatz.org/

Monk, Meredith

Danseuse et chorégraphe fraîchement sortie du Sarah Laurence College, elle arrive à New York en 1964. Sa sensibilité et sa radicalité la conduisent vers les artistes qui mettent en scène des happenings inter-disciplinaires et vers le brillant et tapageur collectif de danseurs, musiciens et peintres qui avaient jailli sur la scène du Judson Dance Theater en 1961 - parmi eux Yvonne Rainer, Trisha Brown, Steve Paxton, Robert Rauschenberg. ces talents se refusent, comme Meredith Monk, à cloisonner les disciplines.

Son attirance pour l'Illusion, le mystère et la narration fragmentée, scella son appartenance aux Judsonites. Meredith, douée d'un sens musical très développé (elle a commencé le piano à l'âge de trois ans), mais affligée d'un manque de coordination corporelle dû à un problème de vision, s'enthousiasme pour ces cours.


Elle suit par la suite au Sarah Laurence College, un programme artistique multidisciplinaire qui lui ouvre des horizons nouveaux. En 1968, elle fonde une compagnie axée sur l'interdisciplinarité qui lui permettra de mettre en oeuvre ses compositions : The House Foundation. En 1978, elle créé l'ensemble vocal et se lance dans des contrepoints de plus en plus complexes. Meredith Monk apparaît comme "l'un des compositeurs les plus fascinants du moment" selon John Rockwell.


Source : CCN - Ballet de Lorraine, programme "La Nuit des Interprètes" 2007

  

En savoir plus : http://www.meredithmonk.org/

Fattoumi, Héla

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988.  Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi  prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les  propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création  contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.  

Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités.  De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du  corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser)  en mouvement.  Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie…  (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette,  2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque.  Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de  maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif,  faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par  une « énergie graphique ».  

Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004,  ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées  sur des sujets à forte tonalité sociétale.  Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze  (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la  Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde  arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA,  solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée  internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm,  Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa,  (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes  réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne  marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.  

Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse.  Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival  Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du «  Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son  Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de  la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et  compositeur suédois Peter von Poehl.  

Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité.  En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre.  En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra.  En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre  d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26  danseurs professionnels et amateurs.  En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils  investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des  Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.  

Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005)  Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à  remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les  cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels.  Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du  vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un  rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert  le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto  au Japon.  

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans  différentes instances à la promotion et à la défense de l’art  chorégraphique.  De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD  (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre  chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon.  De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres  Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric  Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence.  Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.  


Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.


Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot

BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.

SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.

• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.


En lien avec les musiques actuelles :
SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.


Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion

Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.


Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).

Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.

Lamoureux, Éric

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988.  Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi  prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les  propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création  contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
 

Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités.  De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du  corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser)  en mouvement.  Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie…  (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette,  2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque.  Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de  maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif,  faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par  une « énergie graphique ».
 

Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004,  ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées  sur des sujets à forte tonalité sociétale.  Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze  (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la  Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde  arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA,  solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée  internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm,  Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa,  (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes  réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne  marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
 

Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse.  Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival  Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du «  Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son  Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de  la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et  compositeur suédois Peter von Poehl.
 

Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité.  En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre.  En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra.  En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre  d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26  danseurs professionnels et amateurs.  En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils  investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des  Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
 

Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005)  Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à  remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les  cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels.  Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du  vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un  rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert  le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto  au Japon.
 

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans  différentes instances à la promotion et à la défense de l’art  chorégraphique.  De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD  (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre  chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon.  De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres  Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric  Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence.  Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
 

Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.


Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot

BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.

SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.

• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.


En lien avec les musiques actuelles :
SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.


Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion

Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.


Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).

Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.

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