Aller au contenu principal
Retour à la recherche
  • Ajouter à la playlist

Retrospective : 2011

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France) Bengolea, Cecilia (Argentina) Chaignaud, François (France) Malkovsky, François (Czech Republic) Harrell, Trajal (United States) Monteiro Freitas, Marlene (Cape Verde)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 2011

Numeridanse.tv 2015

Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France) Bengolea, Cecilia (Argentina) Chaignaud, François (France) Malkovsky, François (Czech Republic) Harrell, Trajal (United States) Monteiro Freitas, Marlene (Cape Verde)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 2011

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l'année 2011 et les productions de Boris Charmatz, Médéric Collignon, Cécilia Bengolea, François Chaignaud

Retranscription du texte :

2011, une grande année de danse sur le pont d'Avignon. Boris Charmatz, artiste associé, embarque sur le vaisseau amiral des festivals. Ça commence par des petits corps ballottés par de grands corps dans la Cour d'honneur.
Au Cloître des Carmes, le vent se lève dans les voiles. Deux chorégraphes font renaître la danse libre de François Malkovsky, chorégraphe et pédagogue épris d'antiquité. En son temps cette exultation du corps en mouvement avait beaucoup séduit Isadora Duncan.

Enfin, le navire vogue carrément, grâce à l'énergie d'un quatuor qui nous projette en pleine danse-fiction. Si en se baladant dans le New York des années 60, le voguing des houses gays, lesbiennes et transgenres des communautés black et latino était parti à la rencontre la post-modern dance, ça aurait donné quoi?
On vous avait prévenu, ça va secouer : passé les genres y'a plus de limites     
Et c'est cette année là que la Maison de la Danse met à flots la plateforme Numéridanse qui permettra de voir et revoir tous ces petits bijoux chorégraphiques.

Charmatz, Boris

Né à Chambéry (France), le 3 janvier 1973.


Formé à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Boris Charmatz est engagé par Régine Chopinot pour Ana (1990) et Saint-Georges (1991). En 1992, il est sollicité par Odile Duboc et rejoint la compagnie pour 7 jours/7 villes (1992), Projet de la matière (1993), Trois boléros (1996). Il participe en outre à la création de K de E d'Olivia Grandville et Xavier Marchand (1993). 


En 1992, il fonde l'association edna avec Dimitri Chamblas. Ensemble, ils écrivent et interprètent le duo À bras-le-corps (1993), puis signent Les Disparates (1994), solo bicéphale pour un danseur et une sculpture de Toni Grand. Boris Charmatz présente ensuite Aatt enen tionon (1996), pièce verticale pour trois danseurs, puis herses (une lente introduction) (1997), quatuor pour cinq danseurs et un violoncelliste sur des musiques d'Helmut Lachenmann. En 1999, il chorégraphie Con forts fleuve, sur des textes de John Giorno et des musiques d'Otomo Yoshihide. En 2002, il conçoit une pièce chorégraphique en forme de poupées russes, héâtre-élévision, spectacle réduit à un film, lui-même contenu dans un téléviseur présenté au sein d'une installation à l'attention d'un seul spectateur à la fois. Quatre ans plus tard, il propose avec Quintette Cercle (2006), une tranche de ce spectacle en version live. En 2006, il signe le trio régi qui réunit sur scène Julia Cima et lui-même autour de la figure de Raimund Hoghe. En 2008, La danseuse malade, en duo avec Jeanne Balibar, met en scène les textes de Tatsumi Hijikata, père fondateur de la danse butô. En 2009, un dispositif chorégraphique voit le jour à partir du livre Merce Cunningham, un demi-siècle de danse de David Vaughan. Conçu à la manière d'un flip-book chorégraphique, le livre en est sa partition. Elaborée en quelques jours, la performance adopte un titre différent suivant les équipes concernées : Roman Photo (étudiants, amateurs ou non danseurs), Flip Book (danseurs professionnels), 50 ans de danse (anciens interprètes de la Merce Cunningham Dance Company). En 2010, il crée Levée des conflits, pièce pour 24 danseurs et 25 mouvements. Artiste associé de l'édition 2011 du Festival d'Avignon, Boris Charmatz crée à la Cour d'honneur du Palais des papes enfant, pièce pour 9 danseurs et 26 enfants.


A partir de 1997, aux côtés d'Angèle Le Grand, il développe des projets très variés au sein de l'association edna. Ces propositions ont pour vocation de dessiner un espace ouvert à des essais multiples : sessions thématiques, réalisation de films (Les Disparates de César Vayssié, Horace Benedict de Dimitri Chamblas et Aldo Lee, Une lente introduction de Boris Charmatz), programmes Hors-série proposés par l'équipe d'edna (La chaise et Visitations de Julia Cima, Jachères de Vincent Dupont), production d'installations (Programme court avec essorage), organisation d'expositions (Complexe, Statuts), et de projets transdisciplinaires (Ouvrée - artistes en alpages, Entraînements-série d'actions artistiques, Facultés, Education).


Si Boris Charmatz signe une série de spectacles qui feront date, l'ensemble des projets produits au sein de l'association edna rencontre également un large public au niveau national, européen et international.


De 2002 à 2004, dans le cadre d'une résidence au Centre national de la danse à Pantin, il développe le projet Bocal, école nomade et éphémère. Professeur invité à l'Universität der Künste (Berlin), il collabore à l'élaboration d'un nouveau cursus en danse qui voit le jour en 2007. 


Boris Charmatz participe régulièrement à des soirées d'improvisation (avec Médéric Collignon, Saul Williams, Archie Shepp) et poursuit son activité d'interprète notamment dans boléro 2 d'Odile Duboc.


En 2003 Boris Charmatz cosigne avec Isabelle Launay : Entretenir/à propos d'une danse contemporaine (coédition Centre national de la danse/ Les Presses du Réel), dont la traduction anglaise a été publiée en mai 2011 sous le titre undertraining / On A Contemporary Dance (éd. Les Presses du Réel). En avril 2009 Boris Charmatz signe Je suis une école aux Editions Les Prairies Ordinaires, ouvrage en forme de journal de bord qui relate l'aventure que fut Bocal.


Directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne depuis janvier 2009, Boris Charmatz propose de le transformer en un Musée de la danse d'un genre nouveau. Un manifeste est à l'origine de ce musée qui a déjà accueilli les projets "préfiguration", "expo zéro", "héliogravures", "rebutoh", "Grimace du réel", "service commandé", "brouillon", "Jérôme Bel en 3 sec, 30 sec, 3 min, 30 min, 3 h", "Petit Musée de la danse", "Rétrospective" par Xavier Le Roy et s'est déplacé à Avignon, Saint Nazaire, Singapour, Utrecht, et New York.


Il crée la pièce manger à la Ruhrtriennale en Allemagne le 23 septembre 2014, danse de nuit dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève en 2016, puis 10 000 gestes en 2017 à la Volksbühne de Berlin.


Source : Site personnel de Boris Charmatz


En savoir plus : 

http://www.borischarmatz.org/

Bengolea, Cecilia

Née à Buenos-Aires, Cecilia Bengolea se forme aux danses urbaines et poursuit des études de danse anthropologique auprès d’Eugenio Barba avant d’étudier la philosophie et d’histoire de l’art à l’Université de Buenos-Aires. En 2001, elle s’installe à Paris et suit la formation Ex.e.r.c.e. à Montpellier, dirigée par Mathilde Monnier. En 2011, Cecilia Bengolea co-réalise deux courts-métrages en dialogue avec l’œuvre de Levi-Strauss Tristes Tropiques : La Beauté (tôt) vouée à se défaire avec Donatien Veisman et Cri de Pilaga avec Juliette Bineau. Cecilia Bengolea performe la danse comme une sculpture animée, avec la possibilité de devenir objet et sujet en même temps. Elle collabore régulièrement avec les artistes Dominique Gonzalez-Foerster, Monika Gintersdorfer, Knut Klassen ainsi qu’avec les artistes spécialistes du dancehall Damion BG Dancerz et Joan Mendy.

En 2016, Cecilia Bengolea est commissionnée par l’ICA à Londres pour la première édition de Art Night et présente au Covent Garden Market une installation vidéo à l’intérieur d’un dispositif constitué de miroirs holographiques ainsi qu’une performance participative de dancehall en collaboration avec la ballerine Erika Miyauchi et l’artiste dancehall Damion BG Dancerz. En collaboration avec l’artiste anglais Jeremy Deller, elle co-réalise le film RythmAssPoetry, commissionné par la Biennale d’art contemporain de Lyon 2015. Ensemble, ils tournent leur second film en Jamaïque, Bombom’s Dream, commissionné par la Hayward Gallery de Londres et la Biennale d’art contemporain de Sao Paulo 2016.

Source: Site de la compagnie Vlovajob Pru

En savoir plus

vlovajobpru.com

Chaignaud, François

Né à Rennes, François Chaignaud étudie la danse depuis l'âge de 6 ans.  Il est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de  Paris et collabore ensuite auprès de plusieurs chorégraphes, notamment  Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Dominique Brun. Depuis He's One that Goes to Sea for Nothing but to Make him sick (2004) jusqu'à Думи мої  (2013), il crée des performances, dans lesquelles s'articulent danses  et chants, dans les lieux les plus divers, à la croisée de différentes  inspirations. S'y dessinent la possibilité d'un corps tendu entre  l'exigence sensuelle du mouvement et la puissance d'évocation du chant,  et la convergence de références historiques hétérogènes – de la  littérature érotique (Aussi Bien Que Ton Cœur Ouvre Moi Les Genoux, 2008) aux arts sacrés.

Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault : le  féminisme à l’épreuve (1898-1905). Cette curiosité historique le conduit  à initier des collaborations diverses, notamment avec la légendaire  drag queen Rumi Missabu des Cockettes, avec le cabarettiste Jérôme Marin  (Sous l'ombrelle, 2011, qui ravive des mélodies oubliées du début du vingtième siècle), avec l'artiste Marie Caroline Hominal (Duchesses,  2009), avec les couturiers Romain Brau et Charlie Le Mindu, avec le  plasticien Theo Mercier, avec le photographe Donatien Veismann…
Il poursuit actuellement une recherche sur les répertoires de polyphonies (géorgiennes, préchrétiennes et médiévales).


Source : CCN Ballet de Lorraine

En savoir plus : http://www.vlovajobpru.com 

Malkovsky, François

Né en 1889, en Tchécoslovaquie, élevé au contact de la nature et dans un  milieu sensible à l’art et la musique, il se destine à une expression  artistique. Entre 1912 et 1925, il vit danser Isadora Duncan et cette rencontre fut décisive pour lui :  “ Elle m’a montré ce qu’il fallait chercher”. Il dira à sa mort : “ Celle dont la danse n’était que Prière, Amour, Joie, ne dansera plus.”

Selon Malkovsky, la danse est un chemin pour trouver ce Rythme universel qu’est l’onde, vibrant dans tout l’univers et en toutes choses, ainsi que l’harmonie et la connaissance.


Source : Danselibrenaturelle.com

Harrell, Trajal

Trajal Harrell est un chorégraphe basé à New York qui travaille beaucoup à l’international. Il est reconnu pour sa série de pièce intitulée Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church qui réimagine une rencontre entre la danse post-moderne et le Voguing. Le format large de la série, Antigone Sr., a gagné le Bessie Award pour la meilleure production en 2012. A l’automne de la même année, il présente la dernière pièce de la série Judson Church is Ringing in Harlem (Made-to-Measure)/Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church. Trajal Harrell prépare en ce moment une pièce plus courte pour le Ballet Cullberg et un nouveau projet pour huit interprètes, The Ghost of Montpellier Meets Samurai, qu’il a présenté en avant première lors du Festival Montpellier Danse en 2015. Il a également créé la première pièce d’une nouvelle série sur le Butô à partir de la pratique du Voguing. Cette création, Used, Abused and Hung Out to Dry, a été présentée au MOMA en février 2013.

Monteiro Freitas, Marlene

Interprète pour de nombreux chorégraphes, dont Boris Charmatz ou Emmanuelle Huynh, Marlene Monteiro Freitas crée depuis 2006 des pièces peuplées de créatures fantastiques et animales, à l’image du solo Guintche ou du projet Paraiso, collection particulière de ses hybridations.

Our themas and videos suggestions

Aucun Résultat

En naviguant sur ce site, vous reconnaissez et acceptez l'usage de cookies pour faciliter votre navigation.
Vous pouvez bloquez ces cookies en modifiant vos paramètres de sécurités de votre navigateur ou en cliquant surce lien.
J'accepte En savoir plus