The Art of Urban Dance
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Robitzky, Niels "Storm" (Germany)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2006
Producteur vidéo : Collectif The Art of Urban Dance;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
The Art of Urban Dance
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Robitzky, Niels "Storm" (Germany)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2006
Producteur vidéo : Collectif The Art of Urban Dance;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
The Art of Urban dance
Plutôt que de présenter une simple performance artistique, Storm a choisi de raconter l'histoire du hip-hop d'une manière originale. Il réunit huit danseurs de Paris, Berlin et Perpignan dans un projet collectif : "The Art of Urban Dance". Cette pièce remonte le temps pour explorer les différents styles qui ont influencé la danse urbaine.
Dans une mise en scène pédagogique, Storm commente lui-même sa leçon sur un écran situé au fond du théâtre, en posant des questions à ses danseurs sur scène. En une chorégraphie couplée à une projection du réalisateur Herman Haag, les danseurs, dirigés par Storm, mettent en mouvement les distinctions, les origines et les inspirations des quatre styles de danse urbaine les plus connus : le locking, le popping, le b-boying et le housedance. Des danses complexes qu'ils ont étudiées au cours des vingt dernières années.
Un spectacle à la fois ludique et didactique, applaudi dans le monde entier. Le collectif : Les mouvements, l'énergie, l'attitude et la grâce de ces styles parlent d'eux-mêmes.
Source : Dossier de presse, Biennale de la Danse 2006
Robitzky, Niels "Storm"
Niels Robitzky, alias Storm, est né dans le nord de l'Allemagne. Dans les années 1980, il apprend le hip-hop en autodidacte et commence à parcourir le monde avec sa formation Battle Squad. De 1992 à 1995, il fait ses débuts sur scène avec la formation Ghettoriginal. Installé à Berlin depuis 1993, il fonde en 1996 avec Nathalie “Jazzy Lee” Robitzky la compagnie The Storm & Jazzy Project, dont les créations chorégraphiques sillonnent les théâtres et les festivals européens pendant de nombreuses années. Storm réalise de nombreuses chorégraphies, notamment "X-Pos-Yos-Elf" pour la cérémonie d'ouverture de l'Expo 2000 à Hanovre. Il collabore régulièrement avec des metteurs en scène (Le Festin d'Alain Milianti), des danseurs hip-hop, des musiciens (Ray Lema) ou des chorégraphes du monde entier (Brésil, Côte d'Ivoire, etc.). Depuis 2000, Storm réalise des tournées et des projets de coopération culturelle avec les réseaux du Goethe Institut et des Centres culturels français dans le monde. C'est dans ce cadre qu'il débute, en 2001, une collaboration avec la compagnie brésilienne Discípulos do Rítmo et crée "Ta Limpo", création suivie d'une tournée en Argentine et en Europe. Il récidive en 2006 et crée "Geometronomics". En 2001, il décide de travailler sur lui- même et crée "Solo For Two" pour Suresnes Cités Danse. Depuis lors, cette pièce est présentée dans de nombreux pays en Europe, en Amérique latine, en Asie, en Australie et en Amérique du nord. En 2003, il crée avec la compagnie Pyro (qui compte parmi ses partenaires français Kane-Wüng et le danseur Nasty) "Slippin' & Slidin'", chorégraphie alliant technicité et vidéo. En 2004, il dirige huit danseurs de trois pays européens pour la conception collective de "The Art of Urban Dance", spectacle mêlant virtuosité technique et approche pédagogique. En 2004, il a aussi brillé dans le film de hip-hop allemand "Status yo" en jouant un pompiste. En 2010, il a joué son propre personnage dans le film de danse "Berlin dance Battle 3d".
Sources : Dossier de presse Biennale de la Danse ; Site de Stormdance
En savoir plus
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
The Art of urban dance
Direction artistique / Conception : Niels "Storm" Robitzky
Chorégraphie : Collectif The Art of Urban Dance
Interprétation : Collectif The Art of Urban Dance
Musique additionnelle : Storm
Conception vidéo : Hermann "her-man" Haag
Lumières : Jean-Yves Desaint-Fuscien
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Moov'n Aktion avec le partenariat de Initiatives d'artistes en danses urbaines
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, Biennale de la Danse
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Pourquoi je danse ?
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La petite histoire de Numeridanse
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.