Aléa [CNSMDL]
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kelemenis, Michel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Kelemenis & cie / KLAP Maison pour la danse
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Aléa [CNSMDL]
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kelemenis, Michel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Kelemenis & cie / KLAP Maison pour la danse
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Aléa / CNSMDL
Interprétation Le Jeune Ballet du CNSMD
« Aléa » intègre dès sa conception l'hypothèse de corps différents, différemment engagés dans la danse comme dans l'existence. C'est originellement un quatuor, créé en 2005 lors de Danse à Aix, pour relever le défi de la rencontre Talents-danse articulée sous forme de concours par l'Adami. 3 chorégraphes créent chacun une pièce de 20 minutes pour 4 lauréats de formations différentes (théâtre, danse, cirque). Kelemenis les met en scène dans la malice d'une circulation tressée.
La pièce est adaptée en 2006 pour 7 danseurs du CNSMD de Lyon. La danse s'étoffe et le nombre accru de danseurs multiplie la dynamique de l'écriture. Elle est transmise en 2007 aux danseurs de la formation professionnelle en danse contemporaine Coline d'Istres, puis à la Beijing Modern Dance Company dans le cadre du programme de coopération Croisements piloté par l'Ambassade de France à Pékin. A chaque reprise, Aléa connaît des adaptations aux corps et aux techniques que proposent les nouveaux danseurs. C'est en 2009 la première fois qu'une pièce créée par le chorégraphe hors de la compagnie est intégrée à son répertoire.
Source : Programme de salle Maison de la Danse de Lyon
Dernière mise à jour : Janvier 2011
Kelemenis, Michel
Michel Kelemenis
Danseur et chorégraphe français né en 1960.
Enfant gymnaste, Michel Kelemenis commence la danse à Marseille à l’âge de 17 ans. Dès 1983, il est interprète au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier auprès de Dominique Bagouet et écrit ses premières chorégraphies, dont Aventure coloniale avec Angelin Preljocaj en 1984. Lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs en 1987, il fonde la même année Kelemenis&cie.
En 1991, il est lauréat de la Bourse Léonard de Vinci, et du Fonds japonais Uchida Shogakukin, et l’année suivante lauréat Beaumarchais pour la création de Cités citées. Son parcours est distingué : il est nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2007 et promu Officier des Arts et des Lettres en 2013. Ses nombreuses pièces (plus de 60 dont une quarantaine pour sa compagnie) sont présentées à travers le monde. Amoureux du mouvement et des danseurs, de ces instants exceptionnels où le geste bascule dans le rôle, Michel Kelemenis articule ses créations autour de la recherche d’un équilibre entre abstraction et figuration.
Quelques œuvres saillantes : Les solos Faune Fomitch (1988), Clin de lune (1993) & Kiki la rose (1998), Vaste ciel (1990), Image & Anthère (1994), Le Paradoxe de la femme-poisson (1998), 3 poèmes inédits (2001), Besame mucho (2005), le triptyque Aléa, Viiiiite, Disgrâce (2010), Siwa (2013)…
Longtemps qualifié de sensuel abstrait, le chorégraphe accorde à la musique une place essentielle, notamment en sollicitant des œuvres originales. Son travail aborde parfois des thèmes reliés à l’actualité (l’amour par temps de sida, la violence terroriste, le bouleversement environnemental…). Il est aussi scénographe de nombre de ses pièces.
Fort d’une exploration de la danse comme langage, le chorégraphe s’intéresse à l’éloquence du geste et aborde la narration à travers notamment La Barbe bleue en 2015 ou les spectacles en direction de l’enfance, la jeunesse et les familles : L’Amoureuse de Monsieur Muscle (2008), Henriette & Matisse (2010), Rock & Goal (2016) et LÉGENDE, création 2021 de la compagnie. Une couleur expressionniste s’invite dans les œuvres récentes : COUP DE GRÂCE (2019), ou le solo riposte à la crise sanitaire, L’Ingénue sorcière (2020).
Pour son style personnel, qui allie finesse et performance, Michel Kelemenis est sollicité par les compagnies de ballets : de l’Opéra national de Paris (Sélim – 1995 & Réversibilité – 1999), de Genève (notamment Tout un monde lointain – 1997, Cendrillon – 2009 & Le Songe d’une nuit d’été - 2013), de l’Opéra national du Rhin (L’Ombre des jumeaux – 1999, Une Lumière froide pour éclairer nos [JEUX] – 2001 & Le Baiser de la fée – 2011), du Nord ou le Ballet National de Marseille (TATTOO – 2007 & Le Sixième pas – 2012).
À l’Opéra de Marseille, il met en scène en 2000 le drame lyrique et chorégraphique L’Atlantide de Henri Tomasi. Il participe aux créations du Festival d’Aix-en-Provence, en 2003 auprès de Klaus-Michaël Grüber et Pierre Boulez, et en 2004 auprès de Luc Bondy et William Christie.
Des missions régulières, portées par l’Institut Français à Cracovie, Kyoto, Johannesburg, Los Angeles, en Inde, en Corée et en Chine, naissent des projets de formation, de création et d’échange, de façon toujours bilatérale, avec des artistes d’expressions différentes et des compagnies étrangères. De nombreuses actions croisant création et pédagogie sont menées au sein de formations supérieures et professionnelles, à l’attention desquelles le chorégraphe élabore la formation CROSSINGS en Afrique du Sud en 2010, puis à Marseille le Carrefour artistique biennal BOUGE en 2016.
L’ouverture du Studio/Kelemenis en 1999 marque une nouvelle étape d’engagement pour le développement de l’Art de la danse dans la métropole phocéenne. Le chorégraphe fonde le Festival de création Question de danse en 2006. La dynamique de partage de l’espace, d’abord complémentaire, puis supplémentaire et indispensable, rend viable et audible le besoin d’un équipement complet dédié.
En octobre 2011, à son initiative et suivant le programme de Michel Kelemenis, KLAP Maison pour la danse à Marseille, nouvel équipement de 2000 mètres carrés dédié à l’Art de la danse et sa visibilité permanente est inauguré. Aussitôt, KLAP amplifie les actions fondamentales de Kelemenis&cie autour du cœur battant de la création : soutien aux auteurs et aux compagnies, partage artistique éducatif, accès aux métiers, coopération et culture chorégraphique. Le chorégraphe initie le temps fort festivAnges – de la danse pour l’enfance et la jeunesse en 2014, et le festival + DE GENRES en 2018. La programmation Une Saison de danse à Marseille présente annuellement plus de soixante compagnies, entre région et Europe.
En 2017 Kelemenis&cie fête ses 30 ans de création, et en 2021 les 10 ans de KLAP Maison pour la danse, que le chorégraphe dirige depuis son ouverture.
Au répertoire de la compagnie, saison 2021-2022 :
COUP DE GRÂCE, L’INGÉNUE SORCIÈRE, LÉGENDE, ViiiiiTE, REFLET (2017), ROCK & GOAL
Création 2022 :
MAGNIFIQUES
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Le jeune ballet | CNSMD
Année de création: 1985
La création du département danse du CNSMD de Lyon fut le fruit d'une réflexion due, pour une large part, à l'analyse et la volonté d'Igor Eisner et aux études de préfiguration de Léone Mail. Le premier, Igor Eisner comprit la nécessité d'inscrire l'enseignement supérieur de la danse au cœur de nos institutions. De façon prémonitoire, la création du CNSMD de Lyon, quelques années plus tôt, avait vu la mise en place de cursus plus ouverts, enrichis de disciplines complémentaires, engageant l'enseignement musical supérieur vers une modernité nouvelle.
Ainsi, le CNSMD de Lyon devenait le lieu idéal pour la création du premier département danse, acquise en 1985. Sous l'impulsion donnée par Didier Deschamps, le département n'allait cesser de se développer jusqu'à son installation, en 1992, dans ses nouveaux locaux, au 3e étage du Grenier d'Abondance, à quelques mètres du département musique. C'est dans cette idéale perspective de la mise à disposition d'un véritable lieu et outil de travail que Philippe Cohen arrivait à Lyon pour succéder à Didier Deschamps en septembre 1990. Depuis, le département n'a eu de cesse de préserver le souffle donné par Igor Eisner et Didier Deschamps : aller de l'avant, ne reposer sur aucune certitude, demeurer en questionnement permanent, en prise directe avec les besoins liés à l'enseignement de l'art chorégraphique. Faire face à un tel enjeu est le travail d'une équipe; chaque personne qui en a fait partie depuis 1985 a contribué à l'épanouissement de ce département, comme l'ensemble de l'équipe pédagogique et administrative du CNSMD de Lyon. Grâce aux moyens qui ont été donnés au département danse, nous avons franchi les étapes d'une croissance rapide. L'équipe actuelle dirigée par Jean-Claude Ciappara depuis 2003 est une équipe jeune réunie non seulement pour son savoir pédagogique, mais aussi pour sa capacité à partager et enrichir la question du devenir de notre enseignement.
Ensemble nous avons développé une politique d'ouverture. En puisant dans la richesse du passé pour trouver les forces de l'avenir, nous avons analysé la teneur de notre enseignement pour répondre au mieux aux exigences de modernité que réclame la formation des interprètes de demain. En s'attachant à cette notion d'équipe, c'est un creuset protecteur et formateur que nous avons tenté de construire afin de développer techniquement, artistiquement et humainement chacun des jeunes danseurs dont nous avons la charge, de les amener progressivement au seuil de leur vie d'adultes et d'artistes, forts dans leur conviction et leur autonomie, exigeants envers eux-mêmes comme envers la profession.
Source : Programme de salle Maison de la Danse
En savoir plus : cnsmd-lyon.fr
Aléa / CNSMDL
Chorégraphie : Michel Kelemenis - Création " Talents danse ADAMI " Danse à Aix 2005, adaptation pour le Jeune Ballet 2006-2007
Interprétation : Blandine Béchaux, Fanny Bonneau, Sandrine Monin, Marie Papon, Bérengère Valour, Baptiste Coissieu, Antoine Roux-Briffaud
Musique originale : Christian Zanési / Saphir, Sillons, Silences
Conception vidéo : Réalisation vidéo Charles Picq
Lumières : Michel Kelemenis
Costumes : Philippe Combeau, Christiane Crochat
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
James Carlès
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Danses noires
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.