Ondes de choc
2000 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Plassard, Denis (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Ondes de choc
2000 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Plassard, Denis (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Ondes de choc
« Là-bas, si j'y suis », j'y danse… 5 émissions de Daniel Mermet chorégraphiées
L'univers de Denis Plassard mêle intimement danse et mots : chorégraphies parlées ou mises en scène dansées, le texte et le mouvement s'imbriquent et créent une singulière alchimie. Le rapport entre le texte et la danse se nourrit de décalages et de clins d'œil.
Cette pièce s'articule autour d'extraits de la célèbre émission de France Inter présentée par Daniel Mermet « Là-bas, si j'y suis ». Les sons, les témoignages, les murmures s'invitent pour une danse avec humour et tendresse. La réalité, sordide, émouvante ou risible vient caresser ou bousculer les danseurs. Ils suivent le flux des paroles, et surfent sur ses vagues d'émotion.
Source : Maison de la Danse
Plassard, Denis
Denis Plassard a commencé à danser sur un malentendu : emmitouflé dans du papier crépon pour le spectacle de fin d'année de son école maternelle, il était persuadé que les pas avaient une signification et que l'assemblage de ces pas construisait des phrases qui racontaient une histoire... Depuis cette époque, une question (un peu décalée pour un danseur/chorégraphe) le hante : que signifie le mouvement ? Que dit-on en bougeant ?
Après une formation en danse classique et contemporaine au Conservatoire National de Région puis au CNSMD de Lyon, il danse pendant deux saisons avec la Compagnie de la Place Blanche (Josette Baïz - Aix en Provence).
En 1990, Denis Plassard crée le solo "Propos" qui donnera son nom à la compagnie qu'il fonde l'année suivante.
Dès ses débuts, il tente de tisser des liens dynamiques entre la parole et le mouvement et explore la question du sens et le rapport entre le texte et le geste ("Propos Solo", "Pour Voir, "D4", "Issue de secours", "Anecdote", "En Pièces"...). Dans "Ondes de choc" puis dans "Parloir", "Discours", "Camping" ou encore "Rites", il prolonge sa recherche autour de la parole. Les mises en scène du "Terrier" de Kafka et de "Chalet 1" d'André Baillon lui permettent de mettre en mouvement des comédiens dans des partitions millimétrées.
Qu'elle soit enregistrée, déclamée ou chantée, compréhensible ou non, la parole est un élément important du travail du chorégraphe.
Son écriture chorégraphique se nourrit du décalage et n'hésite pas à utiliser le ressort de la dérision et de l'humour. Tenace (sur ses questions d'enfant) et curieux, il recherche inlassablement les frottements, les rencontres avec des esthétiques et des univers différents.
Pour "Elle semelle de quoi ? (Carmen)" et "L'affaire de la rue de Lourcine", il travaille avec des danseurs hip-hop ; les objets et personnages de Michel Laubu du Turak accompagnent les quatre chorégraphies de L.O.U.P... Artiste invité au CNAC à Châlons-en-Champagne, il y travaille avec les étudiants-circassiens et de cette collaboration naît "ZOOO", spectacle créé sous chapiteau. En 2008, il réunit des interprètes issus de ces aventures indépendantes (danseurs contemporains, circassiens et danseurs hip-hop) pour la création "DéBaTailles".
Le jeune public n'est pas oublié, avec le spectacle d'ombre "Danlécoin" et le jeu de manipulation verbale "Suivez les instructions".
La recherche autour de la manipulation et du dédoublement constitue un autre axe important : sous la forme d'un solo pour un danseur bicéphale dans "Derrière la tête" ou celle d'un spectacle roman-photo avec "Les cadavres se regardent dans le miroir", ou encore par le truchement de la magie dans "Encore quelques illusions".
Denis Plassard explore encore le thème de la manipulation dans une trilogie, dont le premier volet est un conçu pour le jeune public : "Suivez les instructions". Le cycle se poursuit avec une chorégraphie pour marionnettes et danseurs manipulateurs, et se clot avec un solo sur l'opéra "Macbeth" de Verdi : un danseur équipé de capteurs de mouvements anime en direct tous les personnages de l'opéra.
De Kafka à Daniel Mermet, de Bizet à Labiche, des planches à la piste, les idées se bousculent et les genres se rencontrent : hip-hop, vaudeville, cirque, musique classique ou électronique, danse et textes.
Source : Site de la companie Propos
En savoir plus : compagnie-propos.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Ondes de choc
Chorégraphie : Denis Plassard
Interprétation : Cie propos
Lumières : Jean Tartaroli
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse - 2000
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La Maison de la Danse de Lyon
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