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Epreuves de danse 2016. Danse classique. Variation n°5. Garçon, 2ème option

Epreuves de danse 2016. Danse classique. Variation n°5. Garçon, 2ème option

Epreuves de danse 2016. Danse classique. Variation n°5. Garçon, 2ème option

Ministère de la Culture et de la Communication
Direction générale de la création artistique


Le DVD des épreuves de danse 2016, sa notice d’accompagnement et le CD sont conçus comme un outil pédagogique qui doit permettre à chaque professeur de transmettre les danses dans le contexte d’une culture chorégraphique.
Aussi, la notice d’accompagnement du DVD présente-t-elle pour chaque chorégraphe, pour chaque musicien, une note biographique qui permettra aux professeurs de situer, auprès de leurs élèves, les auteurs et les interprètes.
Par ailleurs, il est particulièrement recommandé de prendre connaissance des commentaires relatifs à chacune des danses.
Des chorégraphes reconnus aux professeurs des établissements du secteur public ou du secteur privé, l’éventail des approches chorégraphiques témoigne de la diversité des approches pédagogiques qui sont ou qui peuvent être entreprises. Les variations de fin de cycle 1 et 2 peuvent faire l’objet d’une adaptation technique de la part des professeurs qui ont une connaissance approfondie de leurs élèves et recherchent pour eux, l’engagement corporel le plus juste. Les variations de fin de cycle 3, DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT, sont des extraits de répertoire et doivent, à ce titre, en respecter l’écriture artistique. Par ailleurs, certaines variations peuvent être dansées indifféremment par un garçon ou une fille, selon le choix de l’élève, du candidat ou du professeur.

DANSE CLASSIQUE

Variation n° 5
Fin du 3ème cycle, DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT
garçon – 2ème option
(reprise 2015)
Chorégraphe : August BOURNONVILLE
Transmetteur : Guy VAREILHES
Compositeurs : Edvard HELSTED et Holger Simon PAULLI
Interprète musical : Sylvain GRIOTTO
Danseur : Niccolo BALOSSINI

August BOURNONVILLE (1805-1879)

Né à Copenhague, fils du danseur et maître de ballet danois Antoine Bournonville, il entre à l'école de danse
du Théâtre royal danois où il est formé par son père et par le maître de ballet italien Vincenzo Galeotti. De 1824 à 1830, il se perfectionne auprès des maîtres français Pierre Gardel et Auguste Vestris. Il débute à l’Opéra de Paris en 1826 et est engagé comme premier remplaçant de demi-caractère. En 1830, il retourne à
Copenhague : il sera premier danseur (jusqu’en 1848) mais également maître de ballet et chorégraphe du Théâtre royal (jusqu’en 1877).
Entre-temps, il quittera ce poste en 1855-56 pour aller exercer les fonctions de maître de ballet à l’Opéra de Vienne et de 1861 à 1864 pour assurer la direction artistique du Théâtre royal suédois. S’il reste fidèle à la danse élégante et harmonieuse que lui ont enseignée les maîtres français, il développe un romantisme optimiste qui se démarque quelque peu de celui plus tourmenté de ses contemporains européens.

Guy VAREILHES
Né à Béziers en 1949, il y débute ses études chorégraphiques qu’il poursuit au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où il obtient un premier prix en 1969. Admis en 1ère division de l’école de danse de l’Opéra national de Paris, puis engagé en 1970 dans le Ballet de ce théâtre, il gravit les échelons de la hiérarchie jusqu’au grade de Sujet, ce qui lui permet d’aborder des rôles de soliste. La Direction, après lui avoir confié des classes dans le Ballet, le désigne comme répétiteur de jeunes danseurs pour le concours international de danse de Varna. Il enseigne et remonte des extraits du répertoire dans différentes écoles et Junior Ballets. Par ailleurs, il signe plusieurs chorégraphies, à l’intention de danseurs professionnels.
Titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de danse classique et du diplôme pédagogique de l'école de danse de l’Opéra national de Paris, il s’oriente vers la pédagogie, se forme à l’enseignement en
direction de publics différenciés et dirige un conservatoire de danse en région parisienne jusqu’en 1992.
De 1992 à 2006, puis de 2012 à 2014, il est inspecteur de la création artistique – spécialité danse – au ministère chargé de la culture. De septembre 2006 à juillet 2012, il enseigne la danse classique au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris : professeur principal des garçons de DNSP-1 (diplôme national supérieur professionnel de danseur-1ère année), il y transmet également le répertoire et assure le suivi de l'insertion professionnelle des étudiants.

Edvard HELSTED (1816-1900)
Violoniste et compositeur danois, il est employé dans la chapelle royale de 1838 à 1869, tout d’abord comme membre de l’orchestre, puis, à partir de 1863, comme chef d’orchestre assistant et répétiteur, mais il démissionne en 1869 pour raisons de santé.
De 1869 à 1890, il enseigne au conservatoire de musique. Il devient chevalier de Dannebrog en 1866, et professeur titulaire en 1890.
Après avoir composé des chansons dans sa jeunesse, il compose des musiques de ballet pour August Bournonville : Fantasiens, Le toréador, Napoli (avec Niels Gade et Holger Simon Paulli), Kirsten Arrow, Old Memories, Psyché et Fête des fleurs à Genzano (avec H.S. Paulli). Il compose en outre la musique de scène de L’oiseau dans le poirier par Hans Christian Andersen, et du vaudeville Un voyage à l’armée.


Holger Simon PAULLI (1810-1891)
Chef d’orchestre et compositeur danois, il commence par l’apprentissage du violon auprès de Noël Schall. Puis il rejoint l’Orchestre royal danois dont il devient le chef d’orchestre en 1864.
Parallèlement, il dirige l’Orchestre de la Cecilia Foreningen, et prend la direction du Conservatoire de Copenhague (1866). Grâce à ses directions de Lohengrin et des Maîtres chanteurs de Nürenberg, il contribue grandement à la diffusion de l’oeuvre de Richard Wagner au Danemark. Le 3 avril 1869, il dirige l’Orchestre royal danois au Casino Concert Hall de Copenhague à l’occasion de la première mondiale du Concerto pour piano en la mineur d’Edvard Grieg (soliste : Edmund-Neupert). Il laisse derrière lui un opéra, treize ballets, une ouverture, des pièces pour violon et des lieder.


Sylvain GRIOTTO
Il étudie le piano au Conservatoire national de région de Montpellier et entre dans la classe de composition de ce même conservatoire ainsi qu’en harmonie, écriture, contrepoint et orchestration. Il poursuit ses études au Conservatoire supérieur de musique de Paris et obtient, en octobre 2003, le prix de Composition. Il exerce le métier de pianiste en accompagnant des chanteurs ainsi que des classes de danse classique et contemporaine, notamment au CNSMDP depuis 2003.
De 2007 à 2011, Il a enseigné la composition au CFMI de Tours, ainsi que l’accompagnement chorégraphique au CNSMDP. Il compose des musiques instrumentales (du duo d’instruments à l’orchestre) ainsi que des pièces électroacoustiques et des chansons. Il collabore en tant que pianiste avec des artistes tels que Benoît Guivarch (Carp), Babet (Dionysos) et, dans la mise en scène de Juliette Deschamps au Théâtre de la Bastille à Paris, avec Rosemary Standley (Moriarty).

COMMENTAIRE RELATIF A LA VARIATION N° 5
Extrait de Napoli (acte III – Pas de six – 2e variation homme)
Chorégraphe : August Bournonville
Compositeurs : Edvard Helsted et Holger Simon Paulli
Transmetteur : Guy Vareilhes
Danseur : Niccolo Balossini
Pianiste : Sylvain Griotto
Recommandations pour l’interprétation de la variation :
• Dans ce fleuron de la danse classique, joie, enthousiasme, plaisir de l’envol et du parcours seront équilibrés et magnifiés par une grande précision des formes, des orientations et des directions en relation avec un haut du corps à la fois organique et académique, mesuré, élégant et naturel.
• Aucun aléa dans la relation musique – danse : pulsation et rythme de la danse illustreront ceux de la musique et vice-versa.
• Les crispations et les blocages seront évités au bénéfice d’un mouvement aéré et continu.
• Les glissades qui précèdent un petit jeté ne seront pas sautées mais suspendues.
• Il conviendra de respecter la position « bras bas », dans les pas où elle est utilisée ; cette position de bras ressemble à la position dite « préparatoire », mais ne sert pas qu’à se préparer : les bras (arrondis) y sont portés un peu plus écartés et confortent l’aplomb du corps. Caractéristique du style d’August Bournonville, cette absence apparente de participation des bras met en valeur la précision du travail des jambes et invite à soigner particulièrement épaulements et orientations.
* * *
NAPOLI
Ballet en 3 actes
Livret et chorégraphie : August Bournonville
Musique : Actes I et III : Edvard Helsted et Holger Simon Paulli ; acte II : Niels Gade
Création : 29 mars 1842 au Théâtre royal de Copenhague par le Ballet royal danois Partie pêcher en mer avec Gennaro, Teresina se noie à la suite d’une violente tempête. Désespéré, Gennaro invoque la madone et se lance à la recherche de sa fiancée. Il la retrouve dans la Grotte bleue, transformée en naïade obéissante sous la coupe de Golfo, puissant esprit de la mer qui, contre son gré, lèvera le sortilège et laissera partir les amoureux. À l’acte III, le mariage est célébré, à grand renfort de danses. La variation proposée fait partie de celles-ci, et plus précisément du pas de six dont on peut considérer que la chorégraphie, régulièrement transmise de génération en génération, nous est parvenue dans son état quasi-originel.
Guy VAREILHES

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