La Bayadère
2014 - Réalisateur-rice : Massip, Vincent
Chorégraphe(s) : Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : Telmondis
La Bayadère
2014 - Réalisateur-rice : Massip, Vincent
Chorégraphe(s) : Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : Telmondis
La Bayadère
La Bayadère est un ballet en trois actes et sept tableaux chorégraphié par Marius Petipa sur une musique de Léon Minkus. Sa création a eu lieu le 23 janvier 1877 au Théâtre Bolchoï Kamenny de Saint-Pétersbourg. Œuvre phare de Marius Petipa, La Bayadère ou les amours contrariées du guerrier Solor et de la danseuse Nikiya, reste longtemps inconnue en Occident.
La Bayadère a été plusieurs fois remaniée au gré des représentations. Dès 1900 par Petipa lui-même, mais aussi par Alexandre Gorski et Vassili Tikhomirov, en 1904, pour le Ballet du Théâtre Impérial du Bolchoi à Moscou. Agrippina Vaganova en donne sa version pour le Ballet du Kirov en 1932. En 1941, c'est au tour de Vakhtang Chabukiani assisté du chorégraphe Vladimir Ponomaryov de revoir le ballet pour le Kirov. Rudolf Noureev revisite la scène du "Royaume des Ombres" pour le Royal Ballet en 1963 suivi par Natalia Makarova qui donne sa version de cette même scène à l'American Ballet Theatre en 1974 et 1980. Rudolf Noureev remanie par la suite le ballet intégral pour l'Opéra national de Paris en 1992. C'est cette version qui est toujours interprétée dans le cadre de cette prestigieuse maison. Enfin, en 2001, Sergei Vikharev revient au ballet tel qu'il a été revu par Petipa en 1900.
La version originale en trois actes et une apothéose (4e acte) finale, met en scène, en Inde, les conflits classiques du ballet romantique mêlant amour, jalousie, intrigues, meurtre et vengeance. Dans l'apothéose, sorte d'épilogue, Solor, après sa vision du royaume des Ombres, est contraint d'épouser Gamzatti. La prophétie vengeresse de la bayadère se réalise alors : un terrible orage éclate et le palais s'écroule sur les invités de la noce, engloutissant rajah, grand brahmane, Gamzatti et Solor. La bayadère Nikiya et son guerrier bien aimé accèdent, unis pour l'éternité, aux paradis des félicités. Ainsi, un peu comme dans Giselle ou les Wilis, la femme amoureuse triomphe du tourment terrestre et délivre l'homme des fautes et des entraves liées à sa condition de mortel. Cet acte a été abandonné en 1919, après que le personnel du Théâtre Mariinski a été réquisitionné lors de la Révolution d'Octobre : cette dernière partie réclamait en effet beaucoup de moyens et donc de machinistes.
À l'instar du deuxième acte de Giselle, lorsque les Wilis se livrent à leurs rites nocturnes, les bayadères font de même dans leur « Royaume des Ombres ». Le lien dramaturgique avec l'action y est totalement suspendu de sorte que le nouveau mode d'écriture annonce le début du ballet symphonique qui, en passant par le deuxième acte du Lac des cygnes et Les Sylphides, jusqu'aux ballets concertants d'un George Balanchine, acquiert une forme de plus en plus raffinée.
Si La Bayadère reste longtemps inconnue des publics occidentaux, c'est lié à la dégradation des relations politiques et culturelles entre l'Occident et l'URSS au cours du XXe siècle. Les publics parisiens et londoniens ne découvrent qu'un extrait (l'acte des ombres) en 1961, lors d'une tournée internationale du Kirov… À noter que la compagnie amenait avec elle un jeune prodige déjà célèbre dans son pays d'origine, Rudolf Noureyev.
Source : M•Media
En savoir plus : mmediatv.com
Petipa, Marius
Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).
Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.
À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.
Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.
Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.
Source : Site de l'Encyclopédie Larousse
En savoir plus : larousse.fr
Massip, Vincent
Mariinsky Ballet
L'histoire du Ballet Mariinsky est étroitement liée à l'histoire de l'art chorégraphique européen. Les débuts et l'émergence de la compagnie de la Cour de Saint-Pétersbourg sont connectés aux activités des maîtres de ballet étrangers. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les fondations du répertoire de ballet du théâtre ont été posées par des productions de chorégraphes italiens et français invités en Russie qui ont également enseigné à l'école - formant des danseurs russes à interpréter leurs ballets. À la fin du XVIIIe siècle, Giuseppe Canziani et Charles Le Picq travaillaient en Russie et le premier chorégraphe russe Ivan Valberkh a appris à travers leurs œuvres. Au XIXe siècle, la scène de la capitale impériale est dominée par les ballets des Français Charles Didelot, Jules Perrot et Arthur Saint-Léon, tandis qu'en 1847 Marius Petipa fait ses débuts à Saint-Pétersbourg en tant que danseur et chorégraphe. Après avoir assumé le poste de maître de ballet principal du théâtre, au cours de sa longue carrière de chorégraphe (qui s'étend sur près de soixante ans), il a développé la forme du grand ballet - une production en plusieurs actes, l'intrigue combinant des scènes entièrement développées d'ensembles classiques, danses colorées de personnages, scènes de spectacle de genre et pantomime. Aujourd'hui encore, les ballets La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes (avec le chorégraphe Lev Ivanov) et Raymonda créés avec les compositeurs symphonistes Piotr Tchaïkovski et Alexandre Glazounov font partie des "réserves d'or" de l'héritage classique et ornent le répertoire du théâtre. Au tournant des XIXe et XXe siècles, le Ballet Mariinsky était célèbre pour sa galaxie d'interprètes vedettes : Mathilde Kschessinska, Olga Preobrazhenskaya, Anna Pavlova, Tamara Karsavina, Pavel Gerdt, Nikolai et Sergei Legat et Vaslav Nijinsky. Nombre de ces danseurs ont présenté le ballet russe lors des légendaires Saisons russes de Diaghilev, grâce auxquelles l'Europe a découvert l'art russe d'avant-garde de l'époque et les chorégraphes de Saint-Pétersbourg Michel Fokine et George Balanchine qui avaient débuté au Théâtre Mariinsky et lancé leurs carrières internationales. Dans les difficiles années post-révolutionnaires, de nombreux danseurs du Théâtre Mariinsky ont quitté le pays. Et pourtant, en grande partie grâce aux efforts de Fyodor Lopukhov, connaisseur de l'héritage de la danse et chorégraphe expérimentaliste audacieux, le théâtre a conservé son répertoire classique. L'affiche du ballet s'est élargie pour inclure de nouvelles œuvres relatant des intrigues qui étaient d'actualité dans le nouveau contexte historique. La fin des années 1920 et les années 1930 voient un véritable décollage du niveau technique des danseurs : la scène de Leningrad voit l'arrivée de Marina Semenova, Galina Ulanova, Natalia Dudinskaya, Tatiana Vecheslova, Alexei Ermolaev, Vakhtang Chabukiani et Konstantin Sergeyev. À cette époque, le théâtre dramatique exerçait une énorme influence sur le ballet. Le succès des œuvres créées au Théâtre Kirov à partir de matériaux littéraires - La Fontaine de Bakhchisaraï de Rostislav Zakharov et Roméo et Juliette de Leonid Lavrovsky - a défini la règle du ballet dramatique sur la scène soviétique au milieu du XXe siècle. La fin des années 1950 et les années 1960 au Ballet Kirov se distinguent par les recherches d'imagerie plastique de Leonid Yakobson sous la forme de productions en plusieurs actes et de miniatures, le renouveau des traditions de la danse symphonique dans les ballets La Fleur de pierre et La Légende de l'amour de Yuri Grigorovich et Shore of Hope et Leningrad Symphony d'Igor Belsky. Le succès de ces nouvelles productions a également été assuré par la compétence et l'expressivité des danseurs Alla Shelest, Irina Kolpakova, Gabriela Komleva, Natalia Makarova, Alla Osipenko, Alla Sizova, Mikhail Baryshnikov, Rudolf Noureev et Yuri Soloviev. Dans les années 1970 et 1980, après une longue période d'isolement, la compagnie renoue avec des chorégraphes internationaux ; les danseurs de Leningrad ont travaillé avec Roland Petit, Maurice Béjart et Jerome Robbins. En 1989, des productions de George Balanchine sont inscrites pour la première fois au répertoire. Altynai Asylmuratova, Zhanna Ayupova, Galina Mezentseva, Tatiana Terekhova, Sergei Vikharev, Igor Zelensky et Farukh Ruzimatov ont défini le visage de la compagnie de ballet à la fin du XXe siècle. Depuis lors, le Théâtre Mariinsky a collaboré activement avec des leaders dans le domaine de la chorégraphie mondiale. La compagnie a travaillé avec John Neumeier, William Forsythe, Angelin Preljoçaj, Alexei Ratmansky, Sasha Waltz, Wayne McGregor et Hans van Manen. Leurs ballets, aux côtés d'œuvres de l'héritage classique, de chefs-d'œuvre du XXe siècle et de productions de jeunes chorégraphes, composent aujourd'hui le répertoire de la compagnie de ballet.
Source : Mariinsky Ballet
En savoir plus : www.mariinsky.ru
La Bayadère
Chorégraphie : Marius Petipa, revision Vladimir Ponomarev
Interprétation : Nikia : Viktoria Tereshkina | Gamzatti : Anastasia Matvienko | Solor : Vladimir Shklyarov | The High Brahmin : Vladimir Ponomarev
Scénographie : Mikhail Shishliannikov after set designs by Adolf Kvapp, Konstantin Ivanov, Pyotr Lambin and Orest Allegri
Lumières : Mikhail Shishliannikov
Costumes : Yevgeny Ponomarev
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Telmondis, Mezzo
Telmondis
Créé en 1972 et dirigé par Antoine Perset depuis 2004, Telmondis est l'un des plus grands producteurs audiovisuels français de spectacles vivants haut de gamme : opéra, ballet, théâtre et cirque de renommée mondiale, spectacles musicaux, danse classique et contemporaine, jazz, musiques du monde et documentaires.
En savoir plus : www.telmondis.com
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
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[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
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les ballets C de la B et l'esthétique du réel
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Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
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Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
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Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
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Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
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Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.