Petite mort
1996 - Réalisateur-rice : Hulscher, Hans
Chorégraphe(s) : Kylián, Jiří (Czech Republic)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : NPS ; Arthaus Musik
Petite mort
1996 - Réalisateur-rice : Hulscher, Hans
Chorégraphe(s) : Kylián, Jiří (Czech Republic)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : NPS ; Arthaus Musik
Petite mort
Musique Wolfgang Amadeus Mozart, "Adagio" tiré du concerto pour piano et orchestre n°23 en la majeur, KV 488, et "Andante", extrait du concerto pour piano et orchestre n°21 en ut majeur, KV 467. - Mitsuko Uchida (piano). The English Chamber Orchestra, Jeffrey Tate.
Quand Eros provoque Thanatos... Avant que les concertos n°21 et 23 de Mozart viennent magnifier le pouvoir supérieur du plaisir, seul le fil des épées manipulées par un groupe d'hommes déchire le silence. L'arrivée des femmes ne se limite pas à l'évocation du repos du guerrier. La guerre des sexes s'en mêle, mais la symétrie de la chorégraphie de Jiri Kylian semble les traiter avec égalité.
Egalité d'enjeu, de comportement : seule la forme change et tente d'atténuer le spectre de la mort. Au groupe se substitue bientôt la formation de couples qui se succèdent sur le plateau, menés, comme il se doit, par l'élément féminin. Des duos aux physionomies changeantes qui doivent beaucoup aux interprètes de Jiri Kylian : souples, arrondies ou cassantes et anguleuses, les danseuses transfigurent joliment les grimaces de mort en étreintes apaisées. Hans Huschler a opté pour une captation simple du ballet du Netherlands Dance Theatre : un cadrage frontal où s'enchaînent des plans fixes dont la seule variation provient de l'éclairage. Violente d'abord, la lumière se tamise à mesure que la danse l'emporte sur la lutte, aidée par la musique... car ne dit-on pas qu'elle adoucit les mœurs ?
Source : CNC images de la culture
DVD DISPONIBLE CHEZ ARTHAUS MUSIK : http://arthaus-musik.com/
Kylián, Jiří
Pendant plus de trente ans, le chorégraphe international Jiří Kylián (Tchécoslovaquie, 1947) a été directeur artistique et chorégraphe résident au Nederlands Dans Theater. Tout au long de sa carrière, il a créé un total de 75 chorégraphies pour le NDT. En 2009, sa pièce « Mémoires d’Oubliettes » a marqué la fin de leur collaboration. Depuis lors, il oriente son approche créative vers des projets à plus petite échelle. Kylián crée de nombreuses autres pièces pour des compagnies du monde entier, telles que le Stuttgart Ballet, l’Opéra de Paris, le Munich Bayerisches Staatsballett ou le Ballet de Tokyo. Il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions internationales prestigieuses.
Jiří Kylián débute sa carrière à l’âge de neuf ans à l’École du Ballet national de Prague. En 1962, il est accepté au Conservatoire de Prague. Il quitte la ville en 1967 après avoir reçu une bourse de la Royal Ballet School de Londres. Il rejoint ensuite le Stuttgart Ballet dirigé par John Cranko et y fait ses débuts de chorégraphe avec « Paradox » pour le Noverre Gesellschaft. Après la création de trois ballets pour le NDT (« Viewers », « Stoolgame » et « La Cathédrale Engloutie »), il devient en 1975 le co-directeur artistique de la compagnie avec Hans Knill. Au cours du festival de Charleston de 1978, aux États-Unis, Kylián place le NDT sur la scène internationale avec « Sinfonietta » (Leoš Janácek). La même année, il fonde le NDT 2, aux côtés de Carel Birnie, dont l’objectif d’alors, et encore celui d’aujourd’hui, est de donner aux jeunes danseurs la possibilité de faire progresser leurs compétences et leurs talents. En 1991, il lance le NDT 3, une compagnie qui crée des opportunités pour les danseurs les « plus anciens ». Le NDT se distingue comme la première compagnie du monde à mettre en évidence les trois étapes de la vie d’un danseur. Après des états de service extraordinaires, Kylián cède la direction artistique en 1999 tout en restant associé à la compagnie de danse en tant que chorégraphe résident jusqu’en 2009.
Source : Site du NDT
En savoir plus : ndt.nl/en/home.html
Hulscher, Hans
Nederlands dans theater
Direction artistique: Jiří Kylián
Année de création: 1978
Le Nederlands Dans Theater (NDT) est l’une des compagnies de danse les plus productive des Pays-Bas, si ce n’est du monde entier. Avec six programmes et neuf premières mondiales au cours de la saison 2015/2016, le NDT affiche un nombre sans précédent de nouveaux ballets. Son directeur artistique, Paul Lightfoot, a sciemment choisi de faire peu de reprises : « Il s’agit de création artistique, pas simplement de chorégraphie ».
La compagnie fait preuve depuis toujours de personnalité et d’ambition. Depuis sa création en 1959 par Benjamin Harkarvy, Aart Verstegen et Carel Birnie en collaboration avec dix-huit danseurs du Het Nationaal Ballet (le Ballet National), NDT s’efforce de tracer sa voie dans le domaine de la danse moderne. De manière évidente, Glen Tetley et Hans van Manen ont marqué le NDT par leur esthétique avant-gardiste, et leurs créations progressistes et non-conformistes ont placé la compagnie sur la scène nationale et internationale.
Dans les années 80 et 90, Jiri Kylián a insufflé sa propre philosophie, ce qui a modifié le profil chorégraphique de la compagnie. Kylián est également précurseur en choisissant de se concentrer sur l’éclosion de talents au sein de la compagnie et en offrant à de jeunes professionnels internes mais également venus de l’extérieur, l’occasion de devenir des danseurs et des chorégraphes de renommée internationale. Sol León et Paul Lightfood, tous deux chorégraphes internes du NDT depuis 2002, en sont les premiers exemples.
Depuis 2011, Paul Lightfoot est également directeur artistique de l’ensemble de la compagnie alors que Sol León l’accompagne depuis 2012 en tant que conseillère artistique. Lightfoot et León travaillent ensemble depuis 1989 et ont fêté cette saison le 25e anniversaire de leur collaboration avec de nouvelles œuvres et des reprises de « Sad Case » et « Subject to Change » (NDT 2) et « Sehnsucht and Schmetterling » (NDT 1).
L’idée de séparer en deux la compagnie : une orientée vers le développement de talents (NDT 2), la seconde permettant aux danseurs plus confirmés (NDT 1) de développer pleinement leur personnalité artistique, est appliquée depuis trente ans. Les danseurs du NDT 2 rejoignent le NDT 1 lorsqu’ils répondent aux attentes de la direction artistique. Ces exigences élevées leur permettent d’obtenir l’adhésion du public mais également de nombreuses récompenses internationales. Le danseur et chorégraphe, Medhi Walerski, remporte en 2013 le prestigieux prix Zwaan pour le “meilleur spectacle de danse”. Le rapport du jury du prix VSCD indique « Grâce à son impressionnante apparence et à sa sensibilité théâtrale, sa présence garde tout son sens et il conserve l’attention du public en le fixant continuellement. Walerski est un grand magicien du temps et de l’espace. »
Le niveau n’est pas seulement élevé pour les danseurs mais également pour les chorégraphes (invités). Le NDT est l’un des rares établissements de création mettant à disposition de nombreux chorégraphes extérieurs une scène et l’occasion de créer une œuvre aux côtés d’une compagnie de danse virtuose. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que des chorégraphes internationaux maintes fois récompensés comme Crystal Pite, Hofesh Shechter ou encore Marco Goecke soient des invités réguliers du NDT. Leur présence a suscité de fructueux échanges créatifs et des ballets inoubliables, de renommée internationale. Des chefs d’œuvre tels que « Bella Figura », « Symphony in D » et « Déjà Vu » font partie des classiques de la compagnie, dont certains ont même intégrés les archives du musée municipal de la Haye (Gemeentemuseum Den Haag), ce qui représente un phénomène unique dans le monde du ballet néerlandais.
Source : Nederlands Dans Theater
En savoir plus : ndt.nl/home.html
Petite mort
Chorégraphie : Jiři Kylián
Interprétation : The Nederlands Dans Theater
Musique additionnelle : Wolfgang Amadeus Mozart, "Adagio" tiré du concerto pour piano et orchestre n°23 en la majeur, KV 488, et "Andante", extrait du concerto pour piano et orchestre n°21 en ut majeur, KV 467. - Mitsuko Uchida (piano). The English Chamber Orchestra, Jeffrey Tate
Lumières : Joop Caboort
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Georg Van Breemen
Arthaus Musik
Arthaus Musik est un label de musique classique sur DVD et Blu-ray. La société appartient à Studio Halle GmbH et gère la filiale Monarda Arts.
Arthaus Musik GmbH a été fondée à Munich en mars 2000 et est établie à Halle (Saale) depuis 2007. Le label publie depuis treize ans des disques d'opéras, de ballets, de concerts classiques, de jazz, de productions théâtrales et de documentaires sélectionnés sur la musique et les arts. Depuis lors, plus de 700 titres ont été publiés sur DVD et Blu-ray, avec un maximum de 100 par an.
Parmi les publications figurent des enregistrements avec des artistes tels que Plácido Domingo, Cecilia Bartoli, Luciano Pavarotti, Maria Callas, Jonas Kaufmann, Burkard Schliessmann et des chefs d'orchestre tels que Carlos Kleiber, Claudio Abbado, Nikolaus Harnoncourt, Lorin Maazel, Pierre Boulez et Zubin Mehta. Les enregistrements proviennent d’opéras tels que La Scala, l’Opéra d’État de Vienne, l’Opéra Royal Covent Garden, l’Opéra National de Paris et l’Opéra de Zurich.
En savoir plus : arthaus-musik.com/
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danses noires
Pourquoi je danse ?
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Les arts du mouvement
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.