Sacré printemps !
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : M'Barek, Aïcha (Tunisia) Dhaou, Hafiz (Tunisia)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Sacré printemps !
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : M'Barek, Aïcha (Tunisia) Dhaou, Hafiz (Tunisia)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Sacré Printemps !
Rencontre avec Aïcha M'Barek et Hafiz Dhaou - Propos recueillis par Gallia Valette-Pilenko, octobre 2014
Comment est née cette pièce ?
Hafiz Dhaou : En fait, on y travaillait déjà quand on a monté "Toi et Moi", notre duo, en 2013.
Aïcha M'Barek : Le duo a été comme un déclic, ou plutôt le levier pour aller ailleurs et traduire ce qu'on avait expérimenté tous les deux sur la masse, parce qu'on aime bien travailler sur la masse corporelle et la masse des danseurs (leur nombre). On cherche leur individualité tout en cherchant un langage commun.
H.D : "Kharbg"a (2011) a marqué un tournant dans notre travail. Il nous est apparu la nécessité de revisiter toute la grammaire que nous avions construite auparavant. On a mis le doigt sur quelque chose qui nous appartient, ce goût du chemin. Ce n'est pas tant le geste dans sa forme qui est important que le cheminement pour y arriver.
A.M'B : Il y a une notion de don, une épreuve qui nécessite de l'engagement. Et puis, on connaît toute l'équipe depuis 14 ans, même si chacun n'a pas dansé toutes les pièces. On va directement à l'essentiel, le mensonge n'est pas possible, le « faire » non plus. C’est l' « être » qui nous intéresse.
H.D : Nous sommes dans un partage très concret, la joie, le souffle, la fatigue... Tout ça peut nous permettre de converger vers un même objectif, d'être un.
Le titre que vous avez choisi, "Sacré printemps!", est à double entrée. La référence au Sacre du printemps, évidemment, et celle, tout aussi évidente, aux Printemps arabes. Pourquoi ?
A. M'B : Pour nous le Sacre du printemps est un tournant dans l'histoire de la danse, mais pas tant dans l'œuvre elle-même que l'onde de choc qu'elle a créée, ce qu'elle a provoqué comme résonances. Nous ne nous identifions pas à la musique elle même mais plutôt à son écriture. Le corps est remis en jeu à chaque fois, comme
dans la partition de Stravinski qui déconstruit ses phrases musicales.
H.D: Sacré, ça évoque aussi tout à la fois la mythologie, le religieux, l'intouchable, quelque chose de pérenne qui dépasse les générations. Et le printemps est synonyme d'espoir même s'il y a aussi un point d'exclamation qui tempère et qui questionne. Nous sommes au milieu de deux mouvements contradictoires, l'espoir d'un jour meilleur et le dogme. La foi dans l'avenir doublée d'une crainte. Comment concilier le sacré et le contemporain ? La Tunisie est une sorte de « laboratoire à ciel ouvert », la « start-up de la démocratie ». Ce qui s'y passe est attentivement scruté par l'ensemble du monde arabe. La société civile en Tunisie a obligé le politique à se positionner.
A.M'B : Cette urgence s'inscrit dans les corps parce qu'elle les conditionne, elle les plonge dans un état d'urgence permanent. Ainsi des gestes de révolte. On met tout en place pour installer les corps dans l'urgence et quand elle
est là, on ne peut plus baisser la garde. Mais nous sommes des témoins, pas des porte-parole. D'où l'importance de la scénographie.
Oui, parlons de cette scénographie constituée de 32 personnages grandeur nature dessinés par Dominique Simon.
A. M'B : En fait, c'est la rencontre avec les cartons peints de Bilal Berrini - zoo project, jeune graffeur franco-algérien, dans les rues de Tunis qui nous a interpellé. Ses figures, des martyrs tombés pendant la Révolution tunisienne se déplaçaient dans la ville de Tunis comme des témoins silencieux. À l'époque, en 2011, nous l'avions rencontré et avions parlé d'un projet ensemble. Quand nous avons voulu reprendre contact avec lui, il avait disparu. Puis, nous avons appris qu'il avait été retrouvé assassiné à Detroit.
H.D: Nous ne voulions pas nous servir de son œuvre, par respect pour lui alors même qu'elle avait motivé en partie cette nouvelle recherche. Nous avons demandé à Dominique Simon, dessinateur, de rendre hommage à son travail, en créant des personnages anonymes, mais aussi connus qui font partie intégrante de la pièce. Des personnages importants pour nous, mais aussi quelques martyrs peints par Bilal et d'autres anonymes. Il a traduit nos intentions à travers ceux que nous avons souhaiter voir figurer avec nous, avec un trait et une lecture
différents. Nous sommes sensibles à son point de vue.
A.M'B : Oui, nous avons exploré les postures du corps, parce que ces témoins silencieux conditionnent l'espace et les mouvements des danseurs, qu'ils imposent leur temps de réflexion et d'ouverture. Leur présence développe
l''imaginaire et ouvre des espaces.
H.D : Le public n'est plus que spectateur et consommateur mais aussi témoin de ce qui se passe. Un dialogue s'instaure entre lui, les figures et les interprètes.
M'Barek, Aïcha
Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou sont nés à Tunis, et vivent et travaillent aujourd’hui à Lyon. Ils constituent la Compagnie CHATHA en 2005 et créent depuis ce jour leurs spectacles ensemble.
Après avoir intégré le Conservatoire de Musique et Danse de Tunis, ils rejoignent en 1995 le Sybel Ballet Théâtre, et participent aussi aux différents projets de Fadhel Jaziri. Il étudient en parallèle le cinéma au sein de l’Institut Maghrébin de Cinéma (IMC) à Tunis.
C’est en 2000 qu’ils intègrent le CNDC d’Angers, à la faveur de bourses de l’Institut Français de Tunis.
Aicha obtient ensuite un Master IUP Métiers des Arts et de la Culture à l’Université Lyon 2, et devient danseuse interprète de la chorégraphe Sophie Tabakov / Cie Anouskan.
Hafiz quant à lui, danse pour Abou Lagraa dès 2003, et suit la formation E.X.E.R.C.E dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Montpellier.
Il participe aussi a plusieurs pièces de Héla Fattoumi et Eric Lamoureux et est Interprète associé au CCN de Caen sur divers projets.
Les deux chorégraphes créent leur premier duo Khallini Aïch en 2004, puis Khaddem Hazem en 2006, VU en 2008, à la Biennale de danse de Lyon, puis Kawa, solo à deux en 2010. En 2011, à l’invitation des Ballets de Lorraine-CCN Nancy ils créent Un des Sens, pièce pour 28 danseurs.
KHARBGA - jeux de pouvoir et Do You Believe me ? sont créés en 2011, puis le duo Toi et Moi en 2013. Ils créent le septet Sacré printemps ! en 2014 et Narcose en 2017, enfin Ces Gens-là! en 2018 et L’Amour sorcier avec le musicien Jean-Marie Machado en 2019.
2010 est une année charnière, durant laquelle se créé pour la compagnie une ouverture à l’international : en Afrique, Asie, Moyen Orient, Amérique du nord... C’est l’occasion aussi pour les deux chorégraphes d’établir une correspondance à distance, qui sera la matrice de Kawa, solo écrit à deux mains. Pièce marquant de manière plus globale un tournant dans la vie et l’évolution de la compagnie.
En 2011 et 2012, ils sont nommés directeurs artistiques du Festival Les Rencontres Chorégraphiques de Carthage Tunis Capitale de La Danse. Ils se voient aussi confié plusieurs cartes blanches au MUCEM – Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille, également au Kampnaguel à Hambourg, à Limoges au festival des Francophonies en Limousin. Ils collaborent au symposium Dewan en Jordanie, intègrent tous deux le comité d’Orientation de l’Institut Français Paris pour la Triennale Danse l’Afrique Danse jusqu’en 2020.
Ils interviennent au sein de formations universitaires pour lesquelles ils sont chorégraphes-enseignants, à Tunis et à Grenoble.
Enfin la compagnie a été en résidence au Theatre Work Theater Singapore en 2009, au Toboggan, Décines en 2010, au Théâtre Louis Aragon, Tremblayen- France en 2012 et 2013, au MOUSSEM, centre Nomade des Arts Anvers & Bruxelles en 2014, à la Maison de la Danse de Lyon en 2014 et 2015, aux 2 scènes, Scène Nationale, Besançon en 2016 et 2017, à Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy – résidence longue de 2016 à 2018, Artistes Associés au CCN, Belfort Franche Comté Viadanse de 2016 à 2018.
Ils sont aujourd’hui Artistes en résidence à l’Arsenal - Cité musicale-Metz en 2019 et 2020, en résidence à l’Esplanade de Divonne et dans le département de l’Ain de 2020 à 2023, en résidence à l’Université Lyon 3 également, et enfin Artistes associés à l’Espace des Arts scène nationale de Chalon-sur-Saône de 2020 à 2025.
Source : Cie Chatha - Avril 2020
Dhaou, Hafiz
Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou sont nés à Tunis, et vivent et travaillent aujourd’hui à Lyon. Ils constituent la Compagnie CHATHA en 2005 et créent depuis ce jour leurs spectacles ensemble.
Après avoir intégré le Conservatoire de Musique et Danse de Tunis, ils rejoignent en 1995 le Sybel Ballet Théâtre, et participent aussi aux différents projets de Fadhel Jaziri. Il étudient en parallèle le cinéma au sein de l’Institut Maghrébin de Cinéma (IMC) à Tunis.
C’est en 2000 qu’ils intègrent le CNDC d’Angers, à la faveur de bourses de l’Institut Français de Tunis.
Aicha obtient ensuite un Master IUP Métiers des Arts et de la Culture à l’Université Lyon 2, et devient danseuse interprète de la chorégraphe Sophie Tabakov / Cie Anouskan.
Hafiz quant à lui, danse pour Abou Lagraa dès 2003, et suit la formation E.X.E.R.C.E dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Montpellier.
Il participe aussi a plusieurs pièces de Héla Fattoumi et Eric Lamoureux et est Interprète associé au CCN de Caen sur divers projets.
Les deux chorégraphes créent leur premier duo Khallini Aïch en 2004, puis Khaddem Hazem en 2006, VU en 2008, à la Biennale de danse de Lyon, puis Kawa, solo à deux en 2010. En 2011, à l’invitation des Ballets de Lorraine-CCN Nancy ils créent Un des Sens, pièce pour 28 danseurs.
KHARBGA - jeux de pouvoir et Do You Believe me ? sont créés en 2011, puis le duo Toi et Moi en 2013. Ils créent le septet Sacré printemps ! en 2014 et Narcose en 2017, enfin Ces Gens-là! en 2018 et L’Amour sorcier avec le musicien Jean-Marie Machado en 2019.
2010 est une année charnière, durant laquelle se créé pour la compagnie une ouverture à l’international : en Afrique, Asie, Moyen Orient, Amérique du nord... C’est l’occasion aussi pour les deux chorégraphes d’établir une correspondance à distance, qui sera la matrice de Kawa, solo écrit à deux mains. Pièce marquant de manière plus globale un tournant dans la vie et l’évolution de la compagnie.
En 2011 et 2012, ils sont nommés directeurs artistiques du Festival Les Rencontres Chorégraphiques de Carthage Tunis Capitale de La Danse. Ils se voient aussi confié plusieurs cartes blanches au MUCEM – Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille, également au Kampnaguel à Hambourg, à Limoges au festival des Francophonies en Limousin. Ils collaborent au symposium Dewan en Jordanie, intègrent tous deux le comité d’Orientation de l’Institut Français Paris pour la Triennale Danse l’Afrique Danse jusqu’en 2020.
Ils interviennent au sein de formations universitaires pour lesquelles ils sont chorégraphes-enseignants, à Tunis et à Grenoble.
Enfin la compagnie a été en résidence au Theatre Work Theater Singapore en 2009, au Toboggan, Décines en 2010, au Théâtre Louis Aragon, Tremblayen- France en 2012 et 2013, au MOUSSEM, centre Nomade des Arts Anvers & Bruxelles en 2014, à la Maison de la Danse de Lyon en 2014 et 2015, aux 2 scènes, Scène Nationale, Besançon en 2016 et 2017, à Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy – résidence longue de 2016 à 2018, Artistes Associés au CCN, Belfort Franche Comté Viadanse de 2016 à 2018.
Ils sont aujourd’hui Artistes en résidence à l’Arsenal - Cité musicale-Metz en 2019 et 2020, en résidence à l’Esplanade de Divonne et dans le département de l’Ain de 2020 à 2023, en résidence à l’Université Lyon 3 également, et enfin Artistes associés à l’Espace des Arts scène nationale de Chalon-sur-Saône de 2020 à 2025.
Source : Cie Chatha - Avril 2020
Aïcha M'Barek, Hafiz Dhaou (Cie Chatha)
La force de leurs spectacles tient à leur capacité de montrer des corps traversés intimement par la politique : la répression, l’effervescence révolutionnaire... Soubresauts, convulsions : sous leur direction, les danseurs explosent en scène. Attentats chorégraphiques.
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Chatha
Direction artistique: Aïcha M'Barek, Hafiz Dhaou
Année de création: 2005
Tous les deux nés à Tunis et vivant à Lyon, Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou travaillent et créent ensemble depuis 1995. Parallèlement à leur carrière professionnelle, ils ont développé une approche commune de la composition chorégraphique. En 2004, cela a conduit à créer le duo "Khallini Aïch" (Let Me Live) pour Repérages de Danse, Lille. En 2005, ils fondent la compagnie CHATHA à Lyon et l'année suivante ils créent ensemble leur première pièce de groupe, le quatuor "Khaddem Hazem" (les ouvriers du bassin) et le quintet "Vu" en 2008, présentés à la Biennale de danse de Lyon. Ils déposent leurs valises véritablement à Lyon.
En 2008, invités une nouvelle fois à la Biennale de la Danse de Lyon, ils créent le quintet "VU". En 2009, il crée la pièce "Mon corps est un pays" dans le cadre d'un projet universitaire Franco-Tunisien impliquant pendant une année en aller-retour des étudiants de Grenoble et de Tunis.
En 2010, ils voyagent beaucoup et crée à distance "Kawa solo à deux", interprété par Hafiz. Ils participent au Défilé 2010 de la Biennale de la danse de Lyon et créent "Mon c(h)oeur qui bat" avec 150 habitants de Décines-Meyzieu dans le cadre de leur résidence au Toboggan, Décines. Ils font cette même année la première au Bonlieu Scène Nationale d’Annecy.
En 2011, ils créent "KHARBGA - jeux de pouvoir", une pièce pour six danseurs qui représente un virage dans le travail en tandem.
En 2012 et 2013, Aïcha et Hafiz sont en résidence au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France où ils créent le projet pluridisciplinaire "TRANSIT" et signent en 2013 la création d’un duo "Toi et Moi".
Pour la saison 2014-2015 Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou sont artistes associés à la Maison de la Danse de Lyon, ils créent "Sacré Printemps !", pièce pour 7 danseurs, hors les murs au Toboggan, Décines. Toujours en 2015, suivant la commande de l’Institut Français de Tunisie, ils développent un projet de formation et de création et mettent en scène leur première pièce de théâtre "la Vie est un Songe" de Caldéron en invitant David Bobée à co-signer la pièce.
En 2016/2017, ils seront présents à Avignon avec "Narcose" création Bonlieu Scène National d’Annecy. Le musée des Beaux-arts de Besançon ainsi que la scène Nationale de Besançon les 2 scènes, invitent les deux chorégraphes et leur équipe à concevoir et mettre en scène un projet participatif autour de la ville, sa population et leur relation avec les œuvres du musée des beaux arts de Besançon. Ils sont également invités par le Kampnaguel pour créer "Ces gens là !" à Hambourg, un projet imaginer autour du grand port de Hambourg.
Source : VIADANSE - Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort
En savoir plus : www.chatha.org (site en construction)
Sacré Printemps !
Chorégraphie : Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou
Interprétation : Stéphanie Pignon, Johanna Mandonnet, Aïcha M’Barek, Amala Dianor, Rolando Rocha, Mohamed Toukabri, Hafiz Dhaou
Texte : Horrya – Liberté (poème de Khaled Waghlani)
Musique originale : Éric Aldéa et Ivan Chiossone avec la participation de Sonia M’Barek
Musique live : Sonia M’Barek (voix)
Lumières : Xavier Lazarini
Décors : Dominique Simon (illustrations), Bernard Ledey (constructeur)
Son : Christophe Zurfluh
Autres collaborations : Sandrine Faure (régie générale)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Simge Gücük (Administration et production)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Amala Dianor : danser pour donner à voir
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Le défilé de la Biennale de la danse
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danses noires
Pourquoi je danse ?
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La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Maison de la Danse de Lyon
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.