In the crescendo, the repetitive, exhaustion and pleasure, Olivier Dubois created a manifest, obsessive and hypnotic piece in 'Tragédie', 

He reproduces the experience of a blinding, dazzling – even deafening – humanity. The bodies can no longer be distinguished except by these moving masses, these archaic urges. With 'Tragédie', more than just creating a piece of choreography, Olivier Dubois propels us into a "worldly sensation". The simple fact of being a human does not constitute Humanity: such is the tragedy of our existence. It is only from bodies, from the telluric pressure born from each of our steps and from our conscious and voluntary commitments that this humanity will surge forward. Overexposed in their nudity to better embody their obvious anatomical differences, nine women and nine men present an original state of the body, a solicitation of their human gender undressed of historical, sociological or psychological troubles, ultimately creating a choir in the form of a glorious song/body. Walking, being picked up, facing something, first by incessant comings and goings – the shifts of movement – and then by pounding the floor and transforming the step into a fundamental gesture of their desire.

Just like 'Révolution', Olivier Dubois has created a manifest, obsessive, even hypnotic piece where, like the changing tides, these men and women seem to melt and disappear; the friction of their commitments creates the fracas. A rift opens and reveals within this telluric chaos the precious transcendence of a human community. “Through song and dance, humans show their belonging to a higher community: they have un-learnt how to walk and talk and, through dancing, are about to fly away into the air. Their movements speak of their enchantment.”

Credits

Création Olivier Dubois
Assistanat à la création Cyril Accorsi
Musique François Caffenne
Lumières Patrick Riou
Régie générale François Michaudel
Régie lumière Emmanuel Gary
Interprètes Benjamin Bertrand, Arnaud Boursain, Jorge More Calderon, Marie-Laure Caradec, Syvain Decloitre, Virginie Garcia, Karine Girard, Carole Gomes, Inés Hernandez, Isabelle Kürzi, Marie Leca, Sébastien Ledig, Filipe Lourenço, Thierry Micouin, Aurélie Mouilhade, Rafael Pardillo, Sébastien Perrault, Sandra Savin
Direction de production Béatrice Horn

Born in 1972, Olivier Dubois created his first solo “Under Cover” in 1999. In 2005, he performed the duet “Féroces” with Christine Corday for the Théâtre de l'Esplanade, St Etienne. The SACD (Society of Dramatic Authors and Composers) and the Avignon Festival invited him to compose a piece in 2006 in the context of “Vif du Sujet”, “Pour tout l'or du monde”.

In 2006 and 2007 he composed the first two parts of the Bdanse project: “En Sourdine” and “Peter Pan”. He has taught and led numerous workshops for companies and schools abroad. In June 2007 he was awarded the special jury prize by the Syndicat Professionnel de la Critique (Professional Critic's Union for theatre, music and dance), for his achievements as a performer and for “Pour tout l'or du monde”. He presented his new creation “Faune(s)” in 2008 at the Avignon Festival. At the ImpulsTanz Festival in 2008 in Vienna (Austria), he was awarded the Jardin d'Europe prize. In January 2009 he choreographed Offenbach's “La Périchole”, directed by Bérangère Jannelle at the Lille Opera.

He also held an exhibition in 2009, “L'interprète dévisagé”, at the Centre National de la Danse and in November 2009 he premièred “Révolution”, a piece for 14 female dancers set to variations on Ravel's Boléro. The Ballet Monte-Carlo commissioned a piece from him based on “Le Spectre de la Rose” for April 2010. He has performed for many choreographers and directors (Sasha Waltz, Nasser Martin-Gousset, Dominique Boivin, Jan Fabre, Emilio Calcagno, Charles Cré-Ange, Angelin Preljocaj, Karine Saporta, Elio Gervasi, Andy Degroat, Laura Simi...).

Sources : Biennale de la Danse press file ; the Company Olivier Dubois 's website

More information : sites.google.com/site/olivierduboiscod

Since 2016, James Carlès has made the choice to make available to the public a selection of its videos.

L’histoire

C’est en 1992 que James Carlès crée l’Apca-Compagnie.
Petit à petit, le projet a évolué :
– en 1998 avec le Centre de Danse, afin de transmettre et perpétuer un travail artistique et culturel engagé.
–  en 1999 le Festival “Danse à Toulouse” qui deviendra en 2007 le  festival « Danses et Continents Noirs » fait son apparition, vitrine de  cette démarche atypique de valorisation des danses sociales.
– en 2000 vient à son tour la Formation Professionnelle, interdisciplinaire et interculturelle.

Le rayonnement à l’international et les partenaires.

Le centre bénéficie désormais d’un  positionnement fort à l’international. En effet, son rayonnement au fil  des années s’est installé grâce à la qualité du travail pédagogique et  artistique réalisé, les tournées internationales de la Compagnie James  Carlès Danse & Co et les différentes compagnies venues des 4 coins  du monde que nous accueillons chaque saison lors du Festival Danses et  Continents Noirs. Enfin, grâce à des partenariats actifs tissés avec des  structures qui comptent à la fois sur le plan artistique, pédagogique  et institutionnel.
On peut citer entre autre : Les Compagnies ATDK  & Parts en Belgique, Hofesh Schester ou Akram Khan en Angleterre,  Batsheva en Israël, Alvin Ailey aux USA, l’Université Jean Jaurès à  Toulouse, les Centres Chorégraphiques Nationaux, l’Association des  Centres de Développement Chorégraphiques (ACDC), l’Institut National de  l’image (INA), le Centre National de la Danse (CND), le Centre National  de la Danse Contemporaine d’Angers, etc.
 

Le nouveau projet

En 23 ans, le projet artistique a  trouvé sa force grâce à son contenu, sa cohérence et la qualité des  partenaires impliqués. Dans un souci de donner une meilleure lisibilité  au projet et un nouvel élan au projet, de faire face aux nouveaux enjeux  (économiques, artistiques, sociaux) que le monde actuel nous offre,  James Carles a redéfini son projet artistique en lui donnant une  nouvelle identité. Le Centre James Carles devient le Centre  Chorégraphique James Carles.
Cette nouvelle entité regroupe dans une ligne artistique cohérente :
– L’école de danse
– Le centre de formation professionnelle
– La compagnie James Carles Danse & Co (ex James Carles)
– Le festival international Danses et Continents Noirs
– Des temps de résidence pédagogique avec des artistes (stages et master classes)
Cette nouvelle »identité » artistique, traduit les points suivants :
1/  Une volonté de rendre lisible l’articulation et la cohérence du projet  global. En effet, c’est la même ligne artistique qui se décline sur tous  les projets.
2/ Une ligne artistique redéfinie ainsi :
– S’affranchir des catégorisations esthétiques existantes (jazz/contemporain/danses urbaines actuelles)
–  Affirmer une identité « contemporaine » à racines multiples; c’est à  dire, une identité dynamique, ouverte, qui se nourrit pleinement de  différentes traditions chorégraphiques et artistiques.
– Etre  attentif aux liens qui existent entre des « circulations corporelles »  (techniques du corps), les « circulations scéniques » (écritures  chorégraphiques, discours, etc…) et les cultures sociales qui les sous  tendent.
– Construire et accompagner des artistes et pédagogues dotés  d’une grande technique, au fait des enjeux de l’altérité, versatiles,  autonomes, libres, singuliers, confiants, capables de porter leur  parole, leur réflexion (ou celle de l’autre) sur le plateau et/ou en  studio.
3/ Se donner les moyens de développer significativement le contenu, la quantité artistique et pédagogique grâce à :
– Un meilleur maillage de collaboration avec des artistes et structures culturelles du territoire
–  Une confirmation et un développement des partenariats artistiques et  pédagogiques avec des compagnies, structures pédagogiques et culturelles  qui rayonnent sur le plan international
4/ Créer des conditions qui permettent d’offrir de meilleures opportunités professionnelles à nos étudiants
5/  Redéfinir le projet de la compagnie : le cycle de travail autour de  répertoire et du patrimoine étant achevé, les productions se feront  désormais par « projets », sous forme de « collaborations » avec des  individus ou des collectifs artistiques.
6/Orienter la programmation  du Festival sur des petites formes, mais qui interroge toujours les  enjeux de l’altérité sur la scène contemporaine et dans notre société.