Tragédie : extrait
2017 - Réalisateur-rice : Carlès, James
Chorégraphe(s) : Dubois, Olivier (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Junior Ballet Toulouse Occitanie - Direction James Carlès
Tragédie : extrait
2017 - Réalisateur-rice : Carlès, James
Chorégraphe(s) : Dubois, Olivier (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Junior Ballet Toulouse Occitanie - Direction James Carlès
Tragédie
Faire l’expérience d’une humanité aveuglante, éblouissante... assourdissante. Ne plus distinguer les corps pour qu’affleurent de ces masses en mouvement, des élans archaïques. Avec Tragédie, Olivier Dubois, nous propulse dans une « sensation du monde » plus qu’une pièce chorégraphique. Le simple fait d’être homme ne fait pas Humanité, voilà la tragédie de notre existence. Car ce n’est que d’entre les corps, d’entre les pressions telluriques nées du pas de chacun et de par nos engagements conscients et volontaires que surgira cette humanité. Surexposés dans leur nudité, pour mieux incarner cette évidente variation anatomique, neuf femmes et neuf hommes proposent un état de corps originel, une sollicitation de leur genre humain débarrassé des troubles historiques, sociologiques, psychologiques... et permettre in fine un chœur tel un chant/corps glorieux. Marcher, être redressé, faire face, tout d’abord par des allers et retours incessants -péripéties d’un mouvement- puis par un martèlement du sol et ainsi refaire du pas le geste fondamental de leur volonté.
Tout comme Révolution, Olivier Dubois signe là une pièce manifeste, obsessionnelle, voire hypnotique où dans un mouvement de sac et de ressac, ces femmes et ces hommes se fondent, disparaissent ; le frottement de leurs engagements crée le fracas. une faille s’ouvre et laisse entrevoir dans ce tumulte tellurique, la précieuse transcendance d’une communauté humaine. « Par le chant et la danse, l’homme manifeste son appartenance à une communauté supérieure : il a désappris de marcher et de parler et, dansant, il est sur le point de s’envoler dans les airs. Ses gestes disent son ensorcellement. »
Source : Olivier Dubois
Dubois, Olivier
Né en 1972, Olivier Dubois crée en 1999 son premier solo Under cover. En 2005, il présente avec Christine Corday le duo Féroces pour le théâtre de l'Esplanade à Saint-Etienne. La SACD et le Festival d'Avignon lui proposent en 2006 de créer une pièce dans le cadre du Sujet à vif, Pour tout l'or du monde.
Il crée en 2006 et 2007 les deux premiers volets du projet Bdanse : En Sourdine et Peter Pan. Il enseigne et dirige également de nombreux workshops au sein de compagnies et d'écoles à l'étranger. Il a reçu en juin 2007, le prix spécial du jury décerné par le Syndicat professionnel de la critique (théâtre, musique et danse) pour son parcours d'interprète et la création Pour tout l'or du monde. En 2008, il présente sa nouvelle création Faune(s) au Festival d'Avignon. Il est lauréat en août 2008, du Premier Prix Jardin d'Europe remis à Vienne (Autriche) lors du Festival ImpulsTanz. Il a signé en janvier 2009, la chorégraphie de La Périchole d'Offenbach mis en scène par Bérangère Jannelle à l'Opéra de Lille.
Il présente enfin en octobre 2009, une exposition L'interprète dévisagé au Centre National de la Danse et crée en novembre 2009, Révolution, pièce pour 14 danseuses sur des variations du Boléro de Ravel. Les Ballets de Monte-Carlo lui ont commandé une pièce autour du Spectre de la rose pour avril 2010. Il a été interprète de nombreux chorégraphes et metteurs en scène (Sasha Waltz, Nasser Martin-Gousset, Dominique Boivin, Jan Fabre, Emilio Calcagno, Charles Cré-Ange, Angelin Preljocaj, Karine Saporta, Elio Gervasi, Andy Degroat, Laura Simi...).
Il a également mené une création avec 120 amateurs au Prisme d’Elancourt intitulée Envers et face à tous en mai 2011. Ce projet se poursuit en mai 2014 dans le cadre de l’évènement Made in Rbx.
En 2012, Olivier Dubois a obtenu son diplôme d’état de professeur de danse en 2012 au titre de sa renommée.
Il crée Élégie pour le Ballet National de Marseille dans le cadre de Marseille 2013, capitale européenne de la culture. Il est nommé meilleur chorégraphe au Danza & Danza awards cette même année pour les pièces Tragédie et Élégie.
Il crée Souls en décembre 2013, à l’issue de résidences menées respectivement au Caire et à Dakar.
En janvier 2015 il crée Mon élue noire Sacre # 2. En juin, il présente, dans le cadre de son programme Made in Rbx au Ballet du Nord, l’avant-première des Mémoires d’un seigneur ou l’homme disparu qui rassemble un danseur de sa compagnie et quarante danseurs amateurs hommes.
Une nouvelle pièce de groupe composée de vingt-deux danseurs vient clore en août 2016 la Trilogie Étude critique pour un trompe l’œil : Auguri, créée à l’Internationales Sommersfestival à Hambourg et, en première française, à la Biennale de Lyon.
Sources : Ballet du Nord
En savoir plus : sites.google.com/site/olivierduboiscod
Carlès, James
Depuis 2016, James Carlès a fait le choix de mettre à disposition du public l’ensemble de ses vidéos.
Centre chorégraphique James Carlès
L’histoire
C’est en 1992 que James Carlès crée l’Apca-Compagnie.
Petit à petit, le projet a évolué :
– en 1998 avec le Centre de Danse, afin de transmettre et perpétuer un travail artistique et culturel engagé.
– en 1999 le Festival “Danse à Toulouse” qui deviendra en 2007 le festival « Danses et Continents Noirs » fait son apparition, vitrine de cette démarche atypique de valorisation des danses sociales.
– en 2000 vient à son tour la Formation Professionnelle, interdisciplinaire et interculturelle.
Le rayonnement à l’international et les partenaires.
Le centre bénéficie désormais d’un positionnement fort à l’international. En effet, son rayonnement au fil des années s’est installé grâce à la qualité du travail pédagogique et artistique réalisé, les tournées internationales de la Compagnie James Carlès Danse & Co et les différentes compagnies venues des 4 coins du monde que nous accueillons chaque saison lors du Festival Danses et Continents Noirs. Enfin, grâce à des partenariats actifs tissés avec des structures qui comptent à la fois sur le plan artistique, pédagogique et institutionnel.
On peut citer entre autre : Les Compagnies ATDK & Parts en Belgique, Hofesh Schester ou Akram Khan en Angleterre, Batsheva en Israël, Alvin Ailey aux USA, l’Université Jean Jaurès à Toulouse, les Centres Chorégraphiques Nationaux, l’Association des Centres de Développement Chorégraphiques (ACDC), l’Institut National de l’image (INA), le Centre National de la Danse (CND), le Centre National de la Danse Contemporaine d’Angers, etc.
Le nouveau projet
En 23 ans, le projet artistique a trouvé sa force grâce à son contenu, sa cohérence et la qualité des partenaires impliqués. Dans un souci de donner une meilleure lisibilité au projet et un nouvel élan au projet, de faire face aux nouveaux enjeux (économiques, artistiques, sociaux) que le monde actuel nous offre, James Carles a redéfini son projet artistique en lui donnant une nouvelle identité. Le Centre James Carles devient le Centre Chorégraphique James Carles.
Cette nouvelle entité regroupe dans une ligne artistique cohérente :
– L’école de danse
– Le centre de formation professionnelle
– La compagnie James Carles Danse & Co (ex James Carles)
– Le festival international Danses et Continents Noirs
– Des temps de résidence pédagogique avec des artistes (stages et master classes)
Cette nouvelle »identité » artistique, traduit les points suivants :
1/ Une volonté de rendre lisible l’articulation et la cohérence du projet global. En effet, c’est la même ligne artistique qui se décline sur tous les projets.
2/ Une ligne artistique redéfinie ainsi :
– S’affranchir des catégorisations esthétiques existantes (jazz/contemporain/danses urbaines actuelles)
– Affirmer une identité « contemporaine » à racines multiples; c’est à dire, une identité dynamique, ouverte, qui se nourrit pleinement de différentes traditions chorégraphiques et artistiques.
– Etre attentif aux liens qui existent entre des « circulations corporelles » (techniques du corps), les « circulations scéniques » (écritures chorégraphiques, discours, etc…) et les cultures sociales qui les sous tendent.
– Construire et accompagner des artistes et pédagogues dotés d’une grande technique, au fait des enjeux de l’altérité, versatiles, autonomes, libres, singuliers, confiants, capables de porter leur parole, leur réflexion (ou celle de l’autre) sur le plateau et/ou en studio.
3/ Se donner les moyens de développer significativement le contenu, la quantité artistique et pédagogique grâce à :
– Un meilleur maillage de collaboration avec des artistes et structures culturelles du territoire
– Une confirmation et un développement des partenariats artistiques et pédagogiques avec des compagnies, structures pédagogiques et culturelles qui rayonnent sur le plan international
4/ Créer des conditions qui permettent d’offrir de meilleures opportunités professionnelles à nos étudiants
5/ Redéfinir le projet de la compagnie : le cycle de travail autour de répertoire et du patrimoine étant achevé, les productions se feront désormais par « projets », sous forme de « collaborations » avec des individus ou des collectifs artistiques.
6/Orienter la programmation du Festival sur des petites formes, mais qui interroge toujours les enjeux de l’altérité sur la scène contemporaine et dans notre société.
Tragédie
Direction artistique / Conception : Olivier Dubois
Assistance direction artistique / conception : Cyril Accorsi
Interprétation : Benjamin Bertrand, Arnaud Boursain, Jorge More Calderon, Marie-Laure Caradec, Syvain Decloitre, Virginie Garcia, Karine Girard, Carole Gomes, Inés Hernandez, Isabelle Kürzi, Marie Leca, Sébastien Ledig, Filipe Lourenço, Thierry Micouin, Aurélie Mouilhade, Rafael Pardillo, Sébastien Perrault, Sandra Savin
Musique originale : François Caffenne
Lumières : Patrick Riou, Emmanuel Gary
Autres collaborations : François Michaudel (régie générale)
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Amala Dianor : danser pour donner à voir
James Carlès
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Pourquoi je danse ?
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Carolyn Carlson, a woman of many faces
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.