And so you see... our honourable blue sky and ever enduring sun... can only be consumed slice by slice...
2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Orlin, Robyn (South Africa)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
And so you see... our honourable blue sky and ever enduring sun... can only be consumed slice by slice...
2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Orlin, Robyn (South Africa)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Orlin, Robyn
Née en 1955 à Johannesburg, Robyn Orlin a bénéficié de bourses d'études à Londres (London Contemporary Dance School) puis à Chicago (School of Art Institute).
Depuis sa première performance à Johannesburg en 1980, elle est devenue, tout en tentant de redéfinir la chorégraphie et l'art de la scène dans son pays, une des chorégraphes les plus engagées contre l'apartheid.
Partant du principe que « la danse est politique », elle prend en considération dans ses créations la situation sociale et culturelle de l'Afrique du Sud : ses influences, son histoire, ses clivages et ses ruptures. La chorégraphe crée ainsi « une danse iconoclaste qui met les pieds dans le plat », une danse - chronique de la société sud-africaine d'aujourd'hui maniant avec talent l'ironie et la dérision, une danse brassant sans vergogne références et identités, alliant les cultures traditionnelles populaires et la radicalité des avant-gardes, une danse capable de briser la frontière artistes – public en remettant le spectateur au cœur de la création.
Robyn Orlin vient pour la première fois en France en avril 2000 à l'invitation de la Filature, scène nationale de Mulhouse avec « Daddy, I've seen this piece six times before... »
La reconnaissance est immédiate : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint- Denis, Festival Montpellier danse,Théâtre de la Ville, puis des tournées dans le monde entier.
En 2004, Robyn Orlin participe à l'inauguration du Centre national de la danse à Pantin et crée un solo pour Sophiatou Kossoko dans le cadre du Vif du Sujet.
De septembre 2005 à la fin 2007, Robyn Orlin est accueillie en résidence au Centre national de la Danse de Pantin. En 2005 elle crée « When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then I can see little voices amuse themselves... » pièce avec 6 chanteurs d'Opéra sud-africains, puis durant l'été, « Hey dude... i have talent... i'm just waiting for god...,» un solo pour la danseuse-chorégraphe Vera Mantero. « Dressed to kill... killed to dress ...” pour des Swenkas sud-africains, est créée en février 2008 au Festival Dance Umbrella de Johannesburg et est présentée en tournée européenne (Paris, Liège, Luxembourg, Bruxelles, Vienne ...). Robyn Orlin créée une mise en scène de “Porgy & Bess” à l'Opéra Comique à Paris en juin 2008. “Walking next to our shoes... intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking...” met en scène les chanteurs de la chorale Phuphuma Love Minus et est créée en février 2009 au festival Dance Umbrella de Johannesburg et reprise dans le cadre du Festival Banlieues Bleues au Théâtre Gérard Philippe de Saint Denis. En septembre 2009, Robyn Orlin crée une pièce au Louvre, avec huit gardiens du musée : “Babysitting Petit Louis”. En 2010, elle crée un solo avec le danseur de hip-hop Ibrahim Sissoko : “Call it... kissed by the sun... better still the revenge of geography” et reprend “Daddy...” au festival Les Hivernales à Avignon et à la Grande Halle de la Villette à Paris.
Les titres et récompenses que reçoit Robyn Orlin pour son travail sont nombreux. En 1999, elle obtient le troisième prix aux Rencontres chorégraphiques de l'Afrique, et en 2000 le prix Jan Fabre de l'œuvre la plus subversive aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis. Robyn Orlin a été nommée Chevalier dans l'Ordre National du Mérite le 28 février 2009 par Denis Pietton, Ambassadeur de France à Johannesburg.
En savoir plus :
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003887
En savoir plus : robynorlin.com
Silindokuhle Ibokwe Khoza, Albert
Il doit sa vocation d’artiste à ses parents : un père policier aujourd’hui décédé issu du peuple tsonga et une mère institutrice issue du peuple zoulou. «A la maison, les tâches ménagères étaient inversées entre mon père et ma mère, ce qui est encore proscrit dans les townships. J’ai eu la chance de vivre une enfance favorisée dans un quartier défavorisé, résume-t-il. Ma mère m’emmenait tout le temps au théâtre et au cinéma. Le film Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore a tout déclenché, j’ai tout de suite voulu être le personnage du film et c’est à partir de ce moment que j’ai su que je serais acteur, et non policier à mon tour comme l’aurait voulu la coutume.»
C’est durant ses études d’art dramatique à l’université du Witwatersrand qu’Albert Khoza, jeune garçon «extrêmement timide et secret», développe ses engagements. Là-bas, il rejette l’enseignement trop eurocentré «où l’on privilégiait toujours les noms de Jacques Lecoq ou de Trisha Brown sans nous dire quoi que ce soit de nos traditions artistiques africaines». Il apprend aussi à braver cette homophobie «intégrée par les Sud-Africains dès la plus tendre enfance sans que le gouvernement entende lutter par l’éducation» - les homosexuels sont protégés par la loi mais encore largement discriminés en Afrique du Sud.
Un combat qui passe aussi par l’affirmation de ce look de fashionista mystique qu’il détaille devant nous : lunettes de vue façon secrétaire Mad Men, rouge à lèvres noir des zoulous, coiffe tribale, os de chèvre aux poignets, «l’outil des guérisseurs». Et sur les doigts d’une seule main : une fourchette, une cuillère et un boulon de voiture, montés en trois bagues, symboles de sa grand-mère, de sa mère et de son père. « C’est pour rester toujours connecté à ma famille. »
Source : Libération ; "Albert Khoza, pop-chamane de Johannesburg" Par Ève Beauvallet — 3 novembre 2016
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
And so you see… our honourable blue sky and ever enduring sun... can only be consumed slice by slice...
Chorégraphie : Robyn Orlin
Interprétation : Albert Silindokuhle Ibokwe Khoza
Lumières : Laïs Foulc
Costumes : Marianne Fassler
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : ROBIN ORLYN Production City Theater & Dance Group, Damien Valette Prod. Coproduction City Theater & Dance Group, Festival Montpellier Danse 2016, Festival d’Automne - Paris, Kinneksbond / Centre Culturel Mamer - Luxembourg, Centre Dramatique National de Haute-Normandie, La Ferme du Buisson / Scène nationale - Marne-la-Vallée. Avec le soutien d’Arcadi Île-de-France.
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La Fondation BNP Paribas
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Animal Kingdom, PAROLE DES PARTICIPANTS
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danse et arts numériques
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.