Classique - Epreuves de danse 2021. Variation N°5. Fin du 3ème cycle, danseur, Bac S2TMD option danse, EAT, garçon – 2ème option (reprise 2019)
2018 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles
Chorégraphe(s) : Maziliez, Joseph (France) Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Epreuves de danse - Archives danse classique
Classique - Epreuves de danse 2021. Variation N°5. Fin du 3ème cycle, danseur, Bac S2TMD option danse, EAT, garçon – 2ème option (reprise 2019)
2018 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles
Chorégraphe(s) : Maziliez, Joseph (France) Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Epreuves de danse - Archives danse classique
Classique - Epreuves de danse 2021. Variation N°5. Fin du 3ème cycle, danseur, Bac S2TMD option danse, EAT, garçon – 2ème option (reprise 2019)
QUELQUES REPÈRES SUR LE CORSAIRE
Le ballet Le Corsaire crée par Joseph Mazilier sur une musique d’Adolphe Adam en 1856 à l’Opéra de Paris s’inspire librement du poème de Byron. Il est retiré de l’affiche en 1858 et créé à nouveau en 1899 au Mariinski de Saint-Pétersbourg dans une chorégraphie de Marius Petipa. De nombreuses interpolations enrichissent le ballet rendu célèbre dans le monde entier par Rudolf Noureev dans les années 60.
Argument :
Redoutable écumeur de la Méditerranée, Conrad quitte sa compagne Médora pour aller combattre en Grèce le turc Seyd Pacha. Il pénètre par ruse avec ses hommes dans le palais du pacha, qui profite des plaisirs de son harem. Pendant l’attaque, Conrad sauve des flammes la favorite, Gulnare, mais il est fait prisonnier. Le corsaire s’évade grâce à la complicité de Gulnare et se précipite dans son repaire pour rejoindre sa bien aimée : hélas, le croyant perdu, Médora s’est laissée mourir de chagrin. Conrad disparaît à jamais.
Saint-Georges, le librettiste de Mazilier, s’inspire librement du poème et introduit des épisodes sacrifiant au goût de la superproduction théâtrale (marché aux esclaves et fuite des pirates sur un navire qui coule dans la tempête) et fait de Médora-femme déterminée à gagner sa liberté et le droit de choisir l’homme de sa vie- le personnage central du ballet. Reposant essentiellement sur la pantomime (le rôle de Conrad à l’origine, non dansé, est confié à un mime italien engagé spécialement), le spectacle comporte quelques brillantes scènes dansées.
La variation option danse classique pour garçon proposée pour le 3e cycle des conservatoires et l’EAT 2019 est une adaptation par Guy Vareilhes de la variation du Corsaire Conrad, constitutive du pas-de-trois que ce personnage danse dans sa caverne aux trésors en compagnie de son fidèle serviteur Ali et de Médora, qu’il a sauvée in extremis des griffes du Pacha Saïd en l’enlevant…
Source : Dictionnaire de la Danse, édition Larousse.
Commentaire pédagogique :
Parcours, élan et grands sauts seront favorisés par le ressenti de l’amour que le corsaire Conrad porte à la belle Médora et qu’il exprime en dansant pour elle…
Une grande précision s’impose dans les pas de liaison. Il sera utile :
- d’en détailler le fonctionnement, notamment en les nommant (par exemple : coupé, posé... glissade faillie, posé… posé, chassé, posé… pas de bourrée couru…),
- de les travailler dans leur rythme propre,
- de les loger dans le tempo musical tout en respectant leur spécificité formelle et rythmique.
Les pirouettes également seront travaillées dans un rapport précis à la musique : une pirouette par pulsation.
Aplomb parfait et plié profond seront recherchés à la réception des tours en l’air.
Il est suggéré de travailler le dernier saut par étapes afin d’en apprivoiser progressivement l’apparente difficulté. Par exemple :
- grand rond de jambe renversé,
- grand rond de jambe renversé en sautant,
- posé, coupé en tournant plus grand rond de jambe renversé en tournant,
- posé, coupé en tournant plus grand rond de jambe en sautant ET en laissant le saut tourner d’un demi-tour en l’air,
- même chose en raccourcissant la jambe d’appel, pointe au genou,
- même chose en associant, dès la réception du saut, action de détourner sur le pied de terre et action de raccourcir la jambe dite « de travail » pour, aussitôt, poser devant et finir à genou « ouvert ».
Le plus consistera dans l’association de la fougue d’un corsaire à la propreté académique la plus scrupuleuse…
Guy VAREILHE
Livret pédagogique : http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Danse
Maziliez, Joseph
Joseph Mazilier (1797-1868) est un danseur, maître de ballet et chorégraphe français du XIXe siècle (de son vrai nom Giulio Mazarini). Il est surtout connu pour ses ballets Paquita (1844) et Le Corsaire (1856). Il a créé le rôle de James dans La Sylphide avec Marie Taglioni.
Petipa, Marius
Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).
Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.
À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.
Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.
Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.
Source : Site de l'Encyclopédie Larousse
En savoir plus : larousse.fr
Vareilhes, Guy
Transmetteur : Guy VAREILHES passe un an à l’école de danse de l’Opéra national de Paris après un premier prix de danse classique obtenu au CNSMDP. Il est ensuite engagé dans le Ballet de ce théâtre où il est nommé « sujet ».
Dès 1990, il s’oriente vers la pédagogie et dirige un conservatoire de danse en région parisienne.
Parallèlement et ponctuellement, il enseigne au Jeune Ballet de France, à l’école supérieure de danse du Québec, à l’école supérieure de danse de Vilnius (Lituanie).
De septembre 2006 à juillet 2012, il enseigne au CNSMD de Paris en qualité de professeur principal des garçons de 3e année en filière classique.
Il exerce les fonctions d’inspecteur de la création et des enseignements artistiques – spécialité danse – au ministère chargé de la Culture de 1992 à 1998, de 2001 à 2006 et de 2012 à 2014.
Il poursuit actuellement sa carrière artistique en tant que comédien : il s’est produit à Paris (théâtre de Ménilmontant, Théo Théâtre, théâtre Darius Milhaud, Ogresse Théâtre) ainsi qu’au théâtre de verdure du Jardin de la découverte du Vésinet et sera à l’affiche du théâtre de la croisée des chemins du 10 novembre au 30 décembre 2018 avec la compagnie Amaranthus dans une comédie d’Eugène Labiche (Mon Isménie) incorporant chants et danses.
Griotto, Sylvain
Interprète musical : Sylvain GRIOTTO est né en 1974, il a étudié le piano au conservatoire national de région de Montpellier. Il entre dans la classe de composition de ce même conservatoire ainsi qu’en harmonie, écriture, contrepoint et orchestration. Après avoir préparé le concours avec Claude Ballif, il poursuit ses études au CNSMD de Paris et obtient en 2003 les prix de composition, analyse et orchestration dans la classe de Marco Stroppa, Michaël Levinas, Denis Cohen.
Il exerce le métier de pianiste en accompagnant des chanteurs ainsi que des classes de danse classique et contemporaine, notamment au CNSMD de Paris depuis 2003.
De 2007 à 2011, il a enseigné la composition au CFMI de Tours ainsi que l’accompagnement chorégraphique au conservatoire de Paris.
Il compose des musiques instrumentales (du duo d’instruments à l’orchestre) ainsi que des pièces électro-acoustiques et des chansons.
Il collabore en tant que pianiste et clavier avec des artistes tels que Benoît Guivarch (Carp), Babet (Dionysos), ainsi que Rosemary Standley (Moriarty) dans le spectacle de Juliette Deschamps : A Queen of Heart.
Depuis 2013, il collabore avec le DJ et compositeur de musiques électroniques Jeff Mills, en adaptant sa musique pour l’orchestre. Deux créations, Where light ends et Planets ont été interprétées par les orchestres nationaux de Bretagne, d’Île-de France, de Lille et de Lyon ainsi que par plusieurs orchestres européens.
En 2015, l’orchestre national du Capitole de Toulouse et l’orchestre régional d’Avignon Provence lui commandent un conte symphonique avec récitante. Il crée Eva pas à pas sur un livret de Catherine Pierre. L’ouvrage, qui fait intervenir aussi des classes de maternelle sur scène, sera repris par plusieurs orchestres francophones.
Le Mao, Gilles
Dirigeant de la société de production La Huit depuis 1990, Gilles Le Mao produit et réalise pour le compte de la Délégation Générale de la Création Artistique, plus de 300 variations des « Epreuves de danse » depuis 1996.
Producteur délégué de quelques 400 programmes audiovisuels et cinéma à La Huit, il réalise aussi des grands entretiens sur des personnalités de l’ethnologie, de l’architecture, du paysage et de l’histoire de l’art avec le Ministère de la Culture. Prix coup de cœur Musique du Monde 2009 de l’Académie Charles Cros pour le film « Les tambours de Tokyo », il réalise une cinquantaine de concerts documentés sur le jazz, les musiques du Monde et la musique classique depuis 1999.
Il est par ailleurs membre de diverses commissions sélectives cinéma depuis 2009 au CNC et en région Limousin, Normandie et Grand-Est. Depuis 1995, il intervient avec le Ministère de la Culture - Drac Ile de France en lycée et BTS section cinéma et production.
Epreuves de danse 2019. Danse classique. Variation N°4. Fin du 3ème cycle DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT. Garçon 1ère option.
Chorégraphie : Joseph Mazilier & Marius Petipa
Interprétation : Louis Gigot
Musique originale : Adolphe Adam
Autres collaborations : La Huit Production à partir d'une commande du Ministère de la Culture
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : La Huit Production à partir d'une commande du Ministère de la Culture
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