Gnosis
2011 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Khan, Akram (United Kingdom)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Akram Khan Company ; Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Gnosis
2011 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Khan, Akram (United Kingdom)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Akram Khan Company ; Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Gnosis
De nos jours, «vouloir» est plus fort que «donner» ou «partager». Le travail d'Akram Khan est un perpétuel aller-retour entre tradition et modernité, danse contemporaine et kathak - danse classique du nord de l'Inde qui engage tout le corps, jusqu'aux mains, dans un jeu de signes et de postures extrêment codifiés. N'ayant de cesse de renouer avec ses racines, cet Anglo-Bengali donne néanmoins naissance à des spectacles forts et aux partis pris actuels. Gnosis s'inspire ainsi de ses deux pièces précédentes "Polaroid feet" et "Tarana", pour ensuite faire la part belle au long poème épique hindou, le Mahâbhârata, et en particulier à l'histoire de Gandhari ; l'épouse d'un roi aveugle qui décide de se rendre elle-même aveugle pour partager avec lui les «ténèbres» de son existence. Akram Khan fait de ce mythe un motif d'appui et d'exploration de ce qu'il nomme «la Connaissance Intérieure», une manière pour lui de mettre en avant les forces contraires qui sourdent en chacun de ses personnages, reliant l'humain à la divinité. «J'ai été fasciné par cette idée d'une femme qui choisit de se rendre elle-même aveugle. Et ce, malgré le fait qu'elle puisse revenir sur sa décision à tout moment, mais son honneur, sa fierté et sa promesse sont si forts, qu'elle préfère la cécité à la joie de pouvoir continuer à voir ses enfants grandir.»
Accompagné de cinq musiciens, le chorégraphe-interprète, avec la collaboration de la danseuse virtuose Gauri Sharma Tripathi, nous convie à un fascinant solo. Véritable parcours initiatique au cours duquel l'interprète est amené à guetter son fort intérieur ou à être aveuglé par la lumière. «Il s'agit simplement de paysages, d'images, de situations, à partir desquelles les idées peuvent se déployer et se répandre, pour être ensuite transformées par une interprétation beaucoup plus personnelle de cette histoire. Une histoire faite de mouvements».
En alliant à sa danse une certaine forme de spiritualité, Akram Khan n'en finit pas de s'établir comme lien entre la tradition Bengali et notre monde contemporain
Source : Programme de salle de la Maison de la Danse de Lyon
Khan, Akram
Après s’être formé avec Sri Pratap Pawar à la danse kathak (danse traditionnelle du nord de l’Inde), il décroche son premier rôle à treize ans dans « Mahâbhârata », une pièce de Peter Brook qui marque les esprits. À partir des années 1990 il mêle la danse contemporaine à cet art traditionnel dans Polaroid Feet (2001), Ronin (2003) et Third Catalogue (2005). Entre-temps il étudie à P.A.R.T.S. (Bruxelles) école dirigée par Anne Teresa De Keersmaeker.
Akram Khan devient rapidement une figure de la scène chorégraphique mondiale. S’affranchissant des scènes théâtrales et des frontières entre les danses, il crée en 2006 la plupart des chorégraphies de la tournée de Kylie Minogue. En 2009 il conçoit le solo kathak « Gnosis » pour Svapnagata, festival de danses et de musiques indiennes dont il est le directeur artistique. En 2012 il crée la partie chorégraphique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres.
Grand interprète, il se met en scène dans un solo autobiographique en 2011, « DESH » qui signifie « terre », dans lequel il retourne à ses origines et qui emporta un succès immédiat. Cet engouement a amené le chorégraphe à proposer, en 2015, une version pour les enfants à partir de sept ans et leur famille, « Chotto Desh » (Petite patrie), avec l’aide de la metteuse en scène de théâtre Sue Buckmaster.
« Torodaka » (2014) créé avec Israel Galván est une rencontre de deux danseurs au sommet de leur art, une joute dansée entre deux cultures : indienne et espagnole. En 2016 il présente « Until the Lions », inspiré d’un passage du livre de Karthika Naïr qui revisite les grandes pages du Mahabharata (livre sacré indien).
En juillet 2019, il présente dans la cour d'honneur lors du 73e Festival d'Avignon Outwitting the Devil, une pièce pour six danseurs dans laquelle il revisite les mythes fondateurs de l'humanité à partir d'un texte, découvert en 2015, qui relate un nouvel épisode de l'épopée de Gilgamesh, roi d'Uruk.
Akram Khan est un artiste associé de Sadler’s Wells et de la Mountview Academy of Theatre Arts, Londres et Curve, Leicester.
Source : Biennale de la Danse - 2016 ; Dossier de presse Animal Kingdom - 2020
En savoir plus : akramkhancompany.net
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Gnosis
Direction artistique / Conception : Akram Khan
Chorégraphie : Akram Khan, Gauri Sharma Tripathi
Interprétation : Akram Khan, Fang-Yi Sheu (artiste invitée)
Conseil artistique / Dramaturgie : Ruth Little
Musique live : Faheem Mazhar - chant, Sanju Sahai - tabla, Lucy Railton - violoncelle, Bernhard Schimpelsberger - percussion, Kartik Ragunathan - violon
Lumières : Fabiana Piccioli
Costumes : Kei Ito, Kimie Nakano
Son : Marcus Hyde
Autres collaborations : Farooq Chaudhry - producteur, JiaXuan Hon - manager de tournée // Remerciements la compagnie de Kodo (Japon), Yoshie Sunahata, M. et Mme Khan et Shanell Winlock avec le soutien de Jerwood Space pour les répétitions Akram Khan dédicace cette pièce à son guru, Sri Pratap Pawar, ainsi qu'à tous les autres conteurs qui continuent à se battre pour transmettre au public d'aujourd'hui une myriade de merveilleuses histoires.
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction ADACH (Abu Dhabi Authority for Culture & Heritage), Sadler's Wells (Londres) en association avec The Point, Eastleigh
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Akram Khan Company, Maison de la Danse
Durée : 41'
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