Hommage à Isadora Duncan au Musée Bourdelle
Carolyn Carlson & Elisabeth Schwartz2003
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France) Schwartz, Elisabeth (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Hommage à Isadora Duncan au Musée Bourdelle
Carolyn Carlson & Elisabeth Schwartz2003
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France) Schwartz, Elisabeth (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Hommage à Isadora Duncan
"S'il est une chose
Que symbolise mon art,
C'est bien la liberté de la femme,
Et son affranchissement
Du carcan des conventions..."
Isadora Duncan
A l'occasion de la Journée des Femmes le 8 mars 2003, la danseuse et chorégraphe Carolyn Carlson improvisera au musée Bourdelle un hommage à la grande danseuse Isadora Duncan, dont Antoine Bourdelle s'inspira dans ses bas reliefs et fresques du Théâtre des Champs-Elysées. Isabelle Schwartz, danseuse isadorienne, esquissera quant à elle, un parcours à travers le musée.
"Toutes mes muses, disait le sculpteur, sont des gestes saisis durant l'envol d'Isadora Duncan".
Une table ronde se tiendra également sur le thème La Femme, la sculpture et la danse avec Carolyn Carlson et Isabelle Schwartz, animée par Annette Mattox, danseuse et sculpteur.
(Texte issu du communiqué de presse du Musée Bourdelle - 8 mars 2003)
Filmé le 8 mars 2003 au Musée Bourdelle, Paris.
Source : Cinémathèque de la danse.
Carlson, Carolyn
Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris, de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers poétique.
Héritière des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.
Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion d’honneur.
Fondatrice de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à 2016. En 2017, en parallèle du cœur d’activité de la compagnie axé sur la diffusion, de nouvelles formes de créations voient le jour : une exposition pour les musées, un long-métrage dansé pour le cinéma… En 2019 elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie.
En savoir plus : www.carolyn-carlson.com
Schwartz, Elisabeth
Danseuse, pédagogue, historienne de la danse, diplômée de l'analyse labanienne et du mouvement dansé) Formée principalement aux Etats-Unis, à New York de 1975 à 1983, auprès de Margaret Craske (Méthode de danse classique d'Enrico Cecchetti) et auprès de grands chorégraphes de la danse moderne américaine : Merce Cunningham, Viola Farber, Meredith Monk, Douglas Dunn, Elisabeth Schwartz entreprend à partir de 1978 une recherche sur Isadora Duncan auprès des deux dernières Isadorables et apprend son répertoire auprès de Julia Levien.
De retour en France en 1975, elle monte des spectacles autour d'Isadora Duncan : La courbure de la vie, Evocation d'Isadora Duncan, Champs de bataille, Jaillissements qui seront programmés entre autres au Festival de Châteauvallon 1983 et 1984, à la Biennale de Lyon 1984 et 1990, aux Iles de danse 1991, au Montpellier Danse 1983 et à l'étranger (Norvège, Suisse, Tchéquie, Emirats d'Arabie, etc).
Lauréate du Prix Villa Médicis Hors les murs en 1992, elle retourne à New York pour poursuivre des recherches autour d'Emile Jaques-Dalcroze, Rudolf Laban, Isadora Duncan et la danse libre. Elle participe en 1990 à l'élaboration d'un film sur Isadora Duncan et Auguste Rodin Jaillissements (INA, ARTE).En 2001, elle réalise un montage de films d'archives glanées dans le monde entier, sur le concept de la danse libre pour la Cinémathèque de la danse.
En 2001-2002, elle réalise une conférence dansée autour de l'abstraction américaine avec Dominique Jégou.En 2005, elle monte le spectacle Les plis du temps au Centre National de la Danse, carte blanche proposée par Claire Rousier, qui regroupe des danses de groupes d'I. Duncan pour adultes et enfants. Dans le cadre d'une aide au projet de la DRAC, cette pièce est créée à l'Opéra de Rennes.
Pédagogue, DE, diplômée en analyse fonctionnelle du mouvement dansé (CND Paris, 1995), et en analyse qualitative labanienne (LIMS, New York 1996), Elisabeth Schwartz est aussi notatrice labanienne (CNSM, Paris 2003), diplômée en culture chorégraphique, Cefedem- Sud, dir. Laurence Louppe, 2005).Entre 2003 et 2007, elle anime des conférences sur l'histoire de la danse avec la chorégraphe Dominique Rebaud Depuis 2004, elle est chargée de cours en culture chorégraphique à l'université d'Evry, Département Musiques et spectacles. Depuis 2009, elle est inspectrice de la danse à la Ville de Paris.
Source : Elisabeth Schwartz
En savoir plus :
http://entronsdansladanse.blogspot.fr/2012/01/formation-pedagogique-et-technique-pour.html
Hommage à Isadora Duncan
Chorégraphie : Carolyn Carlson
Interprétation : Carolyn Carlson
Autres collaborations : Musée Bourdelle de Paris, Cinémathèque de la danse
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Elisabeth Shwartz, Annette Mattox
Durée : 38'38
COLLECTION BAGOUET
Le Ballet de la Nuit
Devenir spectateur de danse
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.