La Minute du spectateur (2016) : Alain Platel
2016 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Platel, Alain (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , La minute du spectateur
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La Minute du spectateur (2016) : Alain Platel
2016 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Platel, Alain (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , La minute du spectateur
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La Minute du Spectateur
La Minute du Spectateur, un rendez-vous vidéo à visionner avant chaque spectacle pour découvrir en deux minutes un chorégraphe, sa compagnie, son vocabulaire, son œuvre.
Une collection présentée par Dominique Hervieu, produite par la Maison de la Danse de Lyon et réalisée par Fabien Plasson.
© Maison de la Danse de Lyon
Platel, Alain
Alain Platel est orthopédagogue de formation et autodidacte en tant que metteur en scène. En 1984, il forme avec des amis et membres de sa famille une troupe fonctionnant en collectif. À partir de "Emma" (1988), il se distingue plus clairement en tant que metteur en scène. Il crée "Bonjour Madame" (1993), "La Tristeza Complice" (1995) et "Iets op Bach" (1998), des productions qui propulsent les ballets C de la B (c'est le nom adopté par la troupe) au sommet international. En compagnie de l'auteur Arne Sierens, il accomplit un effet comparable pour la compagnie de théâtre jeune public Victoria de Gand, en proposant "Moeder en kind" (1995 Mère et enfant), "Bernadetje" (1996) et "Allemaal Indiaan" (1999 Tous des Indiens).
Après "Allemaal Indiaan" (Tous des Indiens), Alain Platel annonce qu'il ne produira plus de nouveaux spectacles. Mais Gerard Mortier le convainc de créer Wolf (2003), une pièce sur Mozart pour la Ruhr-Triennale. Le projet choral Coup de Chœurs monté par Alain Platel à l'occasion de l'ouverture du nouveau KVS marque le début d'une étroite collaboration avec le compositeur Fabrizio Cassol. "vsprs" (2006) signale un changement de cap. L'exubérance des spectacles précédents, s'exprimant par la diversité des interprètes et les thèmes abordés, cède la place à une plus grande introspection et une plus grande nervosité, en révélant un univers de pulsions et d'aspirations. Et aussi de violence, comme dans "Nine Finger" (2007) avec Benjamin Verdonck et Fumiyo Ikeda.
Après le style baroque de "pitié!" (2008), "Out Of Context – for Pina" (janvier 2010) constitue une réflexion quasiment ascétique sur l’arsenal de mouvements entourant les spasmes et les tics. A travers ce langage du mouvement, Alain Platel poursuit logiquement sa recherche d’une traduction pour les sentiments trop forts. Son aspiration à quelque chose qui dépasse l’individu est de plus en plus palpable. En collaboration avec Frank Van Laecke, "Gardenia" (juin 2010) s’est créé, dans lequel la fermeture d’un cabaret pour travestis constitue le point de départ d’une plongée au cœur des vies privées d’un mémorable groupe de vieux artistes. En 2015, Alain Platel et Frank Van Laecke renouvèlent leur collaboration avec la création de "En avant, marche !", un spectacle qui s'inspire de la tradition des orchestres de fanfare et des harmonies et dont la direction musicale est dans les mains du compositeur Steven Prengels. A la demande de Gerard Mortier, Alain Platel a créé "C(H)ŒURS" (2012) avec les fameuses scènes chorales des opéras de Verdi. La connotation politique de spectacles comme "tauberbach" (2014) et "Coup Fatal" (collaboration avec Fabrizio Cassol 2014) réside dans la joie de vivre et l'énergie qui éclatent de la scène et qui manifestent des moyens de (sur)vivre dans des circonstances indignes comme sur un dépotoir (tauberbach) ou dans la réalité quotidienne des musiciens au Congo ("Coup Fatal"). « Lust for life » comme moyen de rébellion.
Mais pour éviter tout malentendu: Platel ne cherche pas forcément l'expansion. Sa collaboration à des petits projets comme Nachtschade (pour Victoria en 2006) et le coaching comme pour Pieter et Jakob Ampe et leur création "Jake & Pete’s big reconciliation attempt for the disputes form the past" (2011) en sont la preuve. Ces deux projets ont d'ailleurs laissé des traces indéniables dans ses pensées sur ce qu'est le théâtre. Entre-temps, il a multiplié les films de danse en toute discrétion, que ce soit avec la réalisatrice britannique Sofie Fiennes ("Because I Sing en 2001", "Ramallah!Ramallah!Ramallah!" en 2005 et "VSPRS Show and Tell" en 2007) ou en solo avec les ballets de ci de là (2006), une plongée impressionnante dans la vie d’une troupe formée il y a vingt ans et qui nous amène jusqu’au Vietnam et au Burkina Faso. Il s’agit aussi et surtout d’une ode à la ville de Gand, son port d’attache.
Source : Les Ballets C de la B
En savoir plus : lesballetscdela.be
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
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