Nuit
1995 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Compagnie Mathilde Monnier - Association MM
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Nuit
1995 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Compagnie Mathilde Monnier - Association MM
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Nuit
de Mathilde Monnier
Création les 27.28.29 juin 1995 . Opéra de Montpellier, dans le cadre du Festival Montpellier danse
J'ai besoin de m'éblouir en pleine nuit, pour m'aveugler dans la lumière.
J'ai fermé les yeux longtemps pour mieux les ouvrir, j'ai cru voir, je ne voyais rien. Alors j'ai plongé dans l'obscurité les yeux à moitié ouverts, le regard de côté.
De côté, là, vers ces coulisses épaisses où surgit l'ombre des lumières, je suis dans la lumière.
Tous me regardent, forcément, ils sont dans le noir.
De quel monde de l'obscur sommes-nous ?
Le regard rentré, j'ai observé la nuit noire, ... des pages de lumière se sont mises à défiler.
En face, ils se sont donnés rendez-vous pour être ensemble dans le noir.
A regarder de la lumière.
Les yeux dans les yeux ; mon regard est reparti errer autour de moi à la recherche d'un point, un point fixe, malheureusement je bouge toujours, la lumière tombe. Nuit. Je cligne des yeux.
Nous nous regardons, là, dans la lumière noire.
Allers-retours à travers une nuit intérieure. Promenade dans l'épaisseur de l'espace où la danse n'a besoin que d'elle-même et du regard de l'autre.
Mathilde Monnier
Date de mise à jour 10 octobre 2013
Monnier, Mathilde
De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.
De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.
La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.
Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.
Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.
En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.
En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.
En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.
En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.
Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : www.mathildemonnier.com
Urréa, Valérie
Après avoir suivi des cours à l’Ecole nationale Louis Lumière, Valérie Urréa affirme dès 1987 son engouement pour les arts visuels et le spectacle vivant. Documentaires, captations, fictions, de Bruit Blanc à L’Homme qui danse, ses films principalement coproduits par ARTE, interrogent tous des sujets aussi sensibles que l’autisme, la masculinité, ou les questions de la race, à travers des visions artistiques. Plusieurs fois primés, ses films sont régulièrement présentés dans des festivals internationaux. Par deux fois, elle a été artiste invitée à la commission Image Mouvement de la Délégation des Arts plastiques. Parallèlement, elle a enseigné plusieurs années les relations entre images et spectacle vivant à l’Ecole de cinéma de Marrakech (l'ESAV).
Source : Valérie Urréa
Nuit
Chorégraphie : Mathilde Monnier
Interprétation : Lluis Ayet, Seydou Boro, Germana Civera, Herman Diephuis, Corinne Garcia, Rita Quaglia, Bruno de Saint Chaffray, Eszter Salamon, Salia Sanou
Scénographie : Annie Tolleter, Beverly Semmes
Musique originale : John Cage, Benoît Delbecq, Christophe Séchet, musique traditionnelle de Bali
Musique additionnelle : Christophe Séchet
Lumières : Éric Wurtz
Costumes : Beverly Semmes assisté de Juan Iribarren
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Festival Montpellier danse 1995, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, Théâtre de la ville - Paris, la Coursive - Scène nationale La Rochelle, L'esplanade - Saint-Étienne - Opéra Remerciements Scaenica, le Théâtre des Treize Vents, le Théâtre de Sète - scène nationale
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