Steppe
1990 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Producteur vidéo : Coproduction : Théâtre de la Ville de Paris ; CAC de Douai - l'Hippodrome ; Centre Dramatique National Bordeaux-Aquitaine - Centre Dramatique National Nice-Côte d'Azur.
Steppe
1990 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Producteur vidéo : Coproduction : Théâtre de la Ville de Paris ; CAC de Douai - l'Hippodrome ; Centre Dramatique National Bordeaux-Aquitaine - Centre Dramatique National Nice-Côte d'Azur.
Steppe
"A travers une diffusion d'images vidéo, Carolyn Carlson nous introduit dans un univers métaphysique où le sacré et le profane interfèrent : la symbolique carlsonienne n'a jamais été aussi évidente, de même que sa filiation avec le magicien Alwin Nikolaïs.
Les séquences tournées dans les bois donnent un caractère écologique au spectacle : l'eau, les arbres, les petits chemins, la pierre qui roule harmonieusement et qui devient le symbole du réel et de l'imaginaire ; ceci dans une lumière nébuleuse proche d'un Fantin Latour et d'un Odilon Redon. L'échelle brandie dans l'espace par Larrio se profile dans l'infini pour générer les mystères de Carolyn Carlson croquant la pomme empoisonnée, Larrio jouant auprès d'elle le prince charmant, révèle les dons comiques de la "Divine". Elle retrouve son aura poétique dans sa marche aérienne dans les bois, c'est l'image du Printemps de Botticelli. La danse moderne revisitée par Carolyn Carlson s'insère parfaitement dans cet univers surréaliste dédié à la fraternité, à l'amour pur."
Source : Gilberte Cournand, journaliste et critique de danse (Texte issu de la feuille de salle du Théâtre de la Ville de Paris)
Carlson, Carolyn
Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris, de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers poétique.
Héritière des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.
Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion d’honneur.
Fondatrice de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à 2016. En 2017, en parallèle du cœur d’activité de la compagnie axé sur la diffusion, de nouvelles formes de créations voient le jour : une exposition pour les musées, un long-métrage dansé pour le cinéma… En 2019 elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie.
En savoir plus : www.carolyn-carlson.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Carolyn Carlson Company
La Carolyn Carlson Company se veut une ruche, un espace de créativité et de liberté au sein duquel s’entrelacent geste et pensée poétique…
Après neuf années passées à la direction du Centre Chorégraphique National de Roubaix, Carolyn Carlson créée la Carolyn Carlson Company, en résidence de 2014 à 2016 au Théâtre National de Chaillot.
Forte d’un répertoire hors norme et accompagnée de danseurs fidèles à la poétique de sa gestuelle, la chorégraphe poursuit sa démarche créative. Chaque année, la Carolyn Carlson Company porte au moins deux projets d’envergure, une création ainsi que la transmission de pièces de répertoire aux plus prestigieux corps de ballets, tout en continuant à tourner les spectacles de la chorégraphe à travers le monde.
La Carolyn Carlson Company est subventionnée par le Ministère de la Culture (DGCA-délégation danse) et reçoit le soutien du Crédit du Nord.
En savoir plus : carolyn-carlson.com
Steppe
Chorégraphie : Carolyn Carlson
Assistance à la chorégraphie : Larrio Ekson
Interprétation : Michèle Abbondanza, Antonella Bertoni, Magda Borrull Pascual, Carolyn Carlson, Laurent Dauzou, Larrio Ekson, Peter Morin, Markku Nenonen, Verena Weiss
Conseil artistique / Dramaturgie : William Snow
Musique originale : René Aubry
Conception vidéo : Marlène Ionesco
Lumières : Peter Vos
Costumes : Mia
Autres collaborations : Claude Lê Anh (diapositives)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Charles Picq
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
James Carlès
Memories (ou l'oubli)
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La Fondation BNP Paribas
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danse et arts numériques
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.