We are Numeridanse : Lalanbik
2021 - Réalisateur-rice : Deschamps, Tiffanie
Chorégraphe(s) : Thomas, Soraya (Reunion) Schrotzenberger, Marion (France) Brabant, Jérôme (Reunion) Languet, Eric (Reunion) Chateau, Edith Bongarçon, Stephen
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , We are Numeridanse
We are Numeridanse : Lalanbik
2021 - Réalisateur-rice : Deschamps, Tiffanie
Chorégraphe(s) : Thomas, Soraya (Reunion) Schrotzenberger, Marion (France) Brabant, Jérôme (Reunion) Languet, Eric (Reunion) Chateau, Edith Bongarçon, Stephen
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv , We are Numeridanse
We are Numeridanse
Artistes, compagnies, institutions, ces structures apportent à la plateforme leur patrimoine audiovisuel, leurs connaissances, leur expertise en faveur de l’art chorégraphique. Pour les 10 ans de la plateforme, il était important et nécessaire de placer les contributeurs de Numeridanse sous le feu des projecteurs !
Ainsi, pour les célébrer et afin que les utilisateurs de Numeridanse apprennent à mieux les connaître, nous avons invité nos contributeurs à répondre à une série de questions sur leurs œuvres, leurs inspirations, leurs désirs de collaboration, leurs coups de cœur.
Découvrez-les dans la collection We are Numeridanse !
Thomas, Soraya
Schrotzenberger, Marion
Marion Schrotzenberger débute sa formation en danse contemporaine au Conservatoire National de Région de Châlon sur Saône. Elle obtient son diplôme de fin de cycle avec la médaille d’or.
Elle rentre ensuite en cursus F11 (technique de la danse) au Conservatoire de Danse de Lyon et au Lycée St Exupéry. Elle y suivra les cours dispensés par les professeurs F. Bénet et M. Mengual. Cette formation de haut niveau lui donnera la chance de suivre les cours et masterclasses donnés par des chorégraphes de réputation internationale : Carolyn Carlson, Odile Duboc, Maguy Marin...
Elle terminera sa formation en obtenant le baccalauréat F11 avec la mention très bien et le diplôme de fin d’études en danse contemporaine avec la mention très bien à l’unanimité du jury.
Elle sera ensuite acceptée sur audition et avec une dérogation de deux ans d’âge à la formation internationale “ex.er.c.e.” au Centre Chorégraphique National de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier. La formation sera délivrée par les plus grands noms de la danse contemporaine : les chorégraphes Mark Tompkins, Lisa Nelson et Steve Paxton, Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, l’historienne de la danse Laurence Louppe...
Sa formation terminée elle vient s’installer à Bruxelles. Son premier projet en Belgique est une rencontre avec des artistes québécois et belges ou résidant en Belgique (danseurs, vidéastes, circassiens) avec la chorégraphe Edith Depaule assistante de Michèle Anne de Mey.
Les pièces seront jouées à Bruxelles (Théâtre de L’l) et à Montréal (Théâtre de Verdure)
Suite aux représentations au Théâtre de L’L on lui propose de participer en tant que jeune chorégraphe au Festival “Danse en vol” 2005. Elle y crée sa première pièce «Arizona» avec le musicien Ismaël Colombani.
Elle fonde ensuite le collectif Lookatmekid avec Ismaël Colombani et Cosima Jentzsch. Pendant 5 années le collectif viendra régulièrement sur la Réunion pour y jouer ses spectacles et mener des résidences artistiques en milieu scolaires.
Depuis maintenant 2 ans Marion et d’autres membres du collectif résident officiellement entre Bruxelles et la Réunion et y poursuivent le travail de Lookatmekid.
Son installation il y a deux ans sur la Réunion sera marquée par la création de « Saut’la mer à l’envers » soutenue par le réseau Békali. C’est sur l’histoire de sa famille créole que s’appuie la dramaturgie entière du spectacle. La question des origines, des migrations et du lien fa-milial y sont dansés parlés et mis en musique. Cette pièce marquera également son désir d’appro-fondir la relation du geste et du mot et de l’intégration de figurants amateurs au sein de son travail professionnel.
Brabant, Jérôme
Jérôme Brabant est un chorégraphe né en 1973 à Saint-Pierre de la Réunion. Il se forme à l’université Paris 8 en théâtre et à l’Ecole du Mimodrame Marcel Marceau. Il rejoint en 2001 le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées pour suivre la formation « Extensions » et débute sa carrière de danseur-interprète pour plusieurs compagnies : *Melk Prod de Marco Berrettini, la compagnie Samuel Mathieu, la compagnie Patricia Ferrara / Groupe Unber-Humber.
Jérôme Brabant commence son travail d’écriture chorégraphique dès 2002, date à laquelle il fonde avec Marion Muzac le UND und ballet. Il créé ses premières pièces : Roomy Dancing en 2002, Gala en 2003 et Pavillon en 2004.
Il fonde en 2011 sa compagnie L’Octogonale à l’île de la Réunion. Son retour sur l’île est l’occasion d’une recherche d’écriture chorégraphique portée sur l’identité insulaire. Il conçoit son premier solo Heimat : « le pays que l’on porte en soi ».
En 2014, il réalise son deuxième solo intitulé Impair, qui s’inspire du métier de ses grands-parents : tisaneurs et magnétiseurs de renoms.
En 2015, Jérôme Brabant collabore avec New Gravity, un groupe de free runners avec lequel il créé la pièce Emergency.
En 2016, il mène une recherche sur l’exotisme avec Maud Pizon et créé la pièce A Taste of ted, un regroupement des soli adapté des créations originales de Ted Shawn.
Source : Lalanbik
En savoir plus :
Languet, Eric
S’il sait en accepter les codes et conventions, Éric Languet avoue n’avoir jamais su s’intégrer à un groupe. Et c’est sans doute ce sentiment d’illégitimité qui nourrit depuis trente ans son parcours de danseur et chorégraphe, questionnant la marge, l’a-normalité, invitant au bal ceux que la vie ne destinait pas à danser.
Des groupes, il en a pourtant intégré quelques-uns, et non des moindres. Après avoir découvert la danse à l’île de La Réunion, où il a grandi, il étudie au CNR de Rueil-Malmaison et embrasse la carrière de danseur classique. Une carrière qui le mènera à l’Opéra de Paris, puis au Royal New-Zealand Ballet où il sera nommé danseur étoile puis chorégraphe résident. S’il y respecte la hiérarchie de mérite, il goûte en revanche moins l’étiquette que son statut de danseur étoile lui suggèrerait d’adopter. La rencontre du travail de Jiri Kylian, William Forsythe et Douglas Wright, influencera alors son esthétique et son propos chorégraphique. Danseur pour le Meryl Tankard Australian Dance Theatre, il expérimente le travail de composition instantanée avec Mark Tompkins et l’approche du théâtre physique avec le Zéro théâtre. La voie de Danses en l’R, compagnie qu’il crée en 1998 à La Réunion, est alors tracée : celle d’une danse de l’humain dans la société, mettant en scène l’individu et ses difficultés dans ce qu’ils ont de plus simple, le geste.
Sa conception du beau et ses techniques de travail évolueront encore grâce à deux rencontres essentielles, celles avec Lloyd Newson, sous la direction duquel il travaille au sein du DV8 Physical Theatre pour la création de The cost of living en 2000, puis celle de David Toole, formidable danseur né sans jambe, avec qui il tourne en Europe pour la reprise de cette création. La beauté, chez Éric Languet, n’a désormais plus de rapport avec l’esthétique des corps. Elle se situe ailleurs, dans les failles, les fêlures, la subtilité et l’ambigüité des rapports à l’autre.
Formé à la danse intégrée par Adam Benjamin, co-fondateur de la compagnie Candoco, Éric Languet mène depuis 2004 un programme d’ateliers en lien avec les institutions et les hôpitaux de La Réunion, ELEC, « Espace Libre Et Change », mêlant danseurs valides et handicapés. Il a intégré à sa compagnie Wilson Payet, danseur en fauteuil formé dans le cadre de ces ateliers, interprète de deux de ses créations, « Attention fragile » (2012) et « Fragments d’un discours lumineux » (2014), création dans laquelle Éric Languet danse.
Car le chorégraphe n’a jamais cessé de danser et nourrit aussi ses créations de ses expériences d’interprète. Celle avec Robyn Orlin en 2013, sur « In a world full of butterflies, it takes balls to be a caterpillar, some thought of falling… » a d’ailleurs certainement conforté sa vision chorégraphique, entre théâtre – physique, performance et pouvoir de subjuguer de la danse.
Source : Site Danses en l’R
En savoir plus : http://www.danses-en-l-r.com/
Chateau, Edith
Bongarçon, Stephen
Deschamps, Tiffanie
Après une formation en montage vidéo, Tiffanie Deschamps fait ses premières armes à la télévision. Dès le début, elle ne cesse de faire des ponts entre son travail de monteuse dans l'audiovisuel et ses activités de régisseuse lumière et d'assistante mise en scène pour le spectacle vivant avec le collectif Mac Guffin.
Co-fondatrice et co-directrice du Théâtre de l'Uchronie à Lyon depuis 2013, elle en vient naturellement à mettre en image des pièces théâtrales et chorégraphiques, et à raconter la danse, notamment au sein de la Maison de la Danse de Lyon et lors d'événements culturels comme la Biennale de la Danse de Lyon.
Lalanbik
Lalanbik est fondé en 2014 à l'Ile de La Réunion. La structure contribue à la valorisation des acteurs et des écritures chorégraphiques des territoires de l'Océan Indien. Lalanbik met en œuvre des outils de ressources en ligne : l'un, son site internet, concerne l'actualité Danse Océan Indien et l'autre, sa vidéothèque, apporte des contenus sur les écritures des Danses traditionnelles ou contemporaines. Lalanbik travaille en partenariat pour mener ses actions en faveur de l'élargissement des publics : médiathèques, salles de diffusion, compagnies chorégraphiques, écoles de danses, établissements scolaires et d'enseignement supérieur.
En savoir plus : www.lalanbik.org
We are Numeridanse
Direction artistique / Conception : Numeridanse
Musique additionnelle : "Alive Inside" - Reaktor
Conception vidéo : Ladydinde
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Animal Kingdom, PAROLE DES PARTICIPANTS
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
La Biennale de la danse
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.