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héâtre-élévision (pseudo-spectacle)

héâtre-élévision (pseudo-spectacle)

héâtre-élévision

Pour ce projet chorégraphique, Boris Charmatz propose un format spécifique et questionne les conventions spectaculaires qui régissent l'art chorégraphique : la salle de spectacle, le rapport à la scène et au vivant, l'être ensemble. "héâtre-élévision" est une œuvre chorégraphique filmique diffusée sur un écran de télévision intégré à une installation pour un spectateur à la fois. De la scène à l'écran de télévision, de l'être ensemble à l'individu, du vivant à l'image, cette œuvre convoque la notion d'installation issue du champ de l'art contemporain et des arts plastiques. Pour regarder ce « spectacle » télévisuel, le spectateur est allongé sur une banquette et se retrouve, seul, face à la pluralité des danseurs gesticulant dans l'image. Le film n'est pas linéaire ou narratif, mais il contient différentes formes de théâtralité, de danses absurdes, d'espaces mystérieux qui se tissent les uns par rapport aux autres, sans jamais créer un sens univoque. Filmé à La Chaufferie de Saint-Denis, ce film expose sans cesse des corps contraints par des espaces, par des rythmes et des grimaces, formes de contorsions chorégraphiques qui génèrent une certaine étrangeté.
Il est important de préciser que les conditions de visibilité de l'objet sont primordiales pour apprécier le travail. L'extrait proposé ici ne peut nous donner qu'une approche archivistique de l'œuvre.


Source : Boris Charmatz


En savoir plus : 

http://www.borischarmatz.org/

Charmatz, Boris

Né à Chambéry (France), le 3 janvier 1973.


Formé à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Boris Charmatz est engagé par Régine Chopinot pour Ana (1990) et Saint-Georges (1991). En 1992, il est sollicité par Odile Duboc et rejoint la compagnie pour 7 jours/7 villes (1992), Projet de la matière (1993), Trois boléros (1996). Il participe en outre à la création de K de E d'Olivia Grandville et Xavier Marchand (1993). 


En 1992, il fonde l'association edna avec Dimitri Chamblas. Ensemble, ils écrivent et interprètent le duo À bras-le-corps (1993), puis signent Les Disparates (1994), solo bicéphale pour un danseur et une sculpture de Toni Grand. Boris Charmatz présente ensuite Aatt enen tionon (1996), pièce verticale pour trois danseurs, puis herses (une lente introduction) (1997), quatuor pour cinq danseurs et un violoncelliste sur des musiques d'Helmut Lachenmann. En 1999, il chorégraphie Con forts fleuve, sur des textes de John Giorno et des musiques d'Otomo Yoshihide. En 2002, il conçoit une pièce chorégraphique en forme de poupées russes, héâtre-élévision, spectacle réduit à un film, lui-même contenu dans un téléviseur présenté au sein d'une installation à l'attention d'un seul spectateur à la fois. Quatre ans plus tard, il propose avec Quintette Cercle (2006), une tranche de ce spectacle en version live. En 2006, il signe le trio régi qui réunit sur scène Julia Cima et lui-même autour de la figure de Raimund Hoghe. En 2008, La danseuse malade, en duo avec Jeanne Balibar, met en scène les textes de Tatsumi Hijikata, père fondateur de la danse butô. En 2009, un dispositif chorégraphique voit le jour à partir du livre Merce Cunningham, un demi-siècle de danse de David Vaughan. Conçu à la manière d'un flip-book chorégraphique, le livre en est sa partition. Elaborée en quelques jours, la performance adopte un titre différent suivant les équipes concernées : Roman Photo (étudiants, amateurs ou non danseurs), Flip Book (danseurs professionnels), 50 ans de danse (anciens interprètes de la Merce Cunningham Dance Company). En 2010, il crée Levée des conflits, pièce pour 24 danseurs et 25 mouvements. Artiste associé de l'édition 2011 du Festival d'Avignon, Boris Charmatz crée à la Cour d'honneur du Palais des papes enfant, pièce pour 9 danseurs et 26 enfants.


A partir de 1997, aux côtés d'Angèle Le Grand, il développe des projets très variés au sein de l'association edna. Ces propositions ont pour vocation de dessiner un espace ouvert à des essais multiples : sessions thématiques, réalisation de films (Les Disparates de César Vayssié, Horace Benedict de Dimitri Chamblas et Aldo Lee, Une lente introduction de Boris Charmatz), programmes Hors-série proposés par l'équipe d'edna (La chaise et Visitations de Julia Cima, Jachères de Vincent Dupont), production d'installations (Programme court avec essorage), organisation d'expositions (Complexe, Statuts), et de projets transdisciplinaires (Ouvrée - artistes en alpages, Entraînements-série d'actions artistiques, Facultés, Education).


Si Boris Charmatz signe une série de spectacles qui feront date, l'ensemble des projets produits au sein de l'association edna rencontre également un large public au niveau national, européen et international.


De 2002 à 2004, dans le cadre d'une résidence au Centre national de la danse à Pantin, il développe le projet Bocal, école nomade et éphémère. Professeur invité à l'Universität der Künste (Berlin), il collabore à l'élaboration d'un nouveau cursus en danse qui voit le jour en 2007. 


Boris Charmatz participe régulièrement à des soirées d'improvisation (avec Médéric Collignon, Saul Williams, Archie Shepp) et poursuit son activité d'interprète notamment dans boléro 2 d'Odile Duboc.


En 2003 Boris Charmatz cosigne avec Isabelle Launay : Entretenir/à propos d'une danse contemporaine (coédition Centre national de la danse/ Les Presses du Réel), dont la traduction anglaise a été publiée en mai 2011 sous le titre undertraining / On A Contemporary Dance (éd. Les Presses du Réel). En avril 2009 Boris Charmatz signe Je suis une école aux Editions Les Prairies Ordinaires, ouvrage en forme de journal de bord qui relate l'aventure que fut Bocal.


Directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne depuis janvier 2009, Boris Charmatz propose de le transformer en un Musée de la danse d'un genre nouveau. Un manifeste est à l'origine de ce musée qui a déjà accueilli les projets "préfiguration", "expo zéro", "héliogravures", "rebutoh", "Grimace du réel", "service commandé", "brouillon", "Jérôme Bel en 3 sec, 30 sec, 3 min, 30 min, 3 h", "Petit Musée de la danse", "Rétrospective" par Xavier Le Roy et s'est déplacé à Avignon, Saint Nazaire, Singapour, Utrecht, et New York.


Il crée la pièce manger à la Ruhrtriennale en Allemagne le 23 septembre 2014, danse de nuit dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève en 2016, puis 10 000 gestes en 2017 à la Volksbühne de Berlin.


Source : Site personnel de Boris Charmatz


En savoir plus : 

http://www.borischarmatz.org/

Vayssié, César

Diplômé de l'école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon avec les félicitations du jury. Entre 1992 et 1995, César Vayssié est l'auteur de plusieurs courts et longs-métrages expérimentaux : "Les Quatre saisons" (60'), "La cinquième saiso"n (11')... Cette série de films est montrée au Centre Georges Pompidou, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et au National Film Archives de New York. A cette période, il produit et réalise une série de documentaires sur des artistes contemporains ("Il faut être inexact mais précis", "Conscience", "Rire Jaune"). Il travaille aux côtés d'Eric Colliard dans le cadre de Nouvelles Scènes, festival de créations contemporaines à Dijon. En parallèle, il produit et réalise des films de fiction ("Un jour son prince", "It's wonderful"...). Entre 1995 et 1996 il réalise des films pour le spectacle vivant et entame une collaboration avec Odile Duboc. Il est assistant de Philippe Decouflé pour la réalisation de films publicitaires. De septembre 1996 à septembre 1997, il est pensionnaire à la Villa Médicis à Rome où il rencontre l'écrivain Yves Pagès avec qui il écrit le scénario "Elvis de Médicis". Le film est tourné à Rome en août 1997 et sa finalisation se poursuit jusqu'en 1999. Pendant ce temps, il réalise "Les Disparates", film d'après une chorégraphie originale de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas. Il s'en suit plusieurs collaborations avec Boris Charmatz ("Education", "héâtre-élévision", "Tarkos Training").

César Vayssié partage son activité entre des réalisations d'œuvres de fictions ("Elvis de Médicis", "Aujourd'hui Madame", "Phénix"), des productions expérimentales ("American Forsythe", "The circle X", "The playlist"...) , des collaborations avec l'art contemporain où le spectacle vivant, des films publicitaires et des clips (Laurent Garnier, Keren Ann, Avia). Il est leader du groupe rock situationniste « Groupederock ». Actuellement il est interprète dans la dernière création de Philippe Quesne "Big-Bang". Il prépare un long-métrage de fiction "Tomber pour France".


Source : César Vayssié

Musée de la danse

Né d’un croisement entre le musée, lieu de conservation, la danse, art du mouvement, et le centre chorégraphique, lieu de production et de résidence, le Musée de la danse est un espace pour penser, pratiquer et élargir les frontières de la danse. S’il est inscrit à Rennes, il est aussi une idée nomade. Dirigée par le chorégraphe Boris Charmatz, cette institution-laboratoire explore les possibilités de croisement entre exposition, geste performatif et articulation d’un discours. Ateliers, débats, spectacles, résidences d’artistes et de chercheurs ; propositions décalées et collections fantasmées naissent directement d’une réflexion sur ce que pourrait être ce musée ludique et hybride.


Le CCN de Rennes et de Bretagne, rebaptisé Musée de la danse par Boris Charmatz, a été dirigé par Gigi Caciuleanu jusqu'en 1993, par Catherine Diverrès et Bernardo Montet jusqu'en 1996, puis par Catherine Diverrès seule jusqu'en 2008. Depuis 2009, Boris Charmatz assure sa direction. A compter de janvier 2019, c'est le collectif FAIR[E] qui prendra le relais. Le collectif est composé de Bouside Aït-Atmane, Iffra Dia, Johanna Faye, Céline Gallet, Linda Hayford, Saïdo Lehlouh, Marion Poupinet et Ousmane Sy. 


Le Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne est une association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. 

Le Musée de la danse fait partie de l'Association des Centres chorégraphiques nationaux.


En savoir plus : www.museedeladanse.org

héâtre-élévision (pseudo-spectacle)

Assistance direction artistique / conception : Dimitri Chamblas

Chorégraphie : Boris Charmatz

Interprétation : Nuno Bizarro, Boris Charmatz, Julia Cima, Benoît Lachambre, Mathilde Lapostolle, Myriam Lebreton, Philippe Bailleul

Musique additionnelle : Galina Ustvolskaya : Composition n°1, Dona Nobis Pacem (1970 / 1971), Philippe Bailleul

Conception vidéo : Isabelle Tat

Lumières : Yves Godin

Direction technique : Jean-Michel Hugo

Son : Olivier Renouf, Claire Thiébault

Autres collaborations : Figurants : Silvia Allroggen, Clotilde Amprimoz, René Arnold, Jean-Baptiste Audolleut, Elisabeth Bardin, Olivier Benoit, Lise Bilien, Suzanne Bodak, Claire Bottéro, Stéphane Bottéro, Hélène Bouquin, Judith Cahen, Eve Cavaciuti, Sarah Clenet, Anne Collod, Emilie Combet, Sophie Couineau, Agnès Dahan, Lionel Dejean, François-Xavier Delarue, Blandine Delcroix, Eve Delugeau, Cyril Desclés, Makissa Diabate, Henri-Emmanuel Doublier, Damien Dreux, Isabelle Droin, Vincent Druguet, Chloé Dutilh, Anne Duval, Hélène Exbrayat, Cerise Farthouat, Catherine Fontana, Hideaki Fuwa, Mélanie Gambie, Anne Gerschel, Mireille Guimbretière, Florian Goetz, Camilla Gotta, Antoine Grospiron, Célia Houdart, Julie Jameron, Bruno Joliet, William Jouve, Katerina Kanelli, Matthieu Kavyrchine, Dalila Khatir, Nicole Klein, Céline Kraus, Joris Lacoste, Isabelle Launay, Aude Lavigne, Goulnara et Xavier Le Torrivellec, Sophie Lecomte Berrué, Johanna Levy, Marina Ligeron, Axelle Locatelli, Emna M'Rabet, Ange Macias, Laure Massias, Mathilde Mazaud, Patrick Mazeirat, Sabine Mit, Pascale Montenay, Delphine de Noray, Rigize Noui, Lise Paillet, Catherine Pavet, Fanny Pentel, Carole Perdereau, Mickaël Phelippeau, Catherine Plaisance, Emeline Ponchel, Martial Prévert, Benoît Raguenet, Natalija Rajak, Juliette Rime, Petra Sabisch, Diniz Sanchez, Flora Sans, Adrienne Saulnier Blache, Caroline Schneider, Izabel Stewart, Fanny Tanous, Li-Ping Ting, Misuzu Totsuka, Muriel Touaty, Fabrice Vincent, Natasha Young

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Association edna, Musée de la danse, Kaaitheater (Bruxelles), Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble, Les Spectacles vivants - Centre Pompidou, Centre National de la Danse, Centre Chorégraphique National de Tours (accueil studio), Bonlieu Scène Nationale (Annecy), Festival d'Automne à Paris, Montpellier Danse, Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon, Hebbel Theater (Berlin), Siemens Arts Program. Avec le soutien du DICREAM (aide à la réalisation), de la compagnie DCA – Philippe Decouflé, de Iris Caméra et de Locaflash. héâtre-élévision a été réalisé dans le cadre d'une résidence à La Chaufferie (Saint-Denis).

Durée : 46'

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