Technique(s) contemporaine(s)
2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : La Ribot (Spain) Cunningham, Merce (United States) Amagatsu, Ushio (Japan) Acogny, Germaine (Senegal) Charmatz, Boris (France) Chamblas, Dimitri (France) Nikolaïs, Alwin (United States) Monnier, Mathilde (France)
EEEXEEECUUUUTIOOOOONS !!!
La Ribot (France)
2012 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : La Ribot (Spain)
Roaratorio
Cunningham, Merce (France)
2010 - Réalisateur-rice : Rebois, Marie-Hélène
Chorégraphe(s) : Cunningham, Merce (United States)
Producteur vidéo : Leslie Grunberg, les Films Pénélope
Waxtaan
Acogny, Germaine (Senegal)
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Acogny, Germaine (Senegal)
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Kagemi [Beyond the methafors of mirror]
Amagatsu, Ushio (Japan)
2005
Chorégraphe(s) : Amagatsu, Ushio (Japan)
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
À bras le corps
Charmatz, Boris (Czech Republic)
1999
Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France) Chamblas, Dimitri (France)
Producteur vidéo : Association edna; Musée de la danse
Great dance lesson with Murray Louis
Louis, Murray (France)
2011 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Louis, Murray (United States)
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
ex.e.r.ce
Monnier, Mathilde (France)
2004 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Technique(s) contemporaine(s)
2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : La Ribot (Spain) Cunningham, Merce (United States) Amagatsu, Ushio (Japan) Acogny, Germaine (Senegal) Charmatz, Boris (France) Chamblas, Dimitri (France) Nikolaïs, Alwin (United States) Monnier, Mathilde (France)
Auteur : Centre national de la danse
Découvrir
En danse contemporaine, tout mouvement est susceptible de devenir de la danse et l’enjeu technique consiste à offrir au corps une grande disponibilité plutôt que l’acquisition d’un vocabulaire. Le danseur est formé de façon à développer ses savoir-faire et à les compléter. Il peut se former au sein de grandes écoles comme il peut suivre un parcours plus personnel.
En somme, s’il y a technique, en danse contemporaine, elle est constituée de plusieurs pratiques.
Description
EEEXEEECUUUUTIOOOOONS !!! - La Ribot
Dans EEEXEEECUUUUTIOOOOONS !!!, le vocabulaire le plus utilisé est celui de la danse classique. On repère notamment des grands jetés, des entrechats, des piqués et des ronds de jambe. Mais la construction dans l’espace, le fouillis apparent des trajectoires, le rire continu qui s’empare des danseurs sont bien loin des référents du ballet classique. L’approche de la chorégraphe, La Ribot, est ici une approche critique qui questionne les processus de production, artistique comme économique, y compris dans l’utilisation et le détournement de la technique classique. « Les rires du spectacle entraînent une contradiction perverse : comment ces exercices physiques tortueux peuvent-ils apparemment inspirer un plaisir aussi irrépressible ? » .
Roaratorio - Merce Cunningham
En danse moderne et en danse contemporaine, plusieurs chorégraphes ont élaboré une approche technique spécifique qui s’enseigne et participe de la formation des danseurs.
Merce Cunningham a développé un entrainement du corps permettant à ses danseurs de s’emparer au mieux des séquences complexes de danse qu’il créait. La « technique Cunningham » fait largement appel à la technique classique pour le travail du bas du corps, mais elle s’appuie sur une autre utilisation du dos et de la colonne vertébrale. Cuningham en parle ainsi : « J’ai recherché comment faire travailler ensemble le dos et les jambes, le torse et les jambes (...). Tout mon travail de torse part du tronc, de la taille au plus près des hanches. À partir de là, vous pouvez basculer le corps ou le torsader dans toutes les directions » .
Waxtaan - Germaine Acogny
Dans la deuxième partie de cet extrait, la chorégraphie de Waxtaan de Germaine Acogny, conçue à partir de danses traditionnelles africaines, est composée dans une approche contemporaine. La gestuelle initiale est alors transformée, mais les techniques du corps mises en jeu relèvent toujours des danses africaines traditionnelles en ce qui concerne, par exemple, le rapport au sol, l’utilisation du rythme, la coordination des mouvements, les jeux de jambes et l’utilisation d’un pas de base.
Kagemi - Ushio Amagatsu
La compagnie Sankai Juku, créée par Ushio Amagatsu, appartient au courant de la danse butô qui cherchait à créer de nouvelles formes dans le Japon des années 1960, en se référant notamment aux avant-gardes européennes. Depuis son apparition, le butô a pris de multiples formes, mais conserve certains aspects du nô ou de danses traditionnelles japonaises ; elle en reprend la lenteur, l’économie de mouvement et un rapport important au sol qui abaisse le centre de gravité du danseur. C’est également par le rôle attribué au corps que le travail technique se distingue de celui qui est requis par d’autres styles de danse.
À bras le corps - Boris Charmatz et Dimitri Chamblas
Les techniques que les chorégraphes se sont appropriées s’infiltrent parfois dans leurs créations. Le danseur et chorégraphe Boris Charmatz a commencé sa formation par la danse classique et, même s’il travaille dans un esprit radicalement contemporain, son expérience de danseur est aussi marquée par cet apprentissage initial. C’est amplement perceptible dans À bras le corps, pièce qu’il a créée en 1983 avec Dimitri Chamblas. La diversité des techniques traversées par les deux danseurs est ici bien visible et leurs propositions physiques assemblent leurs multiples savoir-faire. L’aptitude à la virtuosité, l’utilisation du sol, la puissance de la chute et le travail du souffle, par exemple, témoignent des différentes pratiques que de nombreux danseurs contemporains associent pour travailler leur corps.
Grande leçon de Murray Louis - La Technique Nikolaïs
Alwin Nikolaïs distinguait les quatre facteurs du mouvement suivants : le « motion », le flux du mouvement, le temps, l’espace et la forme. Dans son école, les cours se composait de deux heures de technique et une heure d’improvisation. Chez Nikolaïs, l’approche du mouvement privilégie les données dynamiques et leur transformation dans l’espace ainsi que le « décentrement » du corps qui consiste à donner une égale importance à chaque partie du corps.
La formation Ex.e.r.ce
Les techniques et les pratiques corporelles enseignées, l’ouverture à d’autres champs artistiques et l’apport d’outils théoriques sont des éléments majeurs de la formation du danseur contemporain. À Montpellier, la formation « ex.e.r.ce » a été créée en 1998, sous l’impulsion de Mathilde Monnier, alors chorégraphe et directrice du Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon. Cette formation se veut « un espace de recherche et d’expérimentation pratique et théorique directement lié à la création chorégraphique ». La formation s’appuie également sur l’invitation de nombreux chorégraphes et artistes, comme en témoigne cet extrait.
Auteur
Le Centre national de la danse (CN D) est un centre d’art pour la danse. C’est une institution dépendant du ministère de la Culture et de la Communication français et dévolu à la danse sous tous ses aspects : la promotion de spectacles et de chorégraphes, la diffusion de la culture chorégraphique, la création artistique, et la pédagogie.
Générique
Sélection des extraits
Centre National de la danse
Textes
Centre National de la danse
Production
Maison de la Danse
Le Parcours « Technique(s) contemporaine(s) » a pu voir le jour grâce au soutien du Secrétariat général du Ministère de la Culture et de la Communication - Service de la Coordination des politiques Culturelles et de l'Innovation (SCPCI)