Les arpenteurs
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Noiret, Michèle (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Les arpenteurs
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Noiret, Michèle (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Les arpenteurs
Un projet à l'initiative de Jean-Paul Bernard – Les Percussions de Strasbourg
L'arpentage, depuis toujours, a lié le corps et l'espace. Quand l'arpenteur mesurait les distances avec son pouce, sa main, son coude, son bras ou sa foulée, il utilisait son corps pour connaître les limites de son espace. Les danseurs des Arpenteurs, la prochaine chorégraphie de Michèle Noiret, ont gardé à l'esprit le sens de cette démarche. Ils s'approprient aussi, à leur façon, l'espace dans lequel ils évoluent par les mouvements de leur corps et l'énergie de leur gestuelle, dans une ville qui laisse voir l'intimité des êtres. Une ville qu'ils arpentent, tantôt solitaires, à la recherche d'eux-mêmes, tantôt dans d'étranges rencontres.
La ville dont il s'agit est une métaphore pour accéder à l'humain, pour interroger sa vie intérieure, ses perceptions, sa sensualité, mais aussi ses failles, ses doutes, ses angoisses. Plus que de simples interprètes, les sept danseurs tentent d'ajouter à leur virtuosité technique une capacité expressive, un rayonnement qui en font de véritables « personnages chorégraphiques ». Ils ne sont pas seuls sur scène. Parmi eux, autour d'eux, les six musiciens des Percussions de Strasbourg interprètent la partition que François Paris a créée spécialement pour ce spectacle. Sa composition ouvre des mondes musicaux d'une étonnante richesse et tire du parc instrumental des Percussions de Strasbourg, formé notamment des fameux « Sixxen » inventés pour eux par le compositeur Xenakis, des sonorités et des accords qui font vivre cette ville imaginaire et les êtres qui la traversent. Danse et musique se mêlent, se répondent et se stimulent.
Visuellement, c'est à une « danse-cinéma » que Michèle Noiret invite le public. Son univers fait naître de l'inconscient une rêverie éveillée où le sens est ouvert. Le spectacle offre des images élégantes et grandioses, en particulier grâce à l'impressionnante scénographie d' Alain Lagarde, mise en lumière par Xavier Lauwers, qui ont su jouer sur les relations que nouent le « dedans » et le « dehors » de cette ville ouverte, étrange et attirante par ses formes, ses couleurs et les êtres qui y explorent leurs mondes intérieurs.
Source : www.michele-noiret.be
Noiret, Michèle
Après avoir étudié à l'école Mudra fondée à Bruxelles par Maurice Béjart, Michèle Noiret rencontre Karlheinz Stockhausen. Elle étudie la notation gestuelle du compositeur et travaille avec lui comme soliste durant une quinzaine d'années. Parallèlement à cette expérience aussi rigoureuse que précise, elle fonde sa propre compagnie en 1986.
Elle est l'auteur de près de trente chorégraphies qui, chacune, ouvrent sur un univers singulier à la fois poétique et troublant. Depuis 1997, elle introduit les technologies interactives du son et de l'image dans ses recherches chorégraphiques, en questionnant nos perceptions du temps et de l'espace. Elle aime, grâce à ces outils, brouiller les pistes et semer le trouble. Par ailleurs, elle a toujours consacré une part importante de ses recherches à l'élaboration d'une écriture chorégraphique fine et précise, tout à fait personnelle.
La création d'une véritable danse-cinéma ainsi que la construction de personnages chorégraphiques sont d'autres caractéristiques de son travail.
Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre National de la Communauté française de Belgique à Bruxelles, et membre de l'Académie Royale de Belgique.
Source : Compagnie Michèle Noiret
En savoir plus : michele-noiret.be
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Les arpenteurs
Chorégraphie : Michèle Noiret
Assistance à la chorégraphie : Pascale Gigon en tournées Dominique Duszynski
Interprétation : Elena Borghese, Julie Devigne, Dominique Godderis, Matthieu Guénégou, Nicolas Hubert, Isael Mata, Lise Vachon Les Percussions de Strasbourg Jean-Paul Bernard (direction artistique), Claude Ferrier, Bernard Lesage, Keiko Nakamura, François Papirer, Olaf Tzschoppe
Conseil artistique / Dramaturgie : Pascal Chabot
Scénographie : Alain Lagarde
Musique originale : François Paris
Lumières : Xavier Lauwers, Marc Lhommel (régie)
Costumes : Alain Lagarde, Patricia Eggerickx (Assistante costumes), Ateliers du Théâtre National, Bruxelles (construction)
Décors : Ateliers du Théâtre National, Bruxelles
Direction technique : Christian Halkin
Autres collaborations : Alexis Baskind et en tournées Vanessa Court (Réalisateur informatique musicale), Nicolas Déflache (Ingénieur du son-technique CIRM), Laurent Fournaise et Martial Kiene (Régie instruments), Christophe Blacha (Régie plateau), Jean-Jacques Van Binnebeek (Chauffeur et machiniste), Sergine Laloux (Photographie)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, Charles Picq
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