Les Disparates
1994
Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France) Chamblas, Dimitri (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , CCN de Rennes et de Bretagne , Musée de la danse (2009-2018)
Producteur vidéo : association edna
Les Disparates
1994
Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France) Chamblas, Dimitri (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , CCN de Rennes et de Bretagne , Musée de la danse (2009-2018)
Producteur vidéo : association edna
Les Disparates
Deuxième pièce cosignée de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas, "Les Disparates" propose une cohabitation scénique entre un corps, celui de Boris Charmatz, et une sculpture, celle de Toni Grand. Corps en mouvement d'un côté, corps inerte de l'autre, deux présences simultanées qui juxtaposent les champs chorégraphique et plastique. Comme l'expliquent les deux chorégraphes au sujet de cette présence plastique : « Nous cherchions un contrepoint immobile à nos agitations : cette sculpture représente pour nous un objet esthétique non-spectaculaire, fermé sur lui-même, non articulé, non manipulable, non déplaçable a priori, lourd sans que ses 700 kilos soient même perceptibles ! ». D'un côté de la scène, une œuvre finie, stable, aboutie, de l'autre, une danse en train de se réaliser dans l'instabilité du moment, dans la complexité du vivant. Le spectateur se retrouve alors face à la présence d'une œuvre (plastique) dans l'œuvre (chorégraphique), ce qui n'est pas sans interroger ses attentes et ses conceptions du spectaculaire. La composition de la pièce se déplie en trois parties offrant différents paramètres à l'état de danse. L'extrait présenté ici convoque la troisième partie, dans l'espace très singulier de L'Usine à Dijon, éloigné de la traditionnelle boîte noire. Dans un premier temps, la captation nous permet de nous concentrer sur la danse de Boris Charmatz, puis, lorsque l'angle s'élargit, apparaît alors la co-habitation avec la sculpture de Toni Grand.
Source : site de Boris Charmatz
En savoir plus :
http://www.borischarmatz.org/
Charmatz, Boris
Né à Chambéry (France), le 3 janvier 1973.
Formé à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Boris Charmatz est engagé par Régine Chopinot pour Ana (1990) et Saint-Georges (1991). En 1992, il est sollicité par Odile Duboc et rejoint la compagnie pour 7 jours/7 villes (1992), Projet de la matière (1993), Trois boléros (1996). Il participe en outre à la création de K de E d'Olivia Grandville et Xavier Marchand (1993).
En 1992, il fonde l'association edna avec Dimitri Chamblas. Ensemble, ils écrivent et interprètent le duo À bras-le-corps (1993), puis signent Les Disparates (1994), solo bicéphale pour un danseur et une sculpture de Toni Grand. Boris Charmatz présente ensuite Aatt enen tionon (1996), pièce verticale pour trois danseurs, puis herses (une lente introduction) (1997), quatuor pour cinq danseurs et un violoncelliste sur des musiques d'Helmut Lachenmann. En 1999, il chorégraphie Con forts fleuve, sur des textes de John Giorno et des musiques d'Otomo Yoshihide. En 2002, il conçoit une pièce chorégraphique en forme de poupées russes, héâtre-élévision, spectacle réduit à un film, lui-même contenu dans un téléviseur présenté au sein d'une installation à l'attention d'un seul spectateur à la fois. Quatre ans plus tard, il propose avec Quintette Cercle (2006), une tranche de ce spectacle en version live. En 2006, il signe le trio régi qui réunit sur scène Julia Cima et lui-même autour de la figure de Raimund Hoghe. En 2008, La danseuse malade, en duo avec Jeanne Balibar, met en scène les textes de Tatsumi Hijikata, père fondateur de la danse butô. En 2009, un dispositif chorégraphique voit le jour à partir du livre Merce Cunningham, un demi-siècle de danse de David Vaughan. Conçu à la manière d'un flip-book chorégraphique, le livre en est sa partition. Elaborée en quelques jours, la performance adopte un titre différent suivant les équipes concernées : Roman Photo (étudiants, amateurs ou non danseurs), Flip Book (danseurs professionnels), 50 ans de danse (anciens interprètes de la Merce Cunningham Dance Company). En 2010, il crée Levée des conflits, pièce pour 24 danseurs et 25 mouvements. Artiste associé de l'édition 2011 du Festival d'Avignon, Boris Charmatz crée à la Cour d'honneur du Palais des papes enfant, pièce pour 9 danseurs et 26 enfants.
A partir de 1997, aux côtés d'Angèle Le Grand, il développe des projets très variés au sein de l'association edna. Ces propositions ont pour vocation de dessiner un espace ouvert à des essais multiples : sessions thématiques, réalisation de films (Les Disparates de César Vayssié, Horace Benedict de Dimitri Chamblas et Aldo Lee, Une lente introduction de Boris Charmatz), programmes Hors-série proposés par l'équipe d'edna (La chaise et Visitations de Julia Cima, Jachères de Vincent Dupont), production d'installations (Programme court avec essorage), organisation d'expositions (Complexe, Statuts), et de projets transdisciplinaires (Ouvrée - artistes en alpages, Entraînements-série d'actions artistiques, Facultés, Education).
Si Boris Charmatz signe une série de spectacles qui feront date, l'ensemble des projets produits au sein de l'association edna rencontre également un large public au niveau national, européen et international.
De 2002 à 2004, dans le cadre d'une résidence au Centre national de la danse à Pantin, il développe le projet Bocal, école nomade et éphémère. Professeur invité à l'Universität der Künste (Berlin), il collabore à l'élaboration d'un nouveau cursus en danse qui voit le jour en 2007.
Boris Charmatz participe régulièrement à des soirées d'improvisation (avec Médéric Collignon, Saul Williams, Archie Shepp) et poursuit son activité d'interprète notamment dans boléro 2 d'Odile Duboc.
En 2003 Boris Charmatz cosigne avec Isabelle Launay : Entretenir/à propos d'une danse contemporaine (coédition Centre national de la danse/ Les Presses du Réel), dont la traduction anglaise a été publiée en mai 2011 sous le titre undertraining / On A Contemporary Dance (éd. Les Presses du Réel). En avril 2009 Boris Charmatz signe Je suis une école aux Editions Les Prairies Ordinaires, ouvrage en forme de journal de bord qui relate l'aventure que fut Bocal.
Directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne depuis janvier 2009, Boris Charmatz propose de le transformer en un Musée de la danse d'un genre nouveau. Un manifeste est à l'origine de ce musée qui a déjà accueilli les projets "préfiguration", "expo zéro", "héliogravures", "rebutoh", "Grimace du réel", "service commandé", "brouillon", "Jérôme Bel en 3 sec, 30 sec, 3 min, 30 min, 3 h", "Petit Musée de la danse", "Rétrospective" par Xavier Le Roy et s'est déplacé à Avignon, Saint Nazaire, Singapour, Utrecht, et New York.
Il crée la pièce manger à la Ruhrtriennale en Allemagne le 23 septembre 2014, danse de nuit dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève en 2016, puis 10 000 gestes en 2017 à la Volksbühne de Berlin.
Source : Site personnel de Boris Charmatz
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Chamblas, Dimitri
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Dimitri Chamblas participe à la création de Sentiers de Bernard Glandier avant d'être engagé comme danseur permanent par Régine Chopinot en 1993. À partir de 1997, il s'engage aux côtés de Mathilde Monnier au CCN de Montpellier et interprète le duo Tout Contre d'Emmanuelle Huynh. Au début des années 2000, il développe un travail dans le domaine de l'audiovisuel et réalise successivement "Horace-Benedict" (en collaboration avec Aldo Lee), "La Clé des Lieux" et "À nos endroits". En 2002, il commence à travailler comme 1er assistant réalisateur dans le milieu de la publicité. Il collabore entre autres avec Tranh anh Hung, Jacques Audiard, César Vayssié et les Zoo. Depuis 2005, il est producteur associé de Same Production et accompagne le développement de jeunes réalisateurs.
Source: Site de Boris Charmartz
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Musée de la danse
Né d’un croisement entre le musée, lieu de conservation, la danse, art du mouvement, et le centre chorégraphique, lieu de production et de résidence, le Musée de la danse est un espace pour penser, pratiquer et élargir les frontières de la danse. S’il est inscrit à Rennes, il est aussi une idée nomade. Dirigée par le chorégraphe Boris Charmatz, cette institution-laboratoire explore les possibilités de croisement entre exposition, geste performatif et articulation d’un discours. Ateliers, débats, spectacles, résidences d’artistes et de chercheurs ; propositions décalées et collections fantasmées naissent directement d’une réflexion sur ce que pourrait être ce musée ludique et hybride.
Le CCN de Rennes et de Bretagne, rebaptisé Musée de la danse par Boris Charmatz, a été dirigé par Gigi Caciuleanu jusqu'en 1993, par Catherine Diverrès et Bernardo Montet jusqu'en 1996, puis par Catherine Diverrès seule jusqu'en 2008. Depuis 2009, Boris Charmatz assure sa direction. A compter de janvier 2019, c'est le collectif FAIR[E] qui prendra le relais. Le collectif est composé de Bouside Aït-Atmane, Iffra Dia, Johanna Faye, Céline Gallet, Linda Hayford, Saïdo Lehlouh, Marion Poupinet et Ousmane Sy.
Le Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne est une association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine.
Le Musée de la danse fait partie de l'Association des Centres chorégraphiques nationaux.
En savoir plus : www.museedeladanse.org
Les Disparates
Chorégraphie : Boris Charmatz, Dimitri Chamblas
Interprétation : Boris Charmatz
Musique originale : Jean-Jacques Benally
Lumières : Yves Godin
Costumes : Dominique Fabrègue
Décors : Toni Grand
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Association edna, Nouvelles Scènes / Dijon
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : César Vayssié, L'Usine - Dijon
Durée : 35
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Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
COLLECTION BAGOUET
Le défilé de la Biennale de la danse
La Fondation BNP Paribas
La part des femmes, une traversée numérique
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.
La compagnie Vlovajobpru
LE FESTIVAL VAISON DANSES
40 ans de rock et danse
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.