Si je meurs laissez le balcon ouvert
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Hoghe, Raimund (Germany)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : 24images
Si je meurs laissez le balcon ouvert
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Hoghe, Raimund (Germany)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : 24images
Si je meurs, laissez le balcon ouvert
Conçue comme un hommage à Dominique Bagouet, Si je meurs laissez le balcon ouvert, la dernière création du chorégraphe allemand Raimund Hoghe transcende les enjeux d'une reconstruction ou d'une citation chorégraphique pour s'attacher à une écriture du sillage, de la trace. Mémoire « des voix chères qui se sont tues », celle de Bagouet dans sa dernière pièce Necesito, celle d'Hervé Guibert, celle encore de Federico Garcia Lorca à qui Raimund Hoghe emprunte son titre, celles enfin d'une période, les années 1980, hantée par les ravages du sida, Si je meurs se conjugue au présent des pertes et des souvenirs. « Je me souviens d'une sensation de tendresse et d'humanité dans son travail que je ne vois que très rarement aujourd'hui. C'est quelque chose de perdu, et c'est de cette perte que je voudrais faire partir ma création. J'aimerais également qu'apparaisse cette métamorphose de la mémoire que provoque un souvenir relu à l'aune de notre temps présent.»
Centre Pompidou
Générique
concept et chorégraphie Raimund Hoghe
réalisation Charles Picq
production 24 images
Hoghe, Raimund
Raimund Hoghe est né à Wuppertal. Il a commencé sa carrière en écrivant pour l'hebdomadaire allemand « Die Zeit » des portraits de petites gens et de célébrités, rassemblés par la suite dans plusieurs livres. De 1980 à 1990, il a été le dramaturge de Pina Bausch au Tanztheater Wuppertal, ce qui a également donné matière à la publication de deux livres. Depuis 1989, il s'est attelé à l'écriture de ses propres pièces de théâtre qu'ont jouées divers acteurs et danseurs. 1992, début de sa collaboration avec Luca Giacomo Schulte qui est à ce jour son collaborateur artistique. C'est en 1994 qu'il monte en personne sur la scène pour son premier solo « Meinwärts » qui forme, avec « Chambre séparée » (1997) et « Another Dream » (2000), une trilogie sur le XXe siècle. Suivront ensuite les créations de groupe : « Sarah, Vincent et moi » (2002), « Young People, Old Voices » (2002), « Tanzgeschichten » (2003), « Swan Lake,4 Acts » (2005), et le duo « Sacre - The Rite of the Spring » (2004) avec Lorenzo De Brabandere. Il a retrouvé la forme solo en 2007 avec la création à Séoul et la présentation au Festival d'Avignon de « 36, Avenue Georges Mandel ». Raimund Hoghe poursuit son cycle de réappropriaion des classiques de l'histoire de la danse avec la pièce « Boléro Variations » en 2007 (création au Centre Pompidou / Festival d'Automne à Paris) et le solo « L'Après-midi », pour le danseur Emmanuel Eggermont, sur le « Prélude à l'Après-midi d'un faune » de Claude Debussy et des « Lieder » de Gustav Mahler (création au Festival Montpellier Danse 2008 /Théâtre du Hangar).
Parallèlement à son parcours théâtral, Hoghe travaille régulièrement pour la télévision. En 1997, pour le compte de la WDR (la télévision ouest-allemande) il met en scène « Der Buckel », un autoportrait long de soixante minutes. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues et de nombreux pays d'Europe, ainsi que le Japon et l'Australie, l'ont invité à donner ces spectacles. Il vit à Düsseldorf et a reçu plusieurs prix, dont le « Deutscher Produzentenpreis für Choreografie » en 2001, le Prix de la critique Française en 2006 pour « Swan Lake, 4 Acts » dans la catégorie « Meilleur spectacle étranger ». Pour l'année 2008, les critiques du magazine ballet-tanz le consacrent « Danseur de l'année ».
Sources : Site de Raimund Hoghe
En savoir plus : raimundhoghe.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
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