Corps est Graphique
2003 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Merzouki, Mourad (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Corps est Graphique
2003 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Merzouki, Mourad (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Corps est graphique
A partir de la diversité de ces corps, se construit un univers graphique : courbes, fluidité, souplesse, traits qui s’étirent ou forment des arrondis, mouvements… Autant de mots qui appartiennent au langage du chorégraphe et qui déclenchent en lui cette envie de travailler sur le graphisme des corps, des mots, des objets, sur la beauté ou encore sur la complexité du mouvement. Ces corps en construction laissent apparaître une identité masculine et une identité féminine. « Il » et « elle » se cherchent, se confrontent, se rencontrent dans des jeux de séduction.
Les danseurs s’amusent et ironisent sur la rencontre du couple homme-femme. On se prend par la main, on s’embrasse, par le biais de marionnettes qui ajoutent à la scénographie, des effets visuels inédits et plein d’humour.
La danse s’écrit et se construit à travers la transformation des corps, quels que soit leur identité.
Merzouki, Mourad
Le chorégraphe Mourad Merzouki, figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Sans perdre de vue les racines du mouvement, ses origines sociales et géographiques, cette confrontation permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits.
Sa formation s’enracine dès l’âge de 7 ans dans la pratique des arts martiaux et des arts du cirque à Saint-Priest, dans l’est lyonnais. À 15 ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il s’attaque à la chorégraphie et crée ainsi sa première compagnie Accrorap en 1989, avec Kader Attou, Eric Mezino et Chaouki Saïd.
Il développe cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj.
En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène. Les premières représentations internationales de la compagnie la mènent vers des terrains inexplorés, comme un camp de réfugiés en Croatie ; Mourad Merzouki y fait l’expérience de la danse comme puissant vecteur de communication.
Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, le chorégraphe décide de fonder en 1996 sa propre compagnie, qui prend le nom de sa pièce inaugurale : Käfig signifie « cage » en arabe et en allemand. Ce choix indique son parti pris d’ouverture et son refus de s’enfermer dans un style.
De 1996 à 2006, il créé 14 pièces, dont la diffusion ne cesse s’élargir.
À partir de janvier 2006, il imagine et conçoit un lieu de création et de développement chorégraphique qui met en œuvre un nouveau rendez-vous pour la danse hip-hop avec le festival Karavel : le centre chorégraphique Pôle Pik ouvre ses portes à Bron en 2009.
En juin 2009, le chorégraphe est nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Il y développe un projet intitulé « La danse, une fenêtre sur le monde », dont l’ouverture est le maître-mot. Il poursuit, à côté de la création et de la diffusion de ses spectacles, un travail de formation et de sensibilisation à la danse hip-hop, en créant des rencontres originales favorisant l’accès à l’art chorégraphique et le soutien aux équipes indépendantes. En 2013, il créé le festival Kalypso, offrant un nouvel espace de visibilité aux compagnies de danse hip-hop sur le territoire francilien.
En mars 2016, il est nommé conseiller artistique de Pôle en Scènes à Bron, projet mettant en synergie le centre chorégraphique Pôle Pik, l’Espace Albert Camus et le Fort autour d’une ambition commune de diffusion, de formation et de création du spectacle vivant. Il reste fidèle à sa démarche artistique en proposant de créer des passerelles entre les disciplines, d’ouvrir les espaces et de les investir avec un public toujours plus large.
Mourad Merzouki est membre de la commission d’aide à la création chorégraphique de la DRAC Île-de-France et du comité mécénat danse de la Caisse des Dépôts.
Il figure dans le Who’s Who et a fait son entrée dans le Petit Larousse Illustré 2019.
Source : site du CCN de Créteil et du Val-de-Marne
Pour en savoir plus : https://ccncreteil.com/
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig
Soutenus par l’État et les collectivités territoriales, les Centres chorégraphiques nationaux (CCN) favorisent l’essor de la danse, à la fois par la dynamique de création de leurs directeurs-chorégraphes, mais aussi par le soutien à des artistes chorégraphiques de courants variés, par la diffusion d’oeuvres et le travail de sensibilisation des publics à l’art de la danse. Il existe aujourd’hui 19 Centres chorégraphiques nationaux. Le CCN de Créteil est l’un des premiers à avoir été créé, par Maguy Marin. Trois d’entre eux sont aujourd’hui dirigés par des chorégraphes hip-hop, à Créteil (Mourad Merzouki), à La Rochelle (Kader Attou) et à Rennes (collectif FAIR-E).
À la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig depuis 2009, Mourad Merzouki développe un projet artistique tout à la fois ouvert sur le monde et ancré sur le territoire, dépassant les frontières esthétiques, culturelles et sociales. Tournées, ateliers, résidences, festival Kalypso : les rendez-vous sont nombreux pour découvrir et célébrer la danse hip-hop, un art devenu en plus de 30 ans un marqueur fort de l’identité culturelle de notre patrimoine.
Corps est graphique
Direction artistique / Conception : Mourad Merzouki
Chorégraphie : Mourad Merzouki
Interprétation : Yann ABIDI, Karim BEDDAOUDIA, Kader BELMOKTAR, David IMBERT, David PAGLIAROLI, Anna IVACHEFF, Francoise KAIRO, Sadia LBAZ, Joseph N’GUESSAN, Hafid SOUR Ingrid PATRIS, Aminata SAUVENAY
Musique originale : AS’N
Conception vidéo : Captation réalisée à la Maison de la Danse de Lyon en septembre 2003 par Charles Picq Montage teaser Fabien Plasson
Lumières : Yoann TIVOLI
Costumes : Carima AMAROUCHE
Décors : Martin LECOMTE assisté de Stéphane GUILLEMIN
Autres collaborations : Marionnettes Carima AMAROUCHE assistée de ALCANTARA, Conseillère manipulation des marionnettes Laurie CANNAC, Vidéo Les Machineurs : Emmanuel PAMPURI & Fred AUJAS
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Compagnie Käfig, Maison de la danse de Lyon, Maison des Arts de Créteil, Centre National de Création et de Diffusion Culturelle de Châteauvallon, Espace Albert Camus de Bron, Scène Nationale d’Aubusson – Théâtre Jean Lurçat Avec le soutien de la Fondation BNP Paribas
Durée : 1 heure
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Amala Dianor : danser pour donner à voir
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40 ans de rock et danse
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À corps et à cris
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
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Käfig, portrait d'une compagnie
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Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.