Mr. Bojangles' Memory, Og Son of Fire
1991
Chorégraphe(s) : Wilson, Robert (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : CGP, Arcanal
Mr. Bojangles' Memory, Og Son of Fire
1991
Chorégraphe(s) : Wilson, Robert (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : CGP, Arcanal
Mr. Bojangles' Memory, Og Son of Fire
Deux versions d'une même évocation : le célèbre danseur de claquettes Mr. Bojangle, au Cotton Club de New York dans les années vingt. Elles ont été réalisées pour l'exposition Mr. Bojangles'memory, Og son of fire au Centre Georges Pompidou en 1991 dans le cadre du festival d'Automne à Paris.
Ce voyage dans les souvenirs de Mr. Bojangles met en relation des éléments hétérogènes qui forment un univers où l'on croise un aviateur, un enfant, une grosse femme qui joue à un drôle de base ball, une autre qui dérive dans l'espace, une autre encore qui fait des cauchemars. Un volcan crache son feu. Les échelles humaines sont détraquées. De minuscules comédiens dansent sur le chapeau de Mr. Bojangle. Robert Wilson joue sur divers registres. La musique, différente dans chacune des versions, sert de liant à l'ensemble.
Source : Elisabeth Ramus
Wilson, Robert
Formé à l'architecture et à la décoration au Pratt Institute de Brooklyn et à la peinture à Paris, Robert Wilson débute comme scénographe, en 1965, avec America Hurrah de Jean-Claude Von Itallie. En 1968, il réalise les décors de Co-Op de M. Monk et, parallèlement, inspirée par les avancées de la post-modern dance, il développe une recherche plastique et formelle qui bouleverse le rapport espace-temps propre au théâtre. Le Regard du sourd (1971) en représente la première manifestation, reconnue d'emblée comme un événement majeur par Aragon qui y voit un choc aussi important que surréaliste. Dans la ligne et le prolongement de cette rupture, il met en scène Einstein on the Beach (1976), opéra de Ph. Glass, qui entérine l'avènement d'un « théâtre d'images » où les durées traditionnelles du théâtre se dilatent. Dilatation du temps portée à un degré hypnotique dans des œuvres comme Ka Mountains and Guardenia Terrace, créé à Chiraz en 1972, qui dure sept jours et sept nuits, ou Ouverture, présenté à Paris en 1972, et dont la durée est de 24 heures. Créateur polyvalent (vidéos, dessin, design, décors), il s'affirme comme l'un des artistes les plus révolutionnaires de la scène contemporaine et est alors en mesure de revisiter un répertoire plus traditionnel, qu'il s'agisse d'opéras ou d'auteurs comme Marguerite Duras, Gertrude Stein ou Gabriele d'Annunzio (Le Martyre de Saint Sébastien, 1988). Considérant qu'« une pièce est une construction architecturale basée sur des images », il déconstruit la perspective théâtrale au profit d'une écriture scénique séquentielle, constituée de tableaux, où les différentes temporalités du cinéma, de la photographie, de la musique, du texte et de la danse se juxtaposent sans jamais se nouer en une seule intrigue. Chaque partition existe pour l'espace qu'elle ouvre et, de ce point de vue, la danse (qu'elle soit celle d'A. DeGroat, L. Childs ou D.Reitz) y déploie ses silences propres, ses plages et ses plans singuliers sans que la composition d'ensemble en soit altérée. R. Wilson crée aussi des jeux de lumière d'une extrême précision, réglés comme une écriture spatiale et lumineuse. Tous ces éléments placent son œuvre à la lisière d'une sauvagerie, d'une psychose latente, conjurées par une forme de ritualisation où la lenteur est salvatrice.
Source : Daniel Dobbels, Virginie Rossigneux, Dictionnaire de la danse, sous la direction de Philippe Le Moal, Larousse, 2008
En savoir plus :
Mr. Bojangles' Memory, Og Son of Fire
Direction artistique / Conception : Robert Wilson
Interprétation : Charles "Honi" Coles, James Thierree, Catherine Hosmalin, Franci Camus, Gérard le singe
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : CGP, Arcanal
Durée : 2 x 8'
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