Don Quixote
2019 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Martínez, José Carlos (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Don Quixote
2019 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Martínez, José Carlos (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Don Quixote
Les castagnettes peuvent être trompeuses : Don Quichotte, l’un des grands succès du chorégraphe Marius Petipa, est un pur ballet russe, créé par ce dernier à Saint-Pétersbourg en plein âge d’or impérial. Depuis, cette comédie dansée a fait le tour du monde, mais il manquait à l’Espagne une version à la mesure de ses traditions. C’est chose faite grâce à José Carlos Martínez, Étoile espagnole de l’Opéra de Paris qui a pris la tête de la Compagnie Nationale d’Espagne en 2010.
Transposé dans un village de La Mancha, ce Don Quixote rend poésie et réalisme à l’épisode du roman de Cervantès qui avait inspiré le ballet. Centrée sur les amours de Kitri (redevenue Quitéria) et Basilio, l’action met aussi à l’honneur le chevalier errant qui croise leur chemin, tandis que les costumes inspirés du folklore espagnol offrent un écrin réaliste à la virtuosité joyeuse de Petipa. Une fête classique rentrée au pays.
Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon
Martínez, José Carlos
Né en 1969 à Carthagène, en Espagne, José Carlos Martinez commence la danse dans sa ville natale puis entre au Centre de Rosella Hightower, à Cannes, dans la classe de José Ferran l’un des «fondateurs» de l’Ecole. En 1987, le Premier prix de Lausanne lui ouvre les portes de l’École de danse de l’Opéra de Paris. Il est engagé l’année suivante dans le Corps de ballet et devient « Sujet » en 1990. « Prix du public » 1991, il remporte en 1992 la médaille d’or du Concours International de Danse de Varna et reçoit le Prix du Cercle Carpeaux. Il est, cette même année, promu « Premier danseur ». Mats Ek le choisit pour être l’Hilarion de sa Giselle. A l’issue de la représentation de La Sylphide, le 31 mai 1997, il est nommé Étoile. Il sera à la fois l’interprète des princes lumineux et des monarques plus sombres, tels le Nosferatu de Jean-Claude Gallotta ou encore le terrible Ivan de Iouri Grigorovitch. Remarqué par les chorégraphes invités- et plus particulièrement ceux d’expression contemporaine- il créé également à l’Opéra Pas./parts de William Forsythe (1999), Appartement de Mats Ek (2000). Pina Bausch le choisit pour être Orphée dans son Opéra dansé Orphée et Eurydice (2008).
En dehors de ses activités à l’Opéra de Paris, José Carlos Martinez a dansé dans les plus grandes compagnies du Monde, et a formé le groupe « José Carlos Martinez en Compagnie » qui se produit régulièrement en Europe et particulièrement en Espagne.
Chorégraphe, il signe sa première création en 2002, Mi Favorita, dont il présente une nouvelle adaptation au Palais Garnier pour les spectacles Jeunes danseurs en 2003. Une première œuvre créée sur des musiques de Gaetano Donizetti, pour laquelle il puise dans son acquis de danseur la matière d’un ballet « classique », s’amusant à prendre quelques distances avec le répertoire qu’il cite ou détourne avec humour et fantaisie. Il chorégraphie la même année un pas de deux, Delibes Suite qui est également repris pour le spectacle des Jeunes danseurs de l’Opéra en 2006 et entrée au répertoire du San Francisco Ballet en 2007. En 2005, il livre une pièce pour les élèves de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris, Scaramouche, au travers de laquelle il renoue avec la tradition de pantomime de la Commedia dell’arte. La même année, il crée au Japon, Parenthèse 1, un solo pour Laëtitia Pujol et, en 2006, Soli-ter, dans le cadre des spectacles «d’Incidence Chorégraphique» puis Favoritita pour les danseurs du Junior Ballet du CNSMDP. Il présente en 2007 au Musée Picasso de Malaga en Espagne, El Olor de la Ausencia (L’Odeur de l’absence) un duo sur fond de guerre d’Espagne. En octobre 2008, il chorégraphie « Les Enfants du Paradis » d’après le chef d’œuvre du cinéma français de Marcel Carné et Jacques Prévert pour le Ballet de l’Opéra de Paris.
Source : Site de José Carlos Martínez
En savoir plus : www.josecarlosmartinez.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Compañia Nacional de danza de España
La Compañía Nacional de Danza a été fondée en 1979 sous le nom de Ballet Clásico Nacional (Ballet Nacional Clásico) avec comme premier directeur Víctor Ullate. Ses successeurs dans le poste étaient María de Ávila et l'extraordinaire ballerine russe Maya Plisétskaya. Puis, en 1990, Nacho Duato a été nommé directeur artistique de la société.
La nomination de Duato a apporté des changements innovants à l'entreprise. Jusqu'à son départ en 2010, il a contribué à quarante-cinq œuvres chorégraphiques, saluées par les critiques du monde entier.
Après un an sous la direction artistique de Hervé Palito, la Compañía Nacional de Danza a nommé son directeur artistique actuel, José Carlos Martínez. Il a pris ses fonctions le 1er septembre 2011, après avoir quitté son poste de danseur principal du Ballet de l'Opéra de Paris.
Le projet de José Carlos Martínez pour la Compañía Nacional de Danza est de promouvoir la danse et de faire connaître cette forme d'art. Son répertoire est large, allant du ballet classique et néoclassique au langage chorégraphique moderne, dans un cadre de liberté artistique et créative. Il englobe à la fois de nouvelles créations espagnoles et internationales, attirant de nouveaux publics et stimulant la projection nationale et internationale de l'entreprise.
Source : Compañia Nacional de Danza de España
En savoir plus : http://cndanza.mcu.es/es/
Don Quixote
Chorégraphie : José Carlos Martínez (inspirée des versions de Marius Petipa et d’Alexander Gorski), Mayte Chico
Musique originale : Ludwig Minkus
Lumières : Nicolás Fischtel (A.A.I.)
Costumes : Carmen Granell
Décors : Raùl García Guerrero
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Avec le soutien du Ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports d’Espagne / INAEM.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2019
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
COLLECTION BAGOUET
La Fondation BNP Paribas
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.