Drift
2014 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Van Acker, Cindy (Switzerland)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Drift
2014 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Van Acker, Cindy (Switzerland)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Drift
En 2005, Tamara Bacci reprend un solo originalement conçu et dansé par Cindy Van Acker. Cette première rencontre est le début d’une intense collaboration entre les deux femmes.La création du duo Drift concrétise, sur scène, cette relation fusionnelle. Le mot « drift » signifie aussi bien « dérive » en anglais, que « colère », « ardeur » ou « pulsion » en néerlandais. La pièce navigue entre une écriture conduite par la force intérieure et une composition où les mouvements s'imposent au corps dans une sorte de chaos maîtrisé, proche du dérapage contrôlé.
En français, « drift » est un terme de géologie désignant les matériaux charriés par les glaciers ; une idée reprise par la scénographie, aux lumières à la fois froides et douces, en écho à la dualité fondatrice de cette partition chorégraphique.
Dernière mise à jour : juillet 2014
Van Acker, Cindy
De formation classique, Cindy Van Acker a dansé au Ballet Royal de Flandres et au Grand Théâtre de Genève avant de s’inscrire dans la scène de la danse contemporaine à Genève. Elle crée ses propres pièces depuis 1994 et fonde la Cie Greffe en 2002 à l’occasion de la création Corps 00:00, avec laquelle elle obtient une reconnaissance internationale.
En 2003, elle crée deux autres solos, Fractie et Balk 00:49.
Avec Pneuma, elle signe en 2005 sa première pièce de groupe, conçue pour huit danseurs. La même année, elle est invitée par le metteur en scène italien Romeo Castellucci à la Biennale de Venise où elle présente Corps 00:00. Cette première rencontre l’amène à une collaboration artistique avec ce dernier qui l’invite à créer la partie chorégraphique de sa création l’Inferno de Dante pour l’édition 2008 du Festival d’Avignon. Elle signe ensuite à ses côtés la partie chorégraphique des opéras Parsifal (qu’il monte à la Monnaie en janvier 2011), et Moise und Aron (qu'il met en scène à l'Opéra Bastille en octobre 2015).
En juin 2006, elle crée au Théâtre du Galpon à Genève Puits, en collaboration avec Vincent Barras et Jacques Demierre, dansé par Perrine Valli.
Invitée par Michèle Pralong et Maya Boesch lors de la saison 2006- 2007 au Théâtre du Grü à Genève, Cindy Van Acker présente un trio de femmes, Kernel. Cette pièce est l’occasion d’une collaboration inédite et stimulante avec le finlandais Mika Vainio, du groupe Pan Sonic, qui crée et interprète sur scène la partition sonore de la pièce. Cette rencontre se prolonge en 2008 avec la création du solo Lanx dans le cadre du Festival Electron et en 2009 avec les soli Nixe et Obtus à la Bâtie-Festival de Genève. Obvie, Antre et Nodal complètent cette série de six soli qui sont la source d’autant de créations cinématographiques réalisées par Orsola Valenti. La chorégraphe présente quatre de ses soli: Lanx, Obvie, Nixe et Obtus au Festival d’Avignon en 2010.
En 2010, elle renouvelle sa collaboration avec le Festival Electron pour la création du solo Monoloog.
En octobre 2011 elle crée Diffraction, pièce pour six danseurs et une machine lumineuse. En 2013, Diffraction reçoit un des quatre prix suisse de la danse dans la catégorie « Création actuelle », décerné par l’Office fédéral de la culture en 2013.
En janvier 2012 elle conçoit avec Victor Roy le projet Score Conductor. Il s’agit d’exposer et de matérialiser en objets visuels ses partitions chorégraphiques. A cette occasion et sur l’initiative de Michèle Pralong, le livre Partituurstructuur sort aux éditions Héros-Limite.
En 2013 elle crée Magnitude pour 22 danseurs du Ballet Junior dirigé par Sean Wood et Patrice Delay ainsi que LINIAAL pour la Compagnie Virevolte sous la direction de Manon Hotte pour La Bâtie- Festival de Genève. Helder voit le jour en juillet de cette année sur la Belle Scène Saint Denis sur la proposition de Myriam Gourfink dans le cadre de sa résidence au Forum Blanc-Mesnil.
Avec Drift, ultime création de 2013, elle signe un duo dansé par Tamara Bacci et elle-même.
En juillet 2014, Cindy Van Acker crée Anechoic pour 53 danseurs de l'école P.A.R.T.S à l’occasion de Expeditie Dansand sur la magnifique plage d'Ostende et au De Schorre. La pièce est reprise en juin 2015 avec 40 danseurs du Ballet Junior et 13 du CFC -danse à Genève. ION, sa dernière oeuvre créée en mars 2015 au Théâtre Vidy-Lausanne, marque son retour au solo, à la possibilité d’expérimentations radicales qu’il offre et à la recherche d’une plasticité extrême.
Par ailleurs, Cindy Van Acker a été responsable de la formation corporelle des futurs comédiens à la Haute Ecole de Théâtre, la Manufacture, à Lausanne de 2006 à 2010.
Son parcours est marqué par ses collaborations avec Myriam Gourfink, Romeo Castellucci, Victor Roy et par ses collaborateurs au sein de la Cie Greffe.
Source : Site internet de la cie Greffe
En savoir plus : www.ciegreffe.org
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Cie Greffe
Drift
Chorégraphie : Cindy Van Acker
Interprétation : Tamara Bacci, Cindy Van Acker
Scénographie : Victor Roy
Lumières : Luc Gendroz, Victor Roy
Costumes : VRAC
Son : Vincent Haenni, Denis Rollet
Autres collaborations : Programmation informatique Khalil Klouche
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Création en résidence au CND, en collaboration avec les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis
Durée : 66 minutes