La Minute du spectateur (2014) : La fille mal gardée
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Dauberval, Jean (France) Cramér, Ivo (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , La minute du spectateur
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La Minute du spectateur (2014) : La fille mal gardée
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Dauberval, Jean (France) Cramér, Ivo (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , La minute du spectateur
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La Minute du Spectateur
La Minute du Spectateur, un rendez-vous vidéo à visionner avant chaque spectacle pour découvrir en deux minutes un chorégraphe, sa compagnie, son vocabulaire, son œuvre.
Une collection présentée par Dominique Hervieu, produite par la Maison de la Danse de Lyon et réalisée par Fabien Plasson.
© Maison de la Danse de Lyon
Dauberval, Jean
Jean Dauberval (1742-1806). Danseur, chorégraphe et pédagogue français.
Fils d'un acteur de la Comédie-Française, il est formé à l'École de danse de l'Académie royale de musique (ARM) à Paris. Il se produit à Bordeaux, Lyon (où il travaille avec J. G. Noverre) et Turin avant de débuter sur la scène de l'ARM en 1761. S'il rejoint Noverre à Stuttgart (1762-1764) puis à Londres (1764), il fait l'essentiel de sa carrière d'interprète à l'ARM, où il est nommé premier danseur de demi-caractère en 1763, puis premier danseur noble en 1770. Devenu maître de ballet de l'ARM conjointement avec M. Gardel en 1781, il démissionne en 1783, faute de pouvoir s'entendre avec celui-ci. Il est engagé comme maître de ballet au King's Theatre de Londres (1783-1784) puis au Grand Théâtre de Bordeaux, où il crée, de 1785 à 1790, un répertoire mettant en vedette son épouse, la danseuse Mlle Théodore, et au Pantheon Theatre de Londres en 1791-1792, où il signe son dernier ballet.
Danseur fort apprécié de Noverre, qui le juge doté d'esprit, de goût et d'intelligence, il excelle dans les danses allègres. Partenaire de J.-B. Lany, de Mlles Allard et Guimard, il paraît dans de nombreux divertissements d'opéras (dont ceux de J.-Ph. Rameau et de C. Gluck ) et participe à la création de ballets pantomimes de M. Gardel (« la Chercheuse d'esprit », 1777) et Noverre (« les Petits Riens », 1778).
Il règle sa première chorégraphie en 1759 à Turin (Il Trionfo di Bacco in Tracia), mais donne toute sa mesure à partir de 1785 à Bordeaux. Il commence par créer des œuvres de genre sérieux puis s'oriente vers des sujets plus légers, anacréontiques (inspirées du poète grec Anacréon)- « Pygmalion », 1785 ; « Psyché », 1788 ; « Télémaque dans l'île de Calypso », 1791 - ou mettant en scène des personnages ordinaires sur le mode comique (« le Page inconstant » et « l’Épreuve villageoise », 1787 ; « la Fille mal gardée », 1789 ; « la Foire de Smyrne » ou « les Amants réunis », 1792).
Plutôt que d'éblouir les spectateurs, il cherche à toucher leur cœur. Habile à caractériser les personnages, il entremêle danse et pantomime, exigeant de ses interprètes une technique solide alliée à des dons expressifs variés. S. Viganò, C.-L. Didelot, J.-P. Aumer et E. Hus figurent parmi ses élèves.
Source: Source: Dictionnaire de la Danse, Larousse, éd. 1999, en ligne
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Cramér, Ivo
(1921-…)
Danseur, chorégraphe et directeur de ballet suédois.
Élève de S. Leeder et disciple de B. Cullberg, il développe une méthode personnelle influencée par la technique Laban-Jooss. En 1946, il fonde une première compagnie, itinérante, avec B. Cullberg et obtient le second prix au Concours chorégraphique de Copenhague en 1947. Directeur du ballet Verde Gaio à Lisbonne (1948-1949), il travaille ensuite pendant une dizaine d'années comme metteur en scène et chorégraphe pour des opérettes et des comédies musicales.
En 1957, il signe pour le Ballet royal suédois « le Fils prodigue » (1957, mus. Alfven), ballet inspiré de peintures rurales du XVIIIe siècle considéré comme un chef-d'œuvre « national » et toujours inscrit au répertoire de la compagnie. Avec sa femme Tyyne Talvo, il fonde une compagnie (1967-1986) qui sillonne le pays avec leurs productions, sans exclure les scènes modestes. Il dirige ensuite le Ballet royal suédois (1975-1980).
Chorégraphe fécond, habile, doté d'un grand sens théâtral, il aborde souvent des thèmes liés à l'Histoire, à la vie populaire ou encore empreints d'une profonde religiosité. Dans les années 1980, il se spécialise dans la reconstruction de ballets anciens, dont « Arlequin, magicien d'amour » (1984, d'apr. Marcadet), « la Dansomanie » (1985, d'apr. P. Gardel), « Médée et Jason » (1992, d'apr. Noverre), présentés au Théâtre historique de Drottningholm, mais aussi en France, grâce à R. Noureev, tel « la Fille mal gardée » (1989) remonté à Nantes sur la musique d'origine.
Source: Dictionnaire de la Danse, Larousse, éd. 1999, en ligne
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Le Ballet de la Nuit
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.