(M)imosa
Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (M)2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Bengolea, Cecilia (Argentina) Harrell, Trajal (United States) Chaignaud, François (France) Monteiro Freitas, Marlene (Cape Verde)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
(M)imosa
Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (M)2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Bengolea, Cecilia (Argentina) Harrell, Trajal (United States) Chaignaud, François (France) Monteiro Freitas, Marlene (Cape Verde)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
(M)imosa
Pour la taille (M), Trajal Harrell s’est lancé dans un élargissement du périmètre du voguing en invitant trois performeurs issus d’univers chorégraphiques différents à venir dériver avec lui. Symptomatique de la stratégie de décalage et de porosité qui marque la série dans son ensemble, (M)imosa est un feuilleté aussi délicat que sauvage : une ruade dans les conventions qui transforme le plateau en sismographe d’états contradictoires, passant par toutes les intensités possibles. Ensemble ou séparés, Trajal Harrell, François Chaignaud, Cecilia Bengolea et Marlene Monteiro Freitas occupent la scène en tant que zone franche, située hors du cadre des conventions sociales. Sur cette surface de projection réactive à toutes les opérations de condensation, de collage et de travestissement, ils saturent l’espace de corps à géométrie variable, en perpétuelle tranformation. Dans cette pièce résolument transgenre, tout est retourné, détourné, accentué, accéléré – voix, corps, sexe, mode. Chant baroque, créatures fantastiques, pop stars discordantes, mannequins déchaînés : le voguing devient une arme servant au renversement de toutes les valeurs.
Mise à jour mai 2016
Bengolea, Cecilia
Née à Buenos-Aires, Cecilia Bengolea se forme aux danses urbaines et poursuit des études de danse anthropologique auprès d’Eugenio Barba avant d’étudier la philosophie et d’histoire de l’art à l’Université de Buenos-Aires. En 2001, elle s’installe à Paris et suit la formation Ex.e.r.c.e. à Montpellier, dirigée par Mathilde Monnier. En 2011, Cecilia Bengolea co-réalise deux courts-métrages en dialogue avec l’œuvre de Levi-Strauss Tristes Tropiques : La Beauté (tôt) vouée à se défaire avec Donatien Veisman et Cri de Pilaga avec Juliette Bineau. Cecilia Bengolea performe la danse comme une sculpture animée, avec la possibilité de devenir objet et sujet en même temps. Elle collabore régulièrement avec les artistes Dominique Gonzalez-Foerster, Monika Gintersdorfer, Knut Klassen ainsi qu’avec les artistes spécialistes du dancehall Damion BG Dancerz et Joan Mendy.
En 2016, Cecilia Bengolea est commissionnée par l’ICA à Londres pour la première édition de Art Night et présente au Covent Garden Market une installation vidéo à l’intérieur d’un dispositif constitué de miroirs holographiques ainsi qu’une performance participative de dancehall en collaboration avec la ballerine Erika Miyauchi et l’artiste dancehall Damion BG Dancerz. En collaboration avec l’artiste anglais Jeremy Deller, elle co-réalise le film RythmAssPoetry, commissionné par la Biennale d’art contemporain de Lyon 2015. Ensemble, ils tournent leur second film en Jamaïque, Bombom’s Dream, commissionné par la Hayward Gallery de Londres et la Biennale d’art contemporain de Sao Paulo 2016.
Source: Site de la compagnie Vlovajob Pru
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Harrell, Trajal
Trajal Harrell est un chorégraphe basé à New York qui travaille beaucoup à l’international. Il est reconnu pour sa série de pièce intitulée Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church qui réimagine une rencontre entre la danse post-moderne et le Voguing. Le format large de la série, Antigone Sr., a gagné le Bessie Award pour la meilleure production en 2012. A l’automne de la même année, il présente la dernière pièce de la série Judson Church is Ringing in Harlem (Made-to-Measure)/Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church. Trajal Harrell prépare en ce moment une pièce plus courte pour le Ballet Cullberg et un nouveau projet pour huit interprètes, The Ghost of Montpellier Meets Samurai, qu’il a présenté en avant première lors du Festival Montpellier Danse en 2015. Il a également créé la première pièce d’une nouvelle série sur le Butô à partir de la pratique du Voguing. Cette création, Used, Abused and Hung Out to Dry, a été présentée au MOMA en février 2013.
Chaignaud, François
Né à Rennes, François Chaignaud étudie la danse depuis l'âge de 6 ans. Il est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris et collabore ensuite auprès de plusieurs chorégraphes, notamment Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Dominique Brun. Depuis He's One that Goes to Sea for Nothing but to Make him sick (2004) jusqu'à Думи мої (2013), il crée des performances, dans lesquelles s'articulent danses et chants, dans les lieux les plus divers, à la croisée de différentes inspirations. S'y dessinent la possibilité d'un corps tendu entre l'exigence sensuelle du mouvement et la puissance d'évocation du chant, et la convergence de références historiques hétérogènes – de la littérature érotique (Aussi Bien Que Ton Cœur Ouvre Moi Les Genoux, 2008) aux arts sacrés.
Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1898-1905). Cette curiosité historique le conduit à initier des collaborations diverses, notamment avec la légendaire drag queen Rumi Missabu des Cockettes, avec le cabarettiste Jérôme Marin (Sous l'ombrelle, 2011, qui ravive des mélodies oubliées du début du vingtième siècle), avec l'artiste Marie Caroline Hominal (Duchesses, 2009), avec les couturiers Romain Brau et Charlie Le Mindu, avec le plasticien Theo Mercier, avec le photographe Donatien Veismann…
Il poursuit actuellement une recherche sur les répertoires de polyphonies (géorgiennes, préchrétiennes et médiévales).
Source : CCN Ballet de Lorraine
En savoir plus : http://www.vlovajobpru.com
Monteiro Freitas, Marlene
Interprète pour de nombreux chorégraphes, dont Boris Charmatz ou Emmanuelle Huynh, Marlene Monteiro Freitas crée depuis 2006 des pièces peuplées de créatures fantastiques et animales, à l’image du solo Guintche ou du projet Paraiso, collection particulière de ses hybridations.
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Vlovajobpru
Cecilia Bengolea et François Chaignaud collaborent depuis 2005. Ensemble, ils créent Pâquerette (2005-2008), Sylphides (2009), Castor et Pollux (2010), Danses Libres (2010), (M)IMOSA (coécrit et interprété́ avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas, 2011), Altered Natives’ Say Yes To Another Excess – TWERK (2012), Dub Love (2013) et DFS (2016). Ils créent en septembre 2014 en ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon How Slow The Wind pour sept danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon et signent en 2015 deux autres chorégraphies originales pour le Ballet de Lorraine (Devoted), sur une musique de Philip Glass et pour le Tanztheater Wuppertal (The Lighters’ Dancehall Polyphony).
Avec Sylphides, performance écrite pour des corps évoluant dans des combinaisons de latex à air comprimé, ils gagnent le Prix de la critique de Paris en 2009. Cinq ans plus tard, François Chaignaud et Cecilia Bengolea reçoivent le prix Jeunes Artistes à la Biennale de Gwangju pour l’ensemble de leur œuvre. Leurs créations sont présentées entre autres au Festival d’Automne et au Centre Pompidou à Paris, au festival Impulstanz à Vienne, à The Kitchen et à l’Abrons Art Centre de New York, au Festival d’Avignon, à la Tate Modern et l’ICA de Londres, au théâtre Sadler’s Wells de Londres, au Tanz im August à Berlin, à la Biennale de Lyon, au festival Montpellier Danse, au deSingel à Anvers, au Centre National de la Danse à Pantin, au Teatro de la Ribera à Buenos Aires, au Panorama Festival à Rio de Janeiro ou au SESC Sao Paulo et enfin plus récemment en octobre 2018 au Festival international Kyoto Experiment, au Japon.
Source : Site de la Compagnie
En savoir plus : vlovajobpru.com
(M)imosa
Direction artistique / Conception : Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Marlene Monteiro Freitas, Trajal Harrell
Interprétation : Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Marlene Monteiro Freitas, Trajal Harrell
Lumières : Yannick Fouassier
Costumes : La Bourette
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La petite histoire de Numeridanse
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.