Popydog
2011 - Réalisateur-rice : Thomasset, Vincent
Chorégraphe(s) : Capdevielle, Jonathan (France) Saldana, Marlène (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Popydog
2011 - Réalisateur-rice : Thomasset, Vincent
Chorégraphe(s) : Capdevielle, Jonathan (France) Saldana, Marlène (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Popydog
« Dans un Parking, un homme, une femme et un chien sont les acteurs diaboliques d'une épopée improbable et troublante, d'un scénario complexe filmé en direct. Influencé par l'iconographie populaire et le cinéma de genre, ce film résulte du remaniement et de la réinterprétation du mythe d'Orphée et Eurydice.
Rien à voir avec du théâtre filmé, l'ambition est ici de porter à l'écran une fiction comme au cinéma exactement.
Pourquoi Parking ? Orphée aime Eurydice. Eurydice meurt. Orphée va la chercher aux Enfers et la perd à nouveau. Le mythe est célèbre. Sauf que là, Orphée est un chanteur à succès en concert à Bercy dont le style musical se situe entre Dire Straits et Michel Fugain au temps du Big Bazar, et que là Orphée est joué par Francis Huster. Qui chante. Pour de vrai. Ça aurait pu être un bon film, mais comme une sorte de malédiction digne de celles qui frappèrent les tournages de Poltergeist, Apocalypse Now ou les interprètes d'Arnold et Willy *, c'est finalement un film invraisemblable et fascinant d'incongruité qui, sorti tout droit de la collaboration de Jacques Demy, Michel Legrand et Francis Huster, est le résultat de compromis et compromissions : un sublime ratage. »
Jonathan Capdevielle, Marlène Saldana
Dernière mise à jour : janvier 2012
Capdevielle, Jonathan
Après ses études de théâtre à Tarbes entre 1993 et 1996, Jonathan Capdevielle intègre l'École supérieure nationale des arts de la marionnette. Il a participé à plusieurs créations, dont, entres autres : Personnage à réactiver, œuvre de Pierre Joseph (1994), Performance avec Claude Wampler (1999), Mickey la Torche de Natacha de Pontcharra, traduction Taoufik Jebali, mise en scène Lotfi Achour, Tunis (2000), Les Parieurs et Blonde Unfuckingbelievable Blond, mise en scène Marielle Pinsard (2002), Le Golem, mise en scène David Girondin Moab (2004), Le Dispariteur, Le groupe Saint-Augustin, Monsieur Villovitch et Hamlet. Collaborateur de Gisèle Vienne depuis ses premières mises en scènes, il est interprète au sein de toutes ses pièces : I Apologize, Une belle enfant blonde / A young, beautiful blonde girl, Kindertotenlieder, Jerk, pièce radiophonique, Jerk, solo pour un marionnettiste, Éternelle idole, This is how you will disappear et LAST SPRING : A prequel (un épisode précédent), création 2011.
On le retrouve également dans les créations conçues par Étienne Bideau-Rey et Gisèle Vienne : Splendid's de Jean Genet, Showroomdummies (création 2001 et réécriture 2009) et Stéréotypie.
En septembre 2006, il conçoit avec Guillaume Marie We are accidents waiting to happen au Palais de Tokyo. En 2007, il signe la performance-tour de chant Jonathan Covering au Festival Tanz im August à Berlin, point de départ de sa création Adishatz / Adieu présentée en novembre 2009 au Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon dans le cadre d'un ]Domaines[ et en janvier 2010 au festival C'est de la Danse Contemporaine du Centre de développement chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées.
En avril 2010, il est interprète pour la pièce radiophonique de Yves-Noël Genod et Nathalie Quintane, Marseille Massacre dans le cadre des ateliers de création radiophonique de France Culture.
Dernière mise à jour : janvier 2012
Saldana, Marlène
Marlène Saldana travaille avec Yves-Noël Genod, Sophie Perez, Xavier Boussiron. Elle a collaboré entre autres avec Daniel Jeanneteau, Thomas Lebrun, le Moving Theater (New York), Krystian Lupa...
À l'instar de Friedrich Nietzsche, elle sait que l’art nous est donné pour nous empêcher de mourir de la vérité, mais elle se demande parfois, comme Rodrigo Fresán, pourquoi être artiste quand on peut parler d’art et appeler son chat angora Orson et son caniche Muddy Waters ?
Pour répondre à cette question, elle fonde avec Jonathan Drillet «The United Patriotic Squadrons of Blessed Diana». Après De Walkyries en Wagnériennes, Allemagne j’arrive au Théâtre Hebbel Am Ufer à Berlin, ils partent à New York pour jouer Yves Mourousi au Studio Chez Bushwick, puis A chinese man in the trenches of Verdun winning the Kadhafi Prize à la Park Avenue Armory, premier épisode de leur trilogie tiers-mondiste : Le Prix Kadhafi.
Suivront L’Art moderne doit presque tout à l’Afrique à Beaubourg-la-Reine (Centre Pompidou) et Boum La Suisse : au delà de la passion, l’équilibre au Théâtre de Vanves.
Puis, ils se rendent au Festival Belluard à Fribourg présenter Déjà, mourir c’est pas facile, au Théâtre de la Ville pour perdre le concours Danse Élargie avec Un Alligator Deux Alligators Ohé Ohé, à la Ménagerie de Verre avec Combat de Reines : finale cantonale et enfin DORMIR SOMMEIL PROFOND, l’Aube d’une Odyssée au Théâtre de Gennevilliers.
Dernière mise à jour : janvier 2012
Thomasset, Vincent
Vincent Thomasset est né en 1974. Après des études littéraires à Grenoble, il cumule des petits boulots puis travaille en tant qu’interprète avec différents metteurs en scène dont Pascal Rambert. En 2007, il intègre la formation Ex.e.r.ce (Centre Chorégraphique National de Montpellier), qui sera le point de départ de trois années de recherches.
Travaillant essentiellement in situ (RER, cage d’escaliers, parkings, parcs, cour de musée, etc.) dans une économie de moyens permettant d’échapper, pour un temps, aux contraintes économiques, il accumule différents matériaux et problématiques à la fois littéraires, chorégraphiques et plastiques, lors de performances en public.
Aujourd’hui, il décide de s’inscrire dans la production de formes reproductibles en créant notamment une série de spectacles intitulée Serendipity dont les deux premiers épisodes (Sus à la bibliothèque ! & Les Protragronistes) sont créées au festival Artdanthé en 2011 et 2012. Une grande partie de son travail est archivée sur internet, permettant ainsi d’avoir une vue d’ensemble de sa démarche.
Source : site de la radio France Culture
Popydog
Direction artistique / Conception : Jonathan CAPDEVIELLE, Marlène SALDANA - chorégraphie d'après Maurice BÉJART
Interprétation : Jonathan CAPDEVIELLE, Marlène SALDANA, Vincent THOMASSET, Joakim LORCA, Sally VALOUR-PATETTA
Musique additionnelle : Raphaël TIDAS, Michel LEGRAND, "LA DANCE", RIHANNA (Shama JOSEPH, Timothy THOMAS, Theron THOMAS, Shontelle JAYNE), MEAT LOAF, BOSTON SYMPHONY ORCHESTRA
Conception vidéo : Caméra et réalisation Vincent THOMASSET - Montage en direct Pascal MINET
Lumières : Jean-Michel HUGO
Son : Guillaume OLMETA
Autres collaborations : Coiffure - maquillage Sébastien POIRIER (sebastienpoirier.book.fr)
Durée : 70 minutes
LATITUDES CONTEMPORAINES
James Carlès
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La Fondation BNP Paribas
Vidéo-danses mexicaines
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Partenaires artistiques de K. Danse
QUDUS ONIKEKU : Se réapproprier une mémoire oubliée
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Danse et arts numériques
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.