Tiamat
2004 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Gaud, Delphine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Tiamat
2004 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Gaud, Delphine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Tiamat
Le point d’ancrage de la pièce est lié à un événement qui est le second bombardement de Bagdad en Mars 2003. Cette première impulsion a soulevé ensuite, le mythe de Tiamat, (la mer) né des cosmologies babyloniennes. Mais la première étape, écho instantané à ce traumatisme, a été de choisir la musique de Debussy pour ses vertus « thérapeutiques » : l’idée était d’absorber les chocs et redonner naissance à un corps qui construit.
Le solo est basé sur un principe de verticalité, ou du moins de résistance à la gravité. Ceci est accentué par le décor, un plafond de plaques d’acier et poches médicales, conçu par Christophe Gonnet.
La présence de cette pièce influence le danseur, délimite son parcours (l’ombre portée au sol) ou agit d’une certaine façon sur lui, tandis que son corps, par moments résiste à la pression, aspire à l’élévation. Franck Besson a élaboré la lumière en fonction de cette contrainte structurelle du plafond, créant une atmosphère parfois abyssale.
La présence de la pièce au sol, un mur d’eau, rappel des matériaux du plafond et représente un endroit « source », une présence stratégique dans l’espace de jeu.
Le solo est dansé sur la musique contemporaine de Jean Louis Clot composée en écho à « La mer » de Claude Debussy.
Il s’agissait au départ d’un projet global en forme de diptyque qui comportait une réponse au solo par un octet, dansé sur la musique originale de La Mer de Debussy.
Source : Compagnie La Trisande
En savoir plus : https://trisande.pagesperso-orange.fr/trisande/Accueil.html
Gaud, Delphine
Formée au CNDC d’Angers en 1992, elle cultive relativement tôt, son propre champ. Basée et soutenue à Lyon de 1996 à 2004, elle crée une dizaine de pièces. Son écriture naît de sa relation au monde, aux arts et de son histoire personnelle.
La composition chorégraphique dans l’espace intérieur et extérieur, les outils de l’improvisation structurée, la relation au touché sont des éléments fondateurs de son travail.
Une période de recherche liée au lieu et au paysage va transformer sa conception de la représentation ainsi que ses nombreuses rencontres et travaux avec différents artistes du théâtre, de la musique, des arts plastiques, notamment Christophe Gonnet et Gisèle Jacquemet, plasticiens, et Bruno Meyssat metteur en scène.
Elle est certifiée éducatrice somatique en Body-Mind Centering ®. Elle côtoie les acteurs de l’improvisation et de la danse Contact Improvisation, qu’elle invite à enseigner aux Ailes de Bernard. Sa rencontre avec le théâtre l’a amenée à développer un accompagnement corporel de l’acteur.
Son parcours de chorégraphe et son travail dans ces différents champs en lien avec le corps la conduisent régulièrement à rencontrer des publiques très divers, de toutes provenances sociales et culturelles. Ces échanges nourrissent autant son travail artistique que pédagogique entre lesquels Delphine ne conçoit ni frontière, ni hiérarchie.
Source : Compagnie La Trisande
En savoir plus : https://trisande.pagesperso-orange.fr/trisande/Accueil.html
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
La Trisande
Fondée en 1997 par Delphine Gaud et Franck Besson, La Trisande a résidé à Lyon jusqu’en 2004, et créé une dizaine de pièces. Bombyx Mori (2000), créée à la Biennale de la danse de Lyon, a favorisé son essor. Liber Mundi (2003) et Tiamat (2004) ont affirmé l’identité de la compagnie. Ces créations ont été saluées par la presse et un public fidèle.
En 2004, La Trisande s’installe dans une ancienne filature, à Saint-Julien-Molin-Molette (42). Son studio baptisé Les Ailes de Bernard, en hommage au danseur chorégraphe Bernard Glandier, est ouvert aux danseurs de tout horizon, et destiné à la recherche, la création, la formation et aux échanges interdisciplinaires. Nous proposons une programmation de stages entre février et octobre.
En 2006, Delphine Gaud ouvre un nouveau volet de recherche, lié à l’espace et au paysage. Elle crée De près ou de Loin, pièce pour l’extérieur, et se penche sur une autre relation au spectateur et à l’espace de représentation.
Depuis 2006 elle travaille sur un projet original, Tropismes, fruit de sa collaboration avec le plasticien Christophe Gonnet, dont la question centrale est: sommes nous capables de ralentir ? Cette recherche a déjà donné naissance à 3 pièces: Tropismes trio (forme extérieure de 50 minutes pour 3 danseurs), Tropismes duo (forme scénique de 32 minutes pour 2 danseuses) et une forme performance du duo, plus adaptée aux lieux publics tels que musées, centres d’art contemporain.
Source : Compagnie La Trisande
En savoir plus : https://trisande.pagesperso-orange.fr/trisande/Accueil.html
Tiamat
Chorégraphie : Delphine Gaud
Assistance à la chorégraphie : Juliette Beauviche
Scénographie : Christophe Gonnet
Musique originale : Jean-Louis Clot
Lumières : Franck Besson
Costumes : Dominique Fabrègues
Décors : Christophe Gonnet
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : La Trisande, Maison de la Danse de Lyon
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2004
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[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
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Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
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La part des femmes, une traversée numérique
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QUDUS ONIKEKU : Se réapproprier une mémoire oubliée
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Danse et arts numériques
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.