Une Nocturne au Louvre - Les Métamorphoses du Louvre
2008 - Réalisateur-rice : Ludovica, Riccardi
Chorégraphe(s) : Flamand, Frédéric (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse
Producteur vidéo : Ballet National de Marseille
Une Nocturne au Louvre - Les Métamorphoses du Louvre
2008 - Réalisateur-rice : Ludovica, Riccardi
Chorégraphe(s) : Flamand, Frédéric (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse
Producteur vidéo : Ballet National de Marseille
Métamorphoses du Louvre (Les)
Les métamorphoses du Louvre, Carte blanche à Frédéric Flamand, 15 février 2008
Chorégraphie: Frédéric Flamand
Interprétation: Groupe D.A.N.C.E et Ballet National de Marseille
Dans le cadre des Nocturnes au Louvre (http://theatre-chaillot.fr/chaillot-nomade), 32 danseurs investissent les espaces du musée. Cet événement a été organisé en lien avec le spectacle Métamorphoses donné au Théâtre National de Chaillot par le Ballet National de Marseille.
Métamorphoses (création 2007)
Les frères Humberto et Fernando Campana, designers brésiliens d'origine, signent ici leurs premiers scénographie et costumes. Leurs formes hybrides, leur utilisation de matériaux pauvres et recyclés les ont rendus célèbres dans le monde entier. Ils sont les interlocuteurs rêvés pour aborder le thème de la métamorphose, inspiré de l'oeuvre monumentale d'Ovide. L'approche des mythes – Phaéton, Persée et la Méduse, Pégase, Diane et Actéon, Narcisse, Pallas et Arachné, Médée et la quête de la jouvence – est pour nous l'occasion d'une réflexion sur les forces constitutives de la nature humaine, sur les manifestations du désir, sur les combats éternels du bien et du mal.
Frédéric Flamand
Les nocturnes au Louvre
Le Louvre et le Théâtre National de Chaillot invitent un chorégraphe ou une compagnie et leur donnent "carte blanche" pour une soirée au Louvre. En lien avec un spectacle proposé à Chaillot, c'est l'occasion pour les artistes de confronter leurs langages avec les espaces et les œuvres d'art du Musée du Louvre.
Générique
Conception artistique et chorégraphique : Frédéric Flamand
Accessoires, costumes et décors : Humberto et Fernando Campana, Fabrizio Plessi
Images vidéo : Fabiano Spana
Conseiller artistique: Bernard Degroote
Assistant Chorégraphe : Hayo David
Interprétation des danseurs du groupe D.A.N.C.E: György Baan, Baptiste Coisssieu, Juan Corres, Giacomo Corvala, Malgorzata Czajowska, Samuel Denton, Jennifer Dubreuil, Miguel Esteves, Noémie Ettlin, Gabor Halasz, Lazare Huet, Anna Karabela, Ilan Kav, Hazuki Kojima, Lorène Lagrenade, Aoife Mc Atamney, Joao Menezes, Sandrine Monin, Viet Nguyen, Valentin Puyau, Alpha Sanneh, Nahimana Vandenbussche, Sarah Vingerhoets
et du Ballet National de Marseille: Slawek Bendrat, Marion Cavaillé, Katharina Christi, Simon Courchel, Yasuyuki Endo, Vito Giotta, Yoshiko Kinoshita, Marcos Marco, Nathanaël Marie, Valentina Pace.
Ce fim est produit par le programme D.A.N.C.E (Dance Apprentices Network aCross Europe) soutenu per le Programme Culture 2000 de l'Union Européenne.
Production: Musée du Louvre, Théâtre National de Chaillot, D.A.N.C.E et Ballet National de Marseille
Dernière mise à jour: Juillet 2011
Flamand, Frédéric
Frédéric Flamand fonde en 1973 le groupe Plan K : il y interroge le statut et la représentation du corps humain en intégrant au spectacle vivant les arts plastiques et les techniques de l'audiovisuel.
Plan K développe d'emblée ses activités à l'échelle internationale et la reconnaissance dont il bénéficie à l'étranger lui permet d'asseoir sa position. Convaincu de l'importance pour une compagnie d'être attachée à un lieu qui permet les rencontres, Frédéric Flamand ouvre à Bruxelles en 1979 un centre multi-arts dans une ancienne raffinerie de sucre. Là sont accueillis des artistes issus de différentes disciplines tels Bob Wilson, William Burroughs, Charlemagne Palestine, Steve Lacy, Pierre Droulers, Philippe Decouflé, Marie Chouinard, Michael Galasso, Thomas Schütte, Joy Division, Eurythmics, etc… La Raffinerie est également un lieu de travail où s'installe à un niveau international un dialogue entre la danse, les arts plastiques, la musique, les arts audiovisuels, prolongeant ainsi la vocation initiale de Plan K.
Frédéric Flamand rencontre en 1987 l'artiste vénitien Fabrizio Plessi. Il développera avec celui-ci une trilogie qui aborde la problématique de la technologie envisagée à trois époques différentes : « La Chute d'Icare » (1989) envisage la Renaissance et les techniques artisanales. La création d'Icare à La Monnaie renforcera la présence de Frédéric Flamand sur les grandes scènes internationales.
Suivront ensuite « Titanic » (1992) qui parle de la révolution industrielle lourde du début du XXe siècle, et « Ex Machina » (1994) qui évoque la fin du XXe siècle et la prolifération des technologies de l'image et de la communication.
En 1991, Frédéric Flamand est nommé directeur artistique du Ballet Royal de Wallonie, une compagnie néoclassique qu'il rebaptise Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française de Belgique.
En 1996, Frédéric Flamand entame sa réflexion sur les rapports de la danse et de l'architecture, tous deux arts de la structuration de l'espace. Pour le spectacle « Moving Target », il choisit de travailler avec les architectes new-yorkais Elisabeth Diller et Ricardo Scofidio en s'inspirant des Carnets non censurés de Vaslav Nijinski, l'un des premiers danseurs classiques à jeter des ponts vers la danse contemporaine.
Suit la création des spectacles « E.J.M. 1 » et « E.J.M. 2 » à partir des travaux de Eadward James Muybridge et Etienne Jules Marey, toujours en collaboration avec Elisabeth Diller et Ricardo Scofidio. « E.J.M. 2 » est réalisé pour le Ballet de l'Opéra National de Lyon, « E.J.M. 1 » pour la Compagnie Charleroi/Danses – Plan K.
En 2000, Frédéric Flamand crée « Metapolis » avec l'architecte irako-britannique Zaha Hadid, lauréate en 2004 du Pritzker Price, équivalent pour l'architecture du Prix Nobel.
Il rencontre cette même année Jean Nouvel. Le spectacle qui résultera de leur collaboration « The Future of Work » sera vu par plus de 600.000 personnes pendant les cinq mois de sa présentation. Cette réalisation s'inscrit parfaitement dans le souci de Frédéric Flamand de gagner à l'art de la danse les publics les plus larges possibles. En 2001 il crée, en tant que prolongation de la collaboration avec l'architecte Jean Nouvel, le double spectacle « Body/Work » et « Body/Work/Leisure ».
La Biennale de Venise lui confie la direction artistique du Premier Festival International de Danse Contemporaine de la Biennale de Venise en 2003. Il inaugurera le festival avec la création de « Silent Collisions », réalisé avec l'architecte californien Thom Mayne.
En septembre 2004, il est nommé conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Marseille et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Directeur Général du Ballet National de Marseille.
Il crée « La Cité radieuse » avec l'architecte français Dominique Perrault, « Métamorphoses » avec les célèbres designers brésiliens Humberto & Fernando Campana, « La Vérité 25X par seconde » avec l'architecte-plasticien chinois Ai Weiwei. Frédéric Flamand enrichit également le répertoire du Ballet National de Marseille en invitant des chorégraphes extérieurs comme William Forsythe, Lucinda Childs, Nacho Duato, les français Thierry Malandain, Michel Kelemenis, Olivia Grandville & Eric Oberdorff, la belge Michèle Noiret, …
Frédéric Flamand est Officier dans l'Ordre des Arts et Lettres de la République Française.
Ludovica, Riccardi
Ballet national de Marseille
C’est en 1972 que le chorégraphe Roland Petit crée les Ballets de Marseille. Ayant perdu son pluriel, le Ballet National de Marseille devient un Centre Chorégraphique National en 1984 et sera dirigée à partir de septembre 2019 par le collectif (LA)HORDE.
La création et la diffusion de spectacles du Ballet et d’artistes invités sont au cœur de ses missions. Fortement ancré dans son temps, curieux et ouvert sur le monde, le BNM est également un haut-lieu du patrimoine architectural marseillais, à proximité du parc Borély.
Source : BNM
En savoir plus : www.ballet-de-marseille.com
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