Marie-Laure Agrapart s'est créé un solo pour elle, puis l'a transmis à deux interprètes : Aurélie Cantin et Roberto Forleo. Sur scène, deux soli, masculin et féminin, s'enchaînent selon le principe du « reverse », reproduisant la même partition chorégraphique « car l'étrangeté d'un geste lorsqu'on le regarde à l'envers, est fascinant à reproduire et perturbe notre sens habituel du mouvement ».

La pointe utilisée dans la pièce n'est pas ressentie comme un objet extérieur, mais devient partie intégrante du corps et participe à la création d'un étrange personnage : « Transmut est un personnage qui se dédouble, qui se transforme physiquement et graphiquement en prenant appui sur ces pointes, sur ces centimètres en plus qui font tourner et basculer nos deux interprètes. Chanteuse du post punk new-yorkais, Patti Smith a inspiré ce personnage androgyne, Transmut. Tout au long du processus de la création, des textes, musiques et poèmes ont nourri la rythmique de la pièce ».

Dernière mise à jour : septembre 2011

Chorégraphe, interprète et pédagogue, Marie-Laure Agrapart se forme à la danse classique aux Conservatoires nationaux de région d'Angers et de Paris, et à la danse contemporaine au CNDC d'Angers, (cours du soir) auprès d'Aline Roux à Paris et à The Place à Londres. Elle devient interprète pour le Ballet Royal des Flandres, le Northern Ballet Theatre puis la Rambert Dance Company, où elle fait ses premiers pas de chorégraphe lors de cartes blanches de la compagnie. En 2002, elle fonde sa compagnie. Elle poursuit toujours son travail d'interprète avec Laura Scozzi, Luc Petton et la compagnie F(x) de Fabrice Merlen.

Dernière mise à jour : septembre 2011

Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).