BNETT WASLA
Re-Création du solo Wasla-ce qui relie pour 4 interprètes2018 - Réalisateur-rice : Lamoureux, Éric
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Producteur vidéo : VIADANSE
- Oeuvre
- Oeuvre chorégraphique
- Chorégraphe
- Collaborateur artistique
- Réalisateur-rice
- Structure
- Générique
BNETT WASLA
Re-Création du solo Wasla-ce qui relie pour 4 interprètes2018 - Réalisateur-rice : Lamoureux, Éric
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Producteur vidéo : VIADANSE
BNETT WASLA
Re-Création du solo Wasla-ce qui relie pour 4 interprètes
En 2010, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux entament une réflexion autour de la transmission de leur répertoire de jeunesse. Sous l’impulsion de leurs interprètes, ils se mettent en quête de revisiter Husaïs (1er prix 1990 Rencontres internationales de Bagnolet) et Après-midi (prix nouveau talent SACD 1991). Pièces dont ils étaient les interprètes et qu’il leur a fallu reconstituer en archéologues de la mémoire fragmentaire.
Aujourd’hui, ils poursuivent dans cette démarche en proposant une création qui puise à la source du solo, Wasla-ce qui relie, créée en 1998 pour la Biennale de Lyon. Cette pièce emblématique est née lors d’une résidence de création au Théâtre de l’Opéra de Tunis dans l’enceinte du palais Halfaouine. À partir des éléments de base, les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du Ballet de l’Opéra de Tunis. Revenir à Tunis pour nourrir cette nouvelle aventure prend tout son sens en faisant ressurgir les sensations à l’origine du solo initial qui n’a pas quitté Héla Fattoumi pendant vingt ans.
En créant BNETT WASLA, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le général traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme. Du creux incurvé qui accueille le dos des interprètes, émerge toute une syntaxe du lové, qui enveloppe et découvre tout à la fois des corps chrysalides. Les interprètes glissent d’un bord à l’autre de la paroi et lorsqu’elles s’en décollent, la danse semble subrepticement s’extraire d’une empreinte effacée. Éveillées de cette alcôve-abri, les danseuses s’avancent dans l’espace du trouble, sensualité qui laisse venir le spasme, possession étrangement diaphane qui monte aux visages et les transforme, mains serpentines qui insinuent le désir au plus secret des corps...
Source : Viadanse
BNETT WASLA
Re-Création du solo Wasla-ce qui relie pour 4 interprètes
En 2010, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux entament une réflexion autour de la transmission de leur répertoire de jeunesse. Sous l’impulsion de leurs interprètes, ils se mettent en quête de revisiter Husaïs (1er prix 1990 Rencontres internationales de Bagnolet) et Après-midi (prix nouveau talent SACD 1991). Pièces dont ils étaient les interprètes et qu’il leur a fallu reconstituer en archéologues de la mémoire fragmentaire.
Aujourd’hui, ils poursuivent dans cette démarche en proposant une création qui puise à la source du solo, Wasla-ce qui relie, créée en 1998 pour la Biennale de Lyon. Cette pièce emblématique est née lors d’une résidence de création au Théâtre de l’Opéra de Tunis dans l’enceinte du palais Halfaouine. À partir des éléments de base, les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du Ballet de l’Opéra de Tunis. Revenir à Tunis pour nourrir cette nouvelle aventure prend tout son sens en faisant ressurgir les sensations à l’origine du solo initial qui n’a pas quitté Héla Fattoumi pendant vingt ans.
En créant BNETT WASLA, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le général traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme. Du creux incurvé qui accueille le dos des interprètes, émerge toute une syntaxe du lové, qui enveloppe et découvre tout à la fois des corps chrysalides. Les interprètes glissent d’un bord à l’autre de la paroi et lorsqu’elles s’en décollent, la danse semble subrepticement s’extraire d’une empreinte effacée. Éveillées de cette alcôve-abri, les danseuses s’avancent dans l’espace du trouble, sensualité qui laisse venir le spasme, possession étrangement diaphane qui monte aux visages et les transforme, mains serpentines qui insinuent le désir au plus secret des corps...
Fattoumi, Héla
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Lamoureux, Éric
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Lazarini, Xavier
Formé au métier de Concepteur Lumière au cours de différents stages (ISTS, CFPTS, Ecole Nationale Louis Lumière), et comme assistant de Marie-Christine Soma, Rémi Nicolas, et Dominique Bruguière, il travaille dans différents domaines artistiques.
Au théâtre avec Dieudonné Niangouna notamment pour Shéda, création 2013 du Festival d’Avignon à la Carrière Boulbon, et Les inepties volantes, création 2009 du Festival d’Avignon au cloitre des Célestins ;
Dans des projets aux frontières du théâtre, de la danse et du cirque, avec Mélissa Von Vépy,
Compagnie Happés – Théâtre Vertical, récemment dans Vielleicht création 2013, ou Miroir,miroir ;
Mais c’est surtout dans le domaine de la danse contemporaine qu’il privilégie son travail aux côtés notamment de la compagnie Fattoumi/Lamoureux depuis quinze ans. Il collabore également avec Franck II Louise, Radhouane El Meddeb, Xavier Lot, Hafiz Dhaou et Aicha M Barek, Amala Dianor, Frédéric Deslias, et a travaillé comme assistant et régisseur général pour la compagnie Josef Nadj - CCN d’Orléans, de 1998 à 2005.
Souhaitant développer son travail dans le milieu urbain, il s’intéresse depuis huit ans à la lumière architecturale, et muséographique, et intervient comme concepteur d’éclairages sur le Futuroscope de Poitiers en 2007, le Bâtiment General Electric pour les jeux olympiques de Pékin en 2008 pour Auditoire, le pavillon du Luxembourg et des Etats Unis, pour l'exposition universelle de Shanghai, et le musée de la résistance à Limoges en 2010.
Il prend part également à des évènements comme le festival de musiques gnaouas à Essaouira, le festival de Casablanca, ou encore des défilés de mode pour Givenchy, et Blaak.…
Parallèlement, il poursuit son parcours dans le domaine technique pour développer de nouvelles matières, de nouveaux outils de création et optimiser les adaptations souvent inévitables lors de la diffusion des spectacles, et assure la direction technique du centre chorégraphique national de Caen depuis 2004.
Sarti, Raymond
Scénographe, vit et travaille à Paris.
La Fabrique Anamorphique est son Studio de Scénographie.
Formé initialement à l’École Boulle en tant que graveur sur acier, Orfèvre. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, il déploie à présent sa pratique artistique au travers de la scénographie pour ciseler des lieux, adaptés à chacun des projets.
Ainsi il applique la scénographie, au Théâtre, à la Danse, au Cirque, au Cinéma, ses collaborations s’étendent également aux domaines de l’Exposition, de l’Architecture et du Paysage.
Son parcours est jalonné et nourri de rencontres, de collaborations qui lui permettent d’envisager la pratique de la scénographie dans le cadre d’une véritable ouverture à différents champs artistiques, culturels et environnementaux.
En 2000, il est promu à l’ordre de Chevalier des Arts et des Lettres par Madame Catherine Trautmann, Ministre de la Culture.
En 2002, il reçoit une bourse d’aide à la création Design de la part de la Chambre des Métiers de la région Aquitaine. Participe au Festival du design des Jardins de Chaumonts/ Loire 2003.
En 2004. Prix Arturbain, collectif avec Véronique Mure, Commissaire, Philippe Deliau, Paysagiste pour Mémoire de Garrigue. Site classé Unesco. Pont du Gard.
En 2016, il reçoit le Prix du design et de la scénographie « Prix Paris Shop Design » section Culture, décerné par la CCI de Paris, la Ville de Paris/ l’Ordre des Architectes pour l’antenne du Conseil Général de la Réunion à Paris.
A ce jour, il a signé de nombreuses scénographies, décors de cinéma et plus d’une vingtaine d’expositions ou aménagements muséographiques tant en France qu’à l’Étranger.
Il enseigne à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Il donne des conférences et workshops tant en France qu’à l’étranger. Il écrit et publie régulièrement des articles de réflexions sur la scénographie dans des revues et des livres
Lamoureux, Éric
Éric Lamoureux est chorégraphe et interprète depuis le début des années 1990.
Il est le réalisateur de plusieurs des pièces qu'il chorégraphie avec Héla Fattoumi.
VIADANSE - Direction Fattoumi-Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Le Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort est un lieu dédié à la création contemporaine. Le label CCN (centre chorégraphique national) a vu le jour en 1984. Il y a actuellement 19 centres chorégraphiques nationaux en activité en France.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux ont été nommés à la direction du Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort le 1er mars 2015. Leur projet VIADANSE est construit dans la perspective d’un centre chorégraphique de 3ème génération, autour d’un concept dynamique qui évoque la circulation des projets et la constitution de réseaux à travers la région Bourgogne Franche-Comté, la Suisse et l’Union européenne. Ce projet trace des axes forts en matière de création et de diffusion, en diversifiant les propositions, en travaillant à la construction d’un réseau de production et d’accompagnement d’artistes, tant sur le plan régional qu'international.
En parallèle des productions des deux directeurs-chorégraphes, VIADANSE accueille chaque année une quinzaine d’équipes artistiques de France et de l’étranger pour des temps de résidences artistiques allant d’une à trois semaines. Les espaces de travail sont ainsi occupés en permanence par la Cie Fattoumi-Lamoureux ou par des équipes artistiques nationales ou internationales invitées, faisant de VIADANSE un lieu de création ouvert sur le monde et sur la multitude des esthétiques de la danse contemporaine du XXIème siècle.
VIADANSE a aussi pour ambition de réinventer le lien avec les publics, en particulier les jeunes, et de rechercher de nouvelles voies en matière d’éducation artistique et culturelle (EAC), notamment par la mise en œuvre de programmes de formation destinés aux acteurs de l’EAC en région Bourgogne Franche-Comté et sur le territoire trans-frontalier franco-suisse. A ce titre, VIADANSE co-pilote le projet « Territoires Dansés en Commun », financé au travers du programme Interreg IV France-Suisse, entre 2018 et 2021.
BALLET DE L'OPÉRA DE TUNIS
Le Ballet de l’Opéra de Tunis a été créé en 2018 sous le patronage du Ministère des affaires culturelles et à l’occasion de l’ouverture de la Cité de la Culture. Ce ballet est le résultat d’un travail colossal entrepris en vue de mettre sur pied une troupe de danse nationale à l’image d’une société en plein foisonnement tout en offrant à la danse en Tunisie des structures pérennes.
Il s’inscrit dans une logique globale de promotion, de structuration et de valorisation du secteur de la danse, avec une redéfinition et une consolidation des capacités artistiques de ce secteur. Il est pensé comme un espace ouvert sur tous les possibles en matière de recherches chorégraphiques, d’expérimentation pluridisciplinaires et de créations artistiques. Avec ses 17 danseurs, il se veut ainsi comme étant une compagnie chorégraphique contemporaine de création et de répertoire, présentant des œuvres marquantes de chorégraphes nationaux et internationaux.
BNETT WASLA
Direction artistique / Conception : Héla Fattoumi - Éric Lamoureux
Chorégraphie : Héla Fattoumi - Éric Lamoureux
Interprétation : Cyrinne DOUSS, Oumaima MANAI, Nour MZOUGHI, Houda RIAHI
Scénographie : Raymond Sarti
Musique originale : Éric Lamoureux Extraits : Mounir Bachir - Hamza Eldin
Lumières : Xavier Lazarini
Décors : Ateliers du CDN de Besançon Dominique Laine (serrurier) France Chevassut (peintre)
Direction technique : Thierry Meyer
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Viadanse - Centre Chorégraphique National de Bourgogne Franche-Comté à Belfort Co-Production Ballet de l’Opéra de Tunis Le Théâtre, Scène Nationale de Mâcon
Durée : 40 minutes
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Vidéo-danses mexicaines
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Partenaires artistiques de K. Danse
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
QUDUS ONIKEKU : Se réapproprier une mémoire oubliée
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Danse et arts numériques
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.