Grenade, les 20 ans
2013 - Réalisateur-rice : Riolon, Luc
Chorégraphe(s) : Baïz, Josette (France) Decouflé, Philippe (France) Gallotta, Jean-Claude (France) Kelemenis, Michel (France) Lagraa, Abou (France) Maillot, Jean-Christophe (France) Preljocaj, Angelin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : 24images ; Maison de la Danse de Lyon
Grenade, les 20 ans
2013 - Réalisateur-rice : Riolon, Luc
Chorégraphe(s) : Baïz, Josette (France) Decouflé, Philippe (France) Gallotta, Jean-Claude (France) Kelemenis, Michel (France) Lagraa, Abou (France) Maillot, Jean-Christophe (France) Preljocaj, Angelin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : 24images ; Maison de la Danse de Lyon
Grenade les 20 ans
Après avoir patiemment, pendant des années, mêlé à la danse contemporaine les cultures et les styles des quartiers et créé ainsi une « énergie Grenade », j'ai ressenti un profond besoin d'ouverture. L'idée a germé alors de proposer tous les danseurs de Grenade, petits et grands, à des chorégraphes acceptant de reprendre ou développer une pièce de leur répertoire. Des noms se sont imposés : Jean-Claude Gallotta, Angelin Preljocaj, Jean-Christophe Maillot, Michel Kelemenis, Philippe Decouflé, Abou Lagraa. Et c'est avec une grande simplicité que tous ont dit oui au projet. Le projet a donc pris une ampleur que je n'avais pas imaginée au départ. Plus on avançait dans cette aventure artistique, plus je prenais conscience de la difficulté de la proposition. En effet, ces chorégraphes possèdent une empreinte très personnelle et originale. Les danseurs de Grenade doivent donc être en mesure d'interpréter un panel très large de styles de danses.
Ils doivent trouver, au fil des pièces, une qualité et une présence correspondant à l'écriture de chaque chorégraphe : les plus jeunes doivent restituer le style rapide et endiablé de Jean-Claude Gallotta dans Mammame ainsi que la folie de ses interprètes ; le duo drolatique de Philippe Découflé dansé par Christophe Salengro et Cathy Savy est confié à de jeunes interprètes ; le Faune , profond et émouvant de Michel Kelemenis interprété par un adolescent ; la pièce saccadée et répétitive Marché Noir d'Angelin Preljocaj devra garder sa juste mesure avec les pré-adolescents de 11 à 14 ans ; la partition aérienne de Jean-Christophe Maillot Vers Un Pays Sage, alliant technique, légèreté et rapidité poussera les plus grands à se dépasser dans une approche néo-classique de la danse ; la compagnie professionnelle retrouvera métissage et fluidité avec le jubilatoire Allegoria Stanza d'Abou Lagraa.
Josette Baïz, juin 2011
Baïz, Josette
Josette Baïz, formée par Odile Duboc, enseigne la danse contemporaine depuis 1978 à Aix-en-Provence, où elle crée ses premières chorégraphies pour de jeunes danseurs issus de ses cours.
En 1982, alors danseuse chez Jean-Claude Gallotta, Josette Baïz remporte au 14ème Concours International de Chorégraphie de Bagnolet le 1er Prix, ainsi que ceux du public et du ministère de la Culture. Elle fonde alors sa première compagnie : La Place Blanche, et a créé depuis lors, plus de 40 spectacles, aussi bien pour ses propres compagnies, que pour de nombreux ballets nationaux (Toulouse, Jeune Ballet de France du C.N.R de Lyon ...) ou internationaux (Boston, Ballet Royal de Phnom Penh, Allemagne, Vénézuela, Pays Bas...).
En 1989, le ministère de la Culture lui propose une résidence d'une année dans une école des quartiers nord de Marseille. Cette rencontre avec ces jeunes d'origines et de cultures diverses l'amène à repenser le sens de son travail et à modifier radicalement sa démarche artistique.
La confrontation avec des propositions aussi diverses que le break dance, le smurf, le hip hop, la danse orientale, gitane, indienne ou africaine, l'ont obligée à revoir entièrement ses acquis corporels et mentaux.
Les appuis, la façon d'utiliser le sol, les mouvements de hanches circulaires, les frappés acérés de flamenco et le bassin relâché des africains, rien de tout cela ne lui était familier.
Un processus d'échanges s'est alors mis en place : Josette Baïz enseignait le contemporain, le classique et la composition dans des ateliers de recherches ; les jeunes danseurs lui apprenaient leur façon d'affirmer leurs origines et leurs sentiments.
Naturellement Josette Baïz crée en 1992 le Groupe Grenade qui rassemble alors plus de trente jeunes danseurs. C'est en 1998 que Josette prend le parti de pérenniser le travail de métissage entrepris avec le Groupe Grenade, tout en restant dans une optique profondément contemporaine. Elle crée alors la Compagnie Grenade composé alors de cinq danseuses majeures issues du Groupe Grenade.
Josette Baïz souhaite continuer à enrichir ce répertoire chorégraphique en collaborant artistiquement, toujours et encore, avec des chorégraphes français et étrangers ; en participant à des projets pluridisciplinaires nouveaux et originaux, développant ainsi la rencontre et l'échange.
Source : site de la compagnie Grenade - Josette Baïz
En savoir plus
Decouflé, Philippe
Danseur, chorégraphe. Né à Paris, le 22 octobre 1961.
Après s’être formé au cirque, au mime et à la danse contemporaine, Philippe Decouflé fonde en 1983 la compagnie DCA. Avec des influences aussi variées que le Ballet triadique, Tex Avery, Alwin Nikolaïs ou Groucho Marx, il trouve une signature hybride, entre mouvement, machinerie de théâtre et magie du cinéma. Il créé des spectacles comme "Codex", "Triton" ou "Shazam!" mais orchestre aussi des événements populaires comme les cérémonies des Jeux Olympiques d’Albertville (1992), du 50e Festival de Cannes (1997) ou La Mêlée des mondes pour la Coupe du monde de rugby (2007).
Source : Site de la Cie DCA
En savoir plus : cie-dca.com
Gallotta, Jean-Claude
Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...
Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.
En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.
Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.
Kelemenis, Michel
Michel Kelemenis
Danseur et chorégraphe français né en 1960.
Enfant gymnaste, Michel Kelemenis commence la danse à Marseille à l’âge de 17 ans. Dès 1983, il est interprète au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier auprès de Dominique Bagouet et écrit ses premières chorégraphies, dont Aventure coloniale avec Angelin Preljocaj en 1984. Lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs en 1987, il fonde la même année Kelemenis&cie.
En 1991, il est lauréat de la Bourse Léonard de Vinci, et du Fonds japonais Uchida Shogakukin, et l’année suivante lauréat Beaumarchais pour la création de Cités citées. Son parcours est distingué : il est nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2007 et promu Officier des Arts et des Lettres en 2013. Ses nombreuses pièces (plus de 60 dont une quarantaine pour sa compagnie) sont présentées à travers le monde. Amoureux du mouvement et des danseurs, de ces instants exceptionnels où le geste bascule dans le rôle, Michel Kelemenis articule ses créations autour de la recherche d’un équilibre entre abstraction et figuration.
Quelques œuvres saillantes : Les solos Faune Fomitch (1988), Clin de lune (1993) & Kiki la rose (1998), Vaste ciel (1990), Image & Anthère (1994), Le Paradoxe de la femme-poisson (1998), 3 poèmes inédits (2001), Besame mucho (2005), le triptyque Aléa, Viiiiite, Disgrâce (2010), Siwa (2013)…
Longtemps qualifié de sensuel abstrait, le chorégraphe accorde à la musique une place essentielle, notamment en sollicitant des œuvres originales. Son travail aborde parfois des thèmes reliés à l’actualité (l’amour par temps de sida, la violence terroriste, le bouleversement environnemental…). Il est aussi scénographe de nombre de ses pièces.
Fort d’une exploration de la danse comme langage, le chorégraphe s’intéresse à l’éloquence du geste et aborde la narration à travers notamment La Barbe bleue en 2015 ou les spectacles en direction de l’enfance, la jeunesse et les familles : L’Amoureuse de Monsieur Muscle (2008), Henriette & Matisse (2010), Rock & Goal (2016) et LÉGENDE, création 2021 de la compagnie. Une couleur expressionniste s’invite dans les œuvres récentes : COUP DE GRÂCE (2019), ou le solo riposte à la crise sanitaire, L’Ingénue sorcière (2020).
Pour son style personnel, qui allie finesse et performance, Michel Kelemenis est sollicité par les compagnies de ballets : de l’Opéra national de Paris (Sélim – 1995 & Réversibilité – 1999), de Genève (notamment Tout un monde lointain – 1997, Cendrillon – 2009 & Le Songe d’une nuit d’été - 2013), de l’Opéra national du Rhin (L’Ombre des jumeaux – 1999, Une Lumière froide pour éclairer nos [JEUX] – 2001 & Le Baiser de la fée – 2011), du Nord ou le Ballet National de Marseille (TATTOO – 2007 & Le Sixième pas – 2012).
À l’Opéra de Marseille, il met en scène en 2000 le drame lyrique et chorégraphique L’Atlantide de Henri Tomasi. Il participe aux créations du Festival d’Aix-en-Provence, en 2003 auprès de Klaus-Michaël Grüber et Pierre Boulez, et en 2004 auprès de Luc Bondy et William Christie.
Des missions régulières, portées par l’Institut Français à Cracovie, Kyoto, Johannesburg, Los Angeles, en Inde, en Corée et en Chine, naissent des projets de formation, de création et d’échange, de façon toujours bilatérale, avec des artistes d’expressions différentes et des compagnies étrangères. De nombreuses actions croisant création et pédagogie sont menées au sein de formations supérieures et professionnelles, à l’attention desquelles le chorégraphe élabore la formation CROSSINGS en Afrique du Sud en 2010, puis à Marseille le Carrefour artistique biennal BOUGE en 2016.
L’ouverture du Studio/Kelemenis en 1999 marque une nouvelle étape d’engagement pour le développement de l’Art de la danse dans la métropole phocéenne. Le chorégraphe fonde le Festival de création Question de danse en 2006. La dynamique de partage de l’espace, d’abord complémentaire, puis supplémentaire et indispensable, rend viable et audible le besoin d’un équipement complet dédié.
En octobre 2011, à son initiative et suivant le programme de Michel Kelemenis, KLAP Maison pour la danse à Marseille, nouvel équipement de 2000 mètres carrés dédié à l’Art de la danse et sa visibilité permanente est inauguré. Aussitôt, KLAP amplifie les actions fondamentales de Kelemenis&cie autour du cœur battant de la création : soutien aux auteurs et aux compagnies, partage artistique éducatif, accès aux métiers, coopération et culture chorégraphique. Le chorégraphe initie le temps fort festivAnges – de la danse pour l’enfance et la jeunesse en 2014, et le festival + DE GENRES en 2018. La programmation Une Saison de danse à Marseille présente annuellement plus de soixante compagnies, entre région et Europe.
En 2017 Kelemenis&cie fête ses 30 ans de création, et en 2021 les 10 ans de KLAP Maison pour la danse, que le chorégraphe dirige depuis son ouverture.
Au répertoire de la compagnie, saison 2021-2022 :
COUP DE GRÂCE, L’INGÉNUE SORCIÈRE, LÉGENDE, ViiiiiTE, REFLET (2017), ROCK & GOAL
Création 2022 :
MAGNIFIQUES
Lagraa, Abou
Né à Annonay, c’est à l’âge de 16 ans qu’Abou Lagraa prend son premier cours de danse. Une porte ouverte par le jazz… C’est le coup de foudre immédiat, la danse devient sa forme d’expression première, du jazz au classique puis à la danse contemporaine, puisqu’il sort du Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Comme sa danse, tout s’accélère pour Abou qui de 1992 à 1996, danse aux côtés de Rui Horta et du SOAP Dance Theater Frankfurt en Allemagne. Il devient son assistant à la chorégraphie pour le Ballet du Gulbenkian de Lisbonne. Un début de carrière européenne qui lui donne aussi une façon d’envisager, de manière très différente du modèle français, le mode économique d’une compagnie ; ouverte sur le partenariat et le mécénat privé.
Le danseur est très vite remarqué pour son énergie, sa virtuosité et sa musicalité. Porté par une critique et des professionnels unanimes, il crée en 1997 sa compagnie qu’il nomme La Baraka (la chance, en arabe) car il estime « avoir eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment ». En 1998, il crée sa première pièce Violatus, tourbillon de duos intimes et de scènes de groupes enlevées, portés par un bouquet de danseurs en violet et rouge profond, salué par la critique et les professionnels. Suivent à un rythme intense : Kraft (1999), Nuit Blanche (2000)… Pièces après pièces, l’écriture chorégraphique s’enrichit devient plus ample et se confronte à d’autres univers. Il réussit de manière innovante une vraie rencontre, entre la danse hip-hop et sa danse contemporaine. Passage un trio d’hommes « choc » en janvier 2000, puis Allegoria Stanza en 2002, où ces trois danseurs hip-hop et les sept danseurs contemporains de sa compagnie sont mis face à une matière de base : le style Abou Lagraa pour mieux recréer une énergie propre et fulgurante. La pièce est lumineuse.
La Baraka est désormais sur orbite. Abou Lagraa enferme ses danseurs dans un appartement Cutting Flat (2004), puise dans l’intime et l’épuisement Où Transe (2005) et enchaîne les résidences. À Bonlieu - Scène nationale d’Annecy comme artiste associé de 2004 à 2008, au Théâtre des Gémeaux - Scène nationale de Sceaux de 2009 à 2014, puis à la Maison de la Danse de Lyon en 2015. En 2009, le prix du meilleur danseur international est décerné à Abou Lagraa par le Movimento Dance Prize à Wolfsburg.
Abou est aussi sollicité pour créer des pièces pour de grandes compagnies néo-classiques prestigieuses. Fly Fly en 2001 avec le ballet Lorraine, en 2006 Le Souffle du Temps pour le ballet de l’Opéra national de Paris avec 21 danseurs. La dernière en date, est une petite merveille, Wahada pour les 22 danseurs du ballet du Grand théâtre de Genève (2019).
La Baraka à deux, évolution, ébullition ! En 2006, Nawal Lagraa Aït Benalla entre à La Baraka par le biais d’une audition. C’est la rencontre de deux artistes de double culture dont les différences, vont les faire évoluer. Sous l’influence de Nawal, La Baraka se transforme car Abou renoue avec ses origines et prend de plus en plus de plaisir à transmettre le matériau chorégraphique qu’il a accumulé, à ses danseurs, mais aussi aux amateurs. À partir de 2009, il opère un double retour aux sources. D’abord de l’autre côté de la Méditerranée, avec l’aventure du Ballet Contemporain d’Alger et la pièce Nya, pour laquelle le chorégraphe reçoit le prix de la meilleure chorégraphie de l’année par le Syndicat de la Critique en 2011.
En février 2018, La Baraka s'implante à Annonay (en Ardèche) dans la Chapelle Sainte-Marie qui, dans l’esprit d’une « Villa Médicis » pour la danse, devient un lieu d’accueil en résidence pour des chorégraphes français et internationaux. Abou et Nawal Lagraa décident, ensemble, de codiriger La Baraka et le Studio Chorégraphique Chapelle Sainte-Marie.
En 2019, Les Lagraa & Les Fondations Edmond de Rothschild élaborent le programme Premier(s) Pas qui propose un accompagnement sur-mesure à 360° destiné à des danseurs professionnels. En découlera en 2020, la création Premier(s) Pas sur les 8 lauréats du programme.
En 2023 et pour la première fois, Abou Lagraa se verra confier la mise en scène et la chorégraphie d’Orphée et Eurydice de Gluck pour l’Opéra de Sarrebruck en Allemagne.
2020 - Premier(s) Pas, de Nawal Lagraa Aït Benalla (volet 1) & d’Abou Lagraa (volet 2)
2018 - Wahada pour les 22 danseurs de Ballet du Grand Théâtre de Genève
2017 - Wonderful One, première au Festival Oriente/Occidente, Rovereto (Italie)
2017 - Dakhla, première à Suresnes Cité Danse 2017
2015 - Le Cantique des cantiques, première à la Maison de la Danse de Lyon
2013 - El Djoudour pour l’ouverture de Marseille – Provence 2013, capitale européenne de la Culture
2012 - Univers…l’Afrique pour les Gémeaux Scène Nationale de Sceaux
2010 - Nya pour le Ballet Contemporain d’Alger
2010 - Un Monde en Soi avec le Quatuor Debussy
2009 - Cérémonie de clôture du Festival Panafricain à Alger (Algérie)
2008 - Everyone's one pour le Memphis Ballet (USA)
2008 - D'Eux Sens
2007 - Nawal (ou l’offrande) pour le Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis
2007 - My Skin pour la Hochschule de Francfort
2007 - Matri(K)is
2006 - Le Souffle du Temps pour les étoiles (Marie-Agnès Gillot, Manuel Legris et Wilfried Romoli) et le Ballet de l’Opéra de Paris
2006 - Le Pas Suspendu avec l'Orchestre des Pays de Savoie « La Jeune Fille et La Mort » (Schubert) et les « Trois Tempéraments » (Hindemith)
2006 - R.B.V.B.
2005 - Où Transe
2004 - Cutting Flat
2003 - Leïla pour l’école supérieure du Centre de Danse Contemporaine d’Angers
2002 - Allegoria Stanza
2001 - Fly, Fly au CCN Ballet de Lorraine (au répertoire de l’ABC Dance Company - Saint Pölten, Autriche)
2000 - Nuit Blanche
2000 - Passage
1999 - Kraft
1998 - Violatus
1998 - Les 2
Maillot, Jean-Christophe
Rosella Hightower aimait dire de son élève Jean-Christophe Maillot que sa vie n’était qu’une union des opposés. De fait, chez l’actuel Chorégraphe Directeur des Ballets de Monte-Carlo la danse côtoie le théâtre, entre en piste sous un chapiteau, évolue au milieu des arts plastiques, se nourrit des partitions les plus diverses et explore différentes formes de littérature... Son répertoire de 80 ballets (dont 35 créés à Monaco) puise dans le monde des arts au sens large et chaque ballet est un carnet de croquis qui alimente l’œuvre suivante. Jean-Christophe Maillot a ainsi créé en 30 ans un ensemble de soixante pièces, passant de grands ballets narratifs à des formes plus courtes, et dont les multiples connexions reflètent une œuvre qui s’inscrit dans la durée et la diversité. Ni classique, ni contemporain, pas même entre les deux, Jean-Christophe Maillot refuse d’appartenir à un style et conçoit la danse comme un dialogue où tradition sur pointes et avant-garde cessent de s’exclure.
Né en 1960, Jean-Christophe Maillot étudie la danse et le piano au Conservatoire National de Région de Tours, puis rejoint l’École Internationale de Danse de Rosella Hightower à Cannes jusqu’à l’obtention du Prix de Lausanne en 1977. Il est alors engagé par John Neumeier au Ballet de Hambourg où il interprète pendant cinq ans, en qualité de soliste, des rôles de premier plan. Un accident met fin brutalement à sa carrière de danseur.
En 1983, il est nommé chorégraphe et directeur du Ballet du Grand Théâtre de Tours qui deviendra par la suite Centre Chorégraphique National. Il y crée une vingtaine de ballets et fonde en 1985 le Festival de danse « Le Chorégraphique ». En 1987, il crée pour les Ballets de Monte-Carlo Le Mandarin Merveilleux qui fait événement. Il devient conseiller artistique de la compagnie pour la saison 1992-1993, puis est nommé chorégraphe-directeur par S.A.R. la Princesse de Hanovre en septembre 1993.
Son arrivée à la direction des Ballets de Monte-Carlo fait prendre un nouvel essor à cette compagnie de 50 danseurs dont on reconnaît depuis 20 ans le niveau de maturité et d’excellence. Il y crée près de 40 ballets dont certains, tels que Vers un pays sage (1995), Roméo et Juliette (1996), Cendrillon (1999) La Belle (2001), Le Songe (2005), Altro Canto (2006), Faust (2007), LAC (2011), CHORE (2013), Casse-Noisette Compagnie (2013), font la réputation des Ballets de Monte-Carlo dans le monde entier. Plusieurs de ces œuvres sont inscrites désormais au répertoire de grandes compagnies internationales telles que les Grands Ballets Canadiens, le Royal Swedish Ballet, le Ballet National de Corée, le Stuttgart Ballet, le Royal Danish Ballet, le Ballet du Grand Théâtre de Genève, le Pacific Northwest Ballet, l’American Ballet Theatre, le Béjart Ballet Lausanne. En 2014, il crée La Mégère apprivoisée pour le Ballet du Théâtre Bolchoï.
Également sensible au travail des autres artistes, Jean-Christophe Maillot est connu pour son esprit d’ouverture et sa volonté d’inviter des chorégraphes au style différent à créer pour la Compagnie. En 2000, ce même désir de présenter l’art chorégraphique sous de multiples angles l’incite à créer avec Stéphane Martin le Monaco Dance Forum, une vitrine internationale de la danse qui présente un foisonnement éclectique de spectacles, d’expositions, d’ateliers et de conférences.
En 2007, il réalise sa première mise en scène d’opéra, Faust, pour le Théâtre National de la Hesse et en 2009, Norma pour l’Opéra de Monte-Carlo. En 2007, il réalise son premier film chorégraphique, Cendrillon puis Le Songe en 2008. En 2009, il élabore le contenu et coordonne le Centenaire des Ballets Russes à Monaco qui verra affluer pendant un an en principauté plus de 50 compagnies et chorégraphes pour 60 000 spectateurs. En 2011, la danse à Monaco vit une évolution majeure dans son histoire. Sous la Présidence de S.A.R. La Princesse de Hanovre, les Ballets de Monte-Carlo réunissent désormais au sein d’une même structure la compagnie des Ballets de Monte-Carlo, le Monaco Dance Forum et l’Académie Princesse Grace. Jean-Christophe Maillot est nommé à la tête de ce dispositif qui concentre à présent l’excellence d’une compagnie internationale, les atouts d’un festival multiforme et le potentiel d’une école de haut niveau.
DISTINCTIONS
1993 : Nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par Le Ministre de la Culture Jack Lang.
1999 : Nommé Officier de l’Ordre du Mérite Culturel de la Principauté de Monaco par S.A.S. Rainier III.
2002 : Nommé Chevalier de la Légion d’Honneur par Le Président de la République Jacques Chirac.
2005 : Nommé Chevalier de l’Ordre de Saint-Charles par S.A.S. Albert II de Monaco.
2014 : Nommé Commandeur de l’Ordre du Mérite Culturel de la Principauté de Monaco par S.A.S Albert II de Monaco.
2015 : Nommé Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres par La Ministre de la Culture Fleur Pellerin.
2016 : Reçoit la Médaille Pouchkine.
2018 : Reçoit le Life Time Achievement Award du Prix de Lausanne.
PRIX
2001 : Prix « Nijinsky » de la meilleure production chorégraphique pour La Belle.
2002 : Prix « Danza & Danza » du meilleur spectacle pour La Belle.
2008 : Prix « Benois de la Danse » du Meilleur Chorégraphe pour Faust, décerné par Yuri Grigorovitch à Moscou.
En 2010 : « Premio Dansa Valencia 2010 ».
En 2015 : Masque d’Or du meilleur spectacle chorégraphique pour La Mégère Apprivoisée. Pour cette même chorégraphie, Ekaterina Krysanova obtient le Masque d’Or du meilleur rôle féminin (Katharina) et Vladislav Lantratov celui du meilleur rôle masculin (Petruchio)
Source : Les Ballets de Monte Carlo
En savoir plus : http://www.balletsdemontecarlo.com/
Preljocaj, Angelin
Né en France en 1957, de parents albanais, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner.
En 1980, il part pour New York afin de travailler avec Zena Rommett et Merce Cunningham, puis continue ses études en France auprès de la chorégraphe américaine Viola Farber et du français Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 50 pièces, du solo aux grandes formes. Angelin Preljocaj s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen), les arts plastiques (Claude Lévêque, Subodh Gupta, Adel Abdessemed), le design (Constance Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal) et la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier)…
Ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes, c’est le cas notamment de « La Scala » de Milan, du New York City Ballet et du Ballet de l’Opéra national de Paris. Il a réalisé des courts-métrages (« Le postier », « Idées noires » en 1991) et plusieurs films, notamment « Un trait d’union » et « Annonciation » (1992 et 2003). En 2009, il réalise le film « Blanche Neige » et en 2011 il signe, pour Air France, le film publicitaire « L’Envol », qui reprend la chorégraphie du Parc. Il a également collaboré à plusieurs réalisations cinématographiques mettant en scène ses chorégraphies : « Les Raboteurs » avec Cyril Collard d’après l’œuvre de Gustave Caillebotte en 1988, « Pavillon Noir » avec Pierre Coulibeuf en 2006 et « Eldorado / Preljocaj » avec Olivier Assayas en 2007.
Aujourd’hui composé de 24 danseurs permanents, le Ballet Preljocaj est installé depuis octobre 2006 au Pavillon Noir à Aix-en-Provence, un lieu entièrement dédié à la danse dont Angelin Preljocaj est le directeur artistique. Sa dernière création "La Fresque" a été présentée au Grand Théâtre de Provence du 20 au 24 septembre 2016. Réalisé avec Valérie Müller, le premier long-métrage d’Angelin Preljocaj, "Polina", danser sa vie, adapté de la bande-dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016.
Source : Ballet Preljocaj ⎜Pavillon Noir
En savoir plus : preljocaj.org
Riolon, Luc
Après des études de mathématiques supérieures et de médecine, Luc Riolon débute la réalisation dans le cadre de sa faculté de médecine, puis rencontre les chorégraphes des années 1980 (Maguy Marin, Mark Tompkins, Josef Nadj, Daniel larrieu, Odile Duboc, Josette Baiz, Angelin Preljocaj, etc.) avec qui il tourne de nombreux films (recréation pour la caméra, captations). Dans les années 1980 avec le chorégraphe américain Mark Tompkins il introduit la vidéo sur la scène, retransmettant en direct sur des écrans géants les images qu'il tourne avec sa caméra en étant sur le plateau avec les danseurs, mélangeant images sur bande et direct.
Avec Daniel Larrieu, il participe à la création du spectacle Waterproof, chorégraphie contemporaine qui se déroule dans une piscine, en filmant en direct les danseurs évoluant dans l'eau et mixant les images en direct avec des images subaquatiques préenregistrées.
Puis il collabore pendant 10 ans avec Eve Ruggieri pour son émission « Musiques au cœur ». Il tourne avec elle de nombreux documentaires sur la musique classique, l'opéra et la danse.
À partir de 1999 il réalise des documentaires de vulgarisation scientifique, en suivant les travaux de chercheurs de terrain attachés à la résolution d’une énigme particulière. Ces deux domaines artistiques et scientifiques qui peuvent sembler bien séparés l’un de l’autre mais sont pourtant, au regard de Luc Riolon, animés de la même démarche. Le désir de comprendre le monde, que ce soit par l’art ou par la recherche scientifique, et restituer cette découverte au plus grand nombre. Parmi ses documentaires scientifiques récents, on peut citer par exemple « Tchernobyl, une histoire naturelle ?», « L’Énigme du Caïman Noir », « Voyage en eau trouble » ou « Delta du Nil : La fin du miracle ». Ces documentaires de vulgarisation scientifique ont récemment reçu des prix dans des festivals en France, comme à l’étranger.
Source: Vimeo
Grenade, les 20 ans
Chorégraphie : Josette Baïz, Philippe Decouflé, Jean-Claude Gallotta, Michel Kelemenis, Abou Lagraa, Jean-Christophe Maillot, Angelin Preljocaj
Assistance à la chorégraphie : Elodie Ducasse
Scénographie : Dominique Drillot
Lumières : Erwann Collet
Costumes : Philippe Decouflé (costumes originaux de CODEX), Philippe Guillotel, Philippe Combeau
Son : Mathieu Maurice (régie)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Cie Grenade
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Scènes d'écran - 24 images
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
Le défilé de la Biennale de la danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Charles Picq, réalisateur en danse
Devenir spectateur de danse
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Käfig, portrait d'une compagnie
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.