Carolyn Carslon, A Woman of Many Faces
Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Producteur vidéo : Agat Films & Cie ; La Sept/ARTE
Carolyn Carslon, A Woman of Many Faces
Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Producteur vidéo : Agat Films & Cie ; La Sept/ARTE
Carolyn Carlson, a Woman of many faces
Charles Picq a rêvé son film comme une aubade, courte et vive. Carolyn Carlson, "femme aux multiples facettes", plonge dans son histoire, évoque son maître Alwin Nikolais, sa nomination à l'opéra de Paris comme chorégraphe résidente dans les années 1980 et la mise en place, à l'Opéra, du Groupe de recherche chorégraphique qu'elle appelle son "laboratoire de création".
On la suit à Venise où Blue Lady verra le jour avant de faire le tour du monde. Puis, retour au Théâtre de la Ville à Paris où son univers se fait nettement plus théâtral, imprégné de spiritualité. Celles et ceux qui ont été ses complices et ses proches confirment l'évolution de son parcours : la danseuse Marie-Claude Pietragalla, le danseur Lario Ekson et le compositeur René Aubry qui partagea sa vie pendant quinze ans. Le compositeur Michel Portal, complice privilégié de ce qui fonde la geste carlsonienne, témoigne sur l'improvisation et une certaine sauvagerie. "Je viens du mouvement hippie, mais offrir des fleurs ne suffit plus. Il faut les déchirer et les offrir d'une autre façon," dit Carlson.
Source : Fabienne Arvers - CNC Images de la culture
Carlson, Carolyn
Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris, de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers poétique.
Héritière des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.
Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion d’honneur.
Fondatrice de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à 2016. En 2017, en parallèle du cœur d’activité de la compagnie axé sur la diffusion, de nouvelles formes de créations voient le jour : une exposition pour les musées, un long-métrage dansé pour le cinéma… En 2019 elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie.
En savoir plus : www.carolyn-carlson.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Carolyn Carlson, a Woman of many faces
Direction artistique / Conception : Charles Picq
Chorégraphie : Carolyn Carlson
Interprétation : Carolyn Carlson, avec les témoignages de René Aubry, Larrio Ekson, Rolf Liebermann, Marie-Claude Pietragalla, Michel Portal, René Sirvin
Autres collaborations : Image : Yves Delesclus assisté de Kamel Lyoubi / Son : Frédéric Pardon / Montage : Benoît Ufferte / Etalonnage : Frédéric Robin / Mixage : Philippe Lavy / Synthétiseur : Grégory Paul
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Agat films & cie, La Sept-Arte, Maison de la Danse Participation CNC, Ministère de la Culture, Ministère des affaires étrangères
Durée : 30'15
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