Corpo de Baile - Lord Palace Hotel
2004 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Corpo de Baile - Lord Palace Hotel
2004 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Corpo de Baile - Lord Palace Hotel
Corpo de Baile-Lord Palace Hotel (2004) est un documentaire d’Arnold Pasquier sur l’action dansée du groupe de performeurs brésiliens Corpo de Baile. Il a été réalisé au « Lord Palace Hotel », à São Paulo, au Brésil, le 7 novembre 2004.
Note d’Arnold Pasquier en 2019 :
"En 2004, je me rends à São Paulo, Brésil, pour cinq mois, dans le cadre d’une résidence « Villa Medicis » Hors-les-murs afin de réaliser le film « Celui qui aime a raison ». Sur place, je rencontre ceux qui deviendront les acteurs du film, dont Marcos Gallon, danseur et chorégraphe. Par intérêt pour son travail et pour entretenir une relation d’échange, je lui propose de filmer et de monter une captation du spectacle qu’il propose dans un hôtel désaffecté du centre-ville de São Paulo. Ce sera une des dernières productions de ce chorégraphe, qui entrera l’année suivante au service de la galerie d’art contemporain Galeria Vermelho, où il s’occupe depuis du renommé festival de performances VERBO."
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Corpo de Baile - Lord Palace Hotel
Direction artistique / Conception : Arnold Pasquier
Interprétation : Avec le groupe chorégraphique « Corpo de Baile » : Juliana Araújo, Rafael Assef, Daniela Augusto, Thiago Azambuja, Marcio Banfi, Cris Bierenbach, Lia Chaia, Priscila Dias, Marcos Gallon, Joana Godoy, Leandro Lima, Gisela Motta, Danilo Rabelo, Julia Rodrigues, Ira Trevisan, coordination : Marcos Gallon.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Arnold Pasquier
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Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
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Les racines de la diversité en danse contemporaine
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La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.