Good morning, Mr Gershwin
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Hervieu, Dominique (France) Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Collection Dominique Hervieu et José Montalvo
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Good morning, Mr Gershwin
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Hervieu, Dominique (France) Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Collection Dominique Hervieu et José Montalvo
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Good morning, Mr Gershwin
« Après avoir mis en scène à l'Opéra de Lyon le chef-d'œuvre de George Geshwin, «Porgy and Bess», José Montalvo et Dominique Hervieu initient ce projet Gershwin en restant dans la note bleue. Les deux chorégraphes trouvent bien des correspondances entre l'approche du compositeur américain, qui favorisait une certaine porosité entre art majeur et art mineur, et leur conception artistique. « Il y a dans "Porgy and Bess" du jazz, du charleston, du classique, dans une idée de collecte, voire de collage des cultures, un métissage permanent qui se retrouve dans nos ballets. Nous sommes comme Gershwin dans ce passage du savant au populaire, des registres qui s'entraînent l'un l'autre plutôt qu'ils ne s'ignorent. C'est la grande force de Gershwin » note Dominique Hervieu. Cette création se nourrira de l'imagerie des comédies musicales de Broadway de la grande époque, d'une folle inventivité, et du cinéma hollywoodien des années 30.
Quatorze interprètes sont de la fête pour servir ce tourbillon gestuel. Partie intégrante de la mémoire américaine, Gershwin disait, avec sa désarmante sincérité, que deux choses importaient dans la musique : les idées et les sentiments. Et il osait le parallèle avec les gratte-ciels de sa ville, New York ! Cette palette d'émotions et de virtuosité musicale, celle de Gershwin donc, devient aujourd'hui celle des chorégraphes José Montalvo et Dominique Hervieu. Nul doute que leur univers, foisonnant d'images, d'inventions, de mouvements, soit le digne héritier d'un certain esprit, estampillé Gershwin. »
Philippe Noisette Presse
Générique
Chorégraphie José Montalvo et Dominique Hervieu créé avec et interprété par Mansour Abdessadok (dit Pitch), Warren Adien, Arthur Benhamou, Franz Cadiche, Katia Charmeaux, Émeline Colonna, Nicolas Fayol, Blaise Kouakou, Mélanie Lomoff, Christelle Nazarin, Sabine Novel, P. Lock, Karla Pollux, Priska, Alex Tuy (dit Rotha) scénographie et conception vidéo José Montalvo musique George Gershwin création sonore Catherine Lagarde clarinettes solo Renaud Pion costumes Dominique Hervieu lumière Vincent Paoli collaborateur artistique Vincent Rafis collaborateurs à la vidéo Pascal Minet, Étienne Aussel infographie Frank Chastanier, Sylvain Decay, Amel El Kamel, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo, Valérie Toumayan assistante à la chorégraphie Joëlle Iffrig chef de projet Yves Favier Production Théâtre National de Chaillot / Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne – Compagnie Montalvo-Hervieu / Grand Théâtre de Luxembourg / Biennale de la danse de Lyon / Théâtre National de Bretagne / Hetmusiektheater, Amsterdam / MC2 : Grenoble / Maison des arts de Créteil / Le Théâtre – Scène Nationale de Narbonne / Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne
Production Maison de la Danse date du document vidéo 2008 réalisation vidéo Charles Picq
Durée de l'œuvre 1h20
Hervieu, Dominique
Née en 1962 à Coutances (en Basse-Normandie), Dominique Hervieu dévore du mouvement sous toutes ses formes, depuis l’âge de six ans. Après un premier amour pour la gymnastique, elle élit la danse comme nouvel objet de sa passion : la danse classique, tout d’abord, qu’elle pratique pendant douze ans, principalement avec Michèle Latini ; la danse contemporaine, par la suite, avec Peter Goss, Alwin Nicolaïs et Hervé Diasnas.
En 1981, elle rencontre José Montalvo et élabore avec lui une gestuelle originale faite de fluidité, rapidité et précision, qui va donner un style singulier à leurs créations. Leur complicité artistique donne naissance en 1988 à la Compagnie Montalvo-Hervieu qui se produit sur les plus grandes scènes nationales et internationales. Dix ans et cinq créations plus tard le tandem est nommé à la tête du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. A partir de 2000, Dominique Hervieu cosigne toutes les chorégraphies de la Compagnie Montalvo-Hervieu qui compte parmi les compagnies contemporaine les plus populaires et les plus reconnues en France comme à l’étranger.
En 2000, ils créent spécialement pour l’ouverture du Festival International du Film de Cannes, Variation au Paradis. Cette année-là, Dominique Hervieu devient conseillère artistique du Théâtre national de Chaillot et prend la direction de la mission jeune public. Elle développe alors une action originale d’éducation artistique, s’appuyant sur les relations entre les oeuvres et les pratiques artistiques d’une part, et sur les relations entre les arts, d’autre part, en partenariat avec le musée du Louvre et plusieurs institutions parisiennes. Elle imagine notamment en 2004 un parcours chorégraphique au Musée du Louvre qui rassemble 5 000 spectateurs.
En 2001, elle crée "Mosaïque... Danse(s) d’une ville", spectacle chorégraphique pour 180 danseurs amateurs de 15 à 85 ans, véritable portrait dansé multiculturel de la Ville de Créteil immergeant ainsi les citoyens dans la création. En 2002 et 2003 elle crée deux pièces en « solo » : "Intervallo Brio" au Festival Mettre en scène, création rassemblant deux danseurs virtuoses, un grand-père et deux petites filles, et une version chorégraphique du "Corbeau et du renard". En 2006, elle crée avec José Montalvo "La Bossa Fataka" de Rameau. Elle signe également avec lui la chorégraphie et la mise en scène de deux opéras : "Les Paladins", sous la direction musicale de William Christie des Arts Florissants au Théâtre du Châtelet à Paris (2004) et "Porgy and Bess" de George Gershwin à l’Opéra National de Lyon (2008).
En 2006, Dominique Hervieu crée avec la complicité de quatre chorégraphes du monde francophone « L’art de la rencontre - Cartes postales chorégraphiques » pour Les francofffonies !. Douze duos filmés naissent de ces rencontres et fournissent la matière à un documentaire pour Arte. En juin 2008, elle est nommée à la direction du Théâtre national de Chaillot. En 2010 est montée "Orphée", dernière création du duo. En juillet de la même année, elle initie un événement national en faveur de la jeune création, avec le Haut commissaire à la jeunesse et le Conseil de la création artistique, Imaginez Maintenant. En juillet 2011, elle succède à Guy Darmet pour prendre la direction générale de la Maison de la danse et la direction artistique de la Biennale de la danse à Lyon.
Depuis 2014, Dominique Hervieu développe le volet international du Défilé de la Biennale de la danse de Lyon en invitant des groupes de grandes villes européennes (Turin et Barcelone). En 2018, elle sera la Directrice artistique de la Triennale de Yokohama Dance, Dance, Dance.
Source: Maison de la Danse
Montalvo, José
Au sortir de l'adolescence, José Montalvo entreprend des études d'histoire de l'art et d'arts plastiques. Il est fasciné par la constellation dada et ses innombrables inventions. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l'apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, mini-romans d'émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L'une de ses interprètes s'appelle Dominique Hervieu : c'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s'engage dans une voie nouvelle avec la création d'événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d'été, il est l'un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.
Autre moment décisif la même année : "Double Trouble", créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l'image technologique et la présence physique des danseurs. Cette période amène la création d'un ensemble d'œuvres qui se répondent et qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, pourraient être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Le succès est au rendez-vous. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.
En 2001, "Le Jardin io io ito ito" est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l'opéra de Jean-Philippe Rameau Les "Paladins" sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d'opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont "On danƒe" (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l'Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : "Good Morning, Mr. Gershwin".
En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. "Orphée" et "Lalala Gershwin" y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d'événements contribuant à renouveler le rapport de l'institution avec ses publics. En juin 2013, il est notamment le concepteur et le coordinateur d'une manifestation autour des pratiques amateurs.
En 2013, José Montalvo crée "Don Quichotte du Trocadéro". Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del teatro Italiano, l'équivalent transalpin des Molières.
Sources : Théâtre National de Chaillot ; Programme de salle de la Maison de la Danse (2014).
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Compagnie Montalvo-Hervieu
Direction artistique: José Montalvo, Dominique Hervieu
Année de création: 1988
En 1981, José Montalvo – chorégraphe – rencontre Dominique Hervieu – danseuse – et commence à chorégraphier de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, dont elle est l'interpète principale. Ils élaborent ensemble une gestuelle particulière faite de fluidité, rapidité et précision qui va donner un style singulier à leurs productions.
De 1986 à 1988 : plusieurs prix internationaux récompensent les chorégraphies de José Montalvo, toutes interprétées par Dominique Hervieu. C'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donne naissance en 1988 à la Compagnie Montalvo-Hervieu.En 1993, ils créent Double trouble, une pièce inaugurale qui confronte l'image technologique et la présence physique des corps des danseurs.
Ainsi, les deux complices s'investissent dans la production d'un ensemble d'œuvres qui, tout en se suffisant à elles- mêmes, puissent être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Avec «Paradis» (1997) et «Le jardin io io ito ito» (1999), l'originalité de leur démarche est saluée et récompensée dans le monde entier. José Montalvo et Dominque Hervieu créent également pour les danseurs étoiles de l'Opéra National de Paris et l'ouverture du 53e Festival International du Film de Cannes.
Parallèlement à la création, ils se lancent dès 1989 dans la création d'événements in situ proposés aux citadins. En juin 1998, ils sont nommés directeurs du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. En juin 2000, José Montalvo et Dominique Hervieu sont respectivement nommés Directeur de la Danse et Directrice de la mission jeune public et des actions auprès du public au Théâtre National de Chaillot. Ils reçoivent également la distinction de Chevalier des Arts et des Lettres.
A partir de 2002, Dominique Hervieu cosigne avec José Montalvo les spectacles de la compagnie.
En mai 2004, ils chorégraphient et mettent en scène l'opéra de Jean-Philippe Rameau «Les Paladins», sous la direction musicale de William Christie. En novembre 2004, ils imaginent un parcours chorégraphique au Musée du Louvre.
En janvier 2005, ils créent «On Danƒe», et l'adaptent pour le jeune public sous le titre de «La Bossa Fataka De Rameau». En 2006, Dominique Hervieu crée un coffret DVD interactif pédagogique traitant de la diversité culturelle.
En 2008, ils créent « Porgy and Bess » à l'opéra de Lyon et « Good Morning, Mr. Gershwin ». La même année, ils sont nommés par le Ministère de la Culture directeurs du Théâtre National de Chaillot qui devient un lieu exclusivement réservé à l'art chorégraphique.
Sources: Programme de salle Maison de la danse ; "Panorama de la danse" (Rosita Boisseau); Site du Théâtre National de Chaillot
Générique
Chorégraphie : José Montalvo et Dominique Hervieu
Assistance à la chorégraphie : Joëlle Iffrig
Interprétation : Mansour Abdessadok (dit Pitch), Warren Adien, Arthur Benhamou, Franz Cadiche, Katia Charmeaux, Émeline Colonna, Nicolas Fayol, Blaise Kouakou, Mélanie Lomoff, Christelle Nazarin, Sabine Novel, P. Lock, Karla Pollux, Priska, Alex Tuy (dit Rotha)
Scénographie : José Montalvo
Musique originale : George Gershwin
Lumières : Vincent Paoli
Costumes : Dominique Hervieu
Autres collaborations : Collaborateur artistique Vincent Rafis collaborateurs à la vidéo Pascal Minet, Étienne Aussel infographie Frank Chastanier, Sylvain Decay, Amel El Kamel, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo, Valérie Toumayan. Chef de projet Yves Favier. Clarinettes solo Renaud Pion
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Théâtre National de Chaillot / Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne – Compagnie Montalvo-Hervieu / Grand Théâtre de Luxembourg / Biennale de la danse de Lyon / Théâtre National de Bretagne / Hetmusiektheater, Amsterdam / MC2 : Grenoble / Maison des arts de Créteil / Le Théâtre – Scène Nationale de Narbonne / Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne
James Carlès
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