Lointain
2007 - Réalisateur-rice : Simon, Nicolas
Chorégraphe(s) : Richard, Alban (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CCN de Caen en Normandie , Maison de la Danse de Lyon
Producteur vidéo : centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Lointain
2007 - Réalisateur-rice : Simon, Nicolas
Chorégraphe(s) : Richard, Alban (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CCN de Caen en Normandie , Maison de la Danse de Lyon
Producteur vidéo : centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Lointain
Lointain est une pièce surannée et contemplative. L’un des axes d’étude est ici l’émotion musicale. Comment créer une osmose entre la structure abstraite du projet chorégraphique et le « romantisme » de la partition musicale ? La forme narrative de la musique sert de catalyseur, de provocation émotive comme au cinéma : c’est l’oreille qui nous fait voir. Jouant avec l’illusion théâtrale et l’apparente « pauvreté » de ses matériaux, Lointain s’impose comme une pièce fovéale, où tous les éléments sont unidirectionnels : sources lumineuses, diffusion sonore mono, danse, costumes uniques. Le choix de travailler sur l’acte II, scène 2 de Tristan und Isolde de Wagner pour créer un duo homme-femme m’est apparu comme un pari : Tristan et Isolde ne « consomment » pas leur amour. Ils sont dans le flux vivant du devenir et de l’épanouissement organique, de la révélation progressive. La structure musicale de l’opéra est étonnante ; toute l’architecture est construite sur la recherche d’une note qui ne sera donnée à entendre qu’à la mort d’Isolde… Un projet abstrait qui sous-tend l’œuvre ; là encore, un pari. Le travail corporel s’est fait à partir de quarante positions prises par les interprètes dans l’espace quotidien d’un appartement, puis ces positions sont décontextualisées et réinventées dans un lieu vide ; mais la disposition de l’appartement (son plan) est gardé, permettant de conserver un imaginaire spatial… Puis il y a eu la mise en place d’une sorte de labyrinthe dans lequel se déplacent les deux corps tout en gardant un espace très proche entre les deux interprètes pour obtenir une « sympathie proximale » de la part du spectateur. Une sorte d’impossibilité de contact alors que les corps sont toujours au bord du frôlement.
Source : CCN de Caen en Normandie
Lointain
Lointain est une pièce surannée et contemplative.
L’un des axes d’étude est ici l’émotion musicale.
Comment créer une osmose entre la structure abstraite du projet chorégraphique et le « romantisme » de la partition musicale ?
La forme narrative de la musique sert de catalyseur, de provocation émotive comme au cinéma : c’est l’oreille qui nous fait voir.
Jouant avec l’illusion théâtrale et l’apparente « pauvreté » de ses matériaux, Lointain s’impose comme une pièce fovéale, où tous les éléments sont unidirectionnels : sources lumineuses, diffusion sonore mono, danse, costumes uniques.
Le choix de travailler sur l’acte II, scène 2 de Tristan und Isolde de Wagner pour créer un duo homme-femme m’est apparu comme un pari : Tristan et Isolde ne « consomment » pas leur amour. Ils sont dans le flux vivant du devenir et de l’épanouissement organique, de la révélation progressive. La structure musicale de l’opéra est étonnante ; toute l’architecture est construite sur la recherche d’une note qui ne sera donnée à entendre qu’à la mort d’Isolde… Un projet abstrait qui sous-tend l’œuvre ; là encore, un pari. Le travail corporel s’est fait à partir de quarante positions prises par les interprètes dans l’espace quotidien d’un appartement, puis ces positions sont décontextualisées et réinventées dans un lieu vide ; mais la disposition de l’appartement (son plan) est gardé, permettant de conserver un imaginaire spatial… Puis il y a eu la mise en place d’une sorte de labyrinthe dans lequel se déplacent les deux corps tout en gardant un espace très proche entre les deux interprètes pour obtenir une « sympathie proximale » de la part du spectateur.
Une sorte d’impossibilité de contact alors que les corps sont toujours au bord du frôlement.
Richard, Alban
Alban Richard découvre la danse contemporaine en parallèle de ses études littéraires et musicales. Dès la fin des années 1990, il travaille pour différents chorégraphes tels qu’Odile Duboc, Olga de Soto ou Rosalind Crisp…
En 2000, Alban Richard fonde l’ensemble l’Abrupt pour lequel il crée une trentaine de pièces très différentes, toujours en rapport étroit avec une œuvre musicale dont il questionne l’écriture et la structure formelle. Ainsi, chaque création ouvre une nouvelle recherche, une nouvelle gestuelle, se démarquant de la précédente. La façon dont il élabore ses spectacles, dans une écriture au plateau nourrie d’improvisations contraintes, incite les interprètes à devenir créateurs de leur propre danse.
Alban Richard a collaboré avec l’ensemble Alla francesca, Les Talens Lyriques, les Percussions de Strasbourg, l’Ensemble intercontemporain, l’IRCAM et les ensembles Cairn, Instant Donné et Alternance, ainsi que les compositeurs Arnaud Rebotini, Sebastian Rivas, Erwan Keravec, Jérôme Combier, Laurent Perrier, Raphaël Cendo, Robin Leduc, Paul Clift, Wen Liu, Matthew Barnson…
Chorégraphe prolixe, Alban Richard est régulièrement invité par des ballets et des compagnies, tant à l’international (Canada, Lituanie, Norvège) qu’en France, à créer des œuvres de commande.
Depuis 2015 il dirige le centre chorégraphique national de Caen en Normandie, avec un projet fondé à la fois sur une démarche d’auteur et un travail en lien avec le territoire et ses habitants.
Source : CCN de Caen
En savoir plus : https://ccncn.eu/
Simon, Nicolas
Ses deux frères ainés lui ayant transmis leur passion très jeune, l’un pour l’image, l’autre pour le son, Nicolas Simon devient très vite cinéphile et commence à réaliser des courtsmétrages dès l’adolescence.
Après une formation aux métiers de l’audiovisuel à l’ESRA Bretagne où il réalise deux court-métrages en 16mn, il rencontre Emmanuelle Vo-Dinh en 2004 et découvre la danse contemporaine. En 2008 il réalise «Making Rainbow», qui retrace les cinq mois de création de la première édition du spectacle «Rainbow» à Rennes.
Il co-réalise ensuite «Le Grand Éléphant - l’Aventure des Constructeurs» une incursion de près de deux ans dans les locaux de l’association «La Machine» pour suivre avec ses constructeurs la naissance du Grand Éléphant de l’Île de Nantes.
Tout en continuant à travailler de façon régulière avec de nombreux chorégraphes comme Alban Richard ou Daniel Dobbels, il a depuis réalisé plusieurs documentaires, des publicités ou des clips vidéos ainsi que trois saisons de la série « La Tête de l’Emploi » pour France 3.
centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Un lieu pour la danse accessible à tous où l’on vient voir, danser et parler.
Le centre chorégraphique national de Caen en Normandie est un espace de projets partagés qui interroge le monde dans lequel nous vivons, un lieu du sensible où la danse est au cœur d’une vision artistique, politique et citoyenne. C'est un centre de création, d'accueil, de production et de diffusion de pièces chorégraphiques, un pôle ressource de formation et de recherche. C’est un lieu en partage avec les artistes, les habitants, les associations, les institutions culturelles, un lieu ouvert à la création artistique, au répertoire contemporain.
Éveiller la curiosité, stimuler les désirs de connaissance, s’ouvrir aux différences, partager de véritables expériences artistiques, intellectuelles et humaines, tels sont les enjeux d'Alban Richard pour le centre chorégraphique national de Caen en Normandie.
Lointain
Chorégraphie : Alban Richard
Assistance à la chorégraphie : Daphné Mauger
Interprétation : Mélanie Cholet, Max Fossati
Musique additionnelle : Richard Wagner Prologue de l’acte I et extraits de l’acte II, scène 2 de Tristan und Isolde, enregistrement de 1953 dirigé par Wilhem Furtwängler avec Kirsten Flagstad et Ludwig Suthaus (EMI Classics)
Lumières : Valérie Sigward
Costumes : Corinne Petitpierre
Son : Félix Perdreau
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production déléguée centre chorégraphique national de Caen en Normandie Coproduction ensemble l’Abrupt, Forum du Blanc-Mesnil avec le soutien du Département de Seine-Saint-Denis
Durée : 40 min
Lointain
https://ccncn.eu/evenement/lointain/
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Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
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