Meublé sommairement [par les étudiants du CNDC] 1/2
2010
Chorégraphe(s) : Bagouet, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
Meublé sommairement [par les étudiants du CNDC] 1/2
2010
Chorégraphe(s) : Bagouet, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
Meublé sommairement [par les étudiants du CNDC] 1/2
Représentation formée d’extraits de la pièce Meublé sommairement de Dominique Bagouet et présentée le 10 septembre 2010 dans la cour de l’école des beaux-arts d’Angers dans le cadre des Accroche-cœurs 2010
« L’œuvre du chorégraphe Dominique Bagouet, disparu en 1992, entre dans le programme de l’école supérieure du CNDC, sous l’angle de l’interprète, avec la pièce Meublé sommairement. Des extraits de la scène du “bal”, composée de quatre danses (chacha, rumba, tango et ballade), sont présentés à l’issue de cette transmission avec Sylvain Prunenec, Catherine Legrand et Annabelle Pulcini, artistes chorégraphiques ayant été interprètes des pièces de Dominique Bagouet.
Placé depuis février 2004 sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, le CNDC est aujourd’hui un centre chorégraphique national qui permet la création et la diffusion d’œuvres contemporaines, invite des artistes en résidence, partage la pratique de la danse et sa pensée. »
Source : programme des Accroche-cœurs 2010
Bagouet, Dominique
Angoulême, 9 juillet 1951 - Montpellier, 9 décembre 1992
Elève de Rosella Hightower à Cannes dès 1965, il reçoit un enseignement classique et trouve son premier engagement chez Alfonso Cata au Ballet du Grand Théâtre de Genève en 1969. L'année suivante, il danse dans la compagnie de Félix Blaska puis entre aux Ballets du XXème siècle de Béjart à Bruxelles. L'expérience dure deux ans et se prolonge dans le groupe Chandra (où travaillait aussi Maguy Marin).
De retour à Paris en 1974, Dominique Bagouet prend des cours avec Carolyn Carlson et Peter Goss. Il danse aussi dans les compagnies de Joseph Russillo, Anne Béranger et Peter Goss. Il part quelques mois aux Etats-Unis où il découvre les techniques issues des écoles américaines, entre autres avec Jennifer Muller et Lar Lubovitch.
En 1976, à son retour en France, il présente sa première chorégraphie : « Chansons de nuit » au Concours de Bagnolet et remporte le premier prix avec mention « recherche ». Il fonde alors sa propre compagnie. Pour la faire vivre, il va enchaîner les créations à un rythme très soutenu qu'il déplore. Jusqu'en 1979, il crée quatorze pièces, parfois dans l'urgence et pas toujours de façon satisfaisante.
Avec « Sous la blafarde », le jeune chorégraphe commence à s'imposer et trouve un havre : la ville de Montpellier qui accueille la compagnie et lui donne les moyens d'exister puisqu'il est invité à mettre sur pied et à diriger le Centre chorégraphique régional de Montpellier. Il créera d'ailleurs dans cette ville le Festival International Montpellier Danse qu'il dirigera jusqu'en 1982.
Dominique Bagouet va alors créer certaines des pièces les plus marquantes de la chorégraphie contemporaine française, d' « Insaisies »(1982) jusqu'à « Necesito, pièce pour Grenade » (1991), ultime commande réalisée pour célébrer le 500ème anniversaire de la ville espagnole.
Avec des pièces comme « Déserts d'amour » (1984), « Le Crawl de Lucien » (1985) ou « Assaï » (1986), Dominique Bagouet impose clairement sa personnalité et son style. Il compose le mouvement de très nombreux petits gestes (jeux des pieds et des mains, inclinaison particulière du torse...) sans aucun maniérisme et d'une redoutable précision.
Autre constante, le chorégraphe a toujours su s'entourer d'artistes au talent reconnu. Il y eut Tristan Murail pour«Déserts d'amour », Pascal Dusapin pour « Assaï », Christian Boltanski pour « Le Saut de l'ange » (1987), ou l'actrice Nelly Borgeaud pour le superbe « Meublé sommairement » (1989), adaptation chorégraphique d'un roman d'Emmanuel Bove.
Avec Charles Picq, il a réalisé deux films : « Tant mieux, tant mieux ! » (1983) et « Dix anges, portraits » (1988) d'après « Le Saut de l'ange ».
S'il y avait un style Bagouet, il résiderait également dans cette curiosité qui a marqué toute une génération.
En 1993, les danseurs de sa compagnie fondent Les Carnets Bagouet afin de préserver et transmettre le patrimoine artistique du chorégraphe. Ils proposent le répertoire à d'autres compagnies et de nombreuses écoles.
Source : Philippe Verrièle - Extrait de « 99 biographies pour comprendre la jeune danse française », Les Saisons de la danse-hors série été 97.
En savoir plus : www.lescarnetsbagouet.org
Legrand, Catherine
Danseuse, interprète, enseignante.
En février 1982, lors d'une audition, elle rencontre Dominique Bagouet, rejoint sa compagnie et y danse jusqu'en 1993.
Depuis lors, elle transmet régulièrement le répertoire de Dominique Bagouet dans le mouvement de l'association les Carnets Bagouet à différentes compagnies : Ballet Atlantique Régine Chopinot, Dance Theatre of Ireland, Ballet de Lyon, Ballet du Rhin, CCN-Ballet de Lorraine, Compagnie de Paracuru au Brésil.
Et aux écoles de danse : Ecole du Ballet national de Marseille, CNDC d'Angers, Conservatoire de la Rochelle, Conservatoire de Rennes.
En 2012 en collaboration avec Anne-Karine Lescop et le Triangle de Rennes elle recrée Jours étranges pour un groupe de danseurs adolescents.
Entre 1990 et 2010, elle est interprète pour Michel Kelemenis, Olivia Grandville et Xavier Marchand, Hervé Robbe, Alain Michard, Boris Charmatz, Sylvie Giron, Dominique Jégou, Laurent Pichaud, Deborah Hay, Loic Touzé.
En 1997 et 2000 elle donne naissance à ses deux enfants.
Depuis 2010 et actuellement elle est interprète pour : Boris Charmatz (Levée des conflits), Olivia Grandville (Une semaine d'art en Avignon, Le Cabaret discrépant), Dominique Jégou (Accumulation #2 et #3 et La grande forme), Emmanuelle Huynh (A Vida enorme)
Elle assiste Olivia Grandville sur le projet Le grand jeu.
Elle continue à mener des ateliers de pratique artistique dans des lycées, collèges, écoles primaires, intervient ponctuellement pour des projets de création ou transmission auprès des élèves de conservatoires.
En partenariat avec le TNB, Rennes, ou l'association Danse à tous les étages, Rennes/ Brest, elle propose des sessions d'ateliers de création pour des groupes de personnes en difficultés sociales ou des personnes en hôpital de jour, ou encore des personnes âgées. Ces projets donnent parfois lieu à un travail en collaboration comme avec le metteur en scène Pierre Lamandé ou l'écrivaine Nathalie Burrel.
Pulcini, Annabelle
Née en 1970, Annabelle Pulcini étudie la danse et la guitare classique à Bourg en Bresse et à Lyon dès son plus jeune âge. A l’adolescence, elle s’engage dans la voie chorégraphique au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Lyon jusqu’à entrer dans la Compagnie Dominique Bagouet en 1990 à Montpellier. Elle rencontre là bas des artistes tels que Olivia Grandville, Catherine Legrand, Sylvain Prunenec avec qui elle collaborera plusieurs fois comme interprète ou assistante. Installée à Paris en 1993 elle poursuit sa trajectoire avec Loïc Touzé, Latifa Laabissi, Alain Michard, Jennifer Lacey, Vincent Dupont, Mille Plateaux Associés, Hélène Iratchet ou encore Boris Charmatz. En 2017/2018 elle interprète une version féminine de Jours Etranges de Dominique Bagouet, recrée par Catherine Legrand et joue dans le concert chorégraphié OAM de Dominique Jegou et Olivier Sens. Elle sera interprète de la pièce Maintenant, oui de Gaël Sesboué.
Dès 1997, elle chorégraphie un premier solo Un petit socle à la Ménagerie de Verre à Paris, puis Variété en 2004 (Bourse Villa Médicis hors les murs) ainsi que Now en 2009, qu’elle cosigne avec le chorégraphe brésilien Gustavo Ciriaco. Elle chorégraphie et danse également Cochons Farcis (2004) duo avec Elise Olhandéguy inspiré du recueil d’Eugène Savitzkaya. En 2013, au sein de sa compagnie, l’association Béton Chantiers, elle recréé Une Scène rouge, d’après Scène rouge de Dominique Bagouet, présentée aux Hivernales d’Avignon, au festival Le temps d’aimer à Biarritz et au Klap à Marseille. Sa dernière pièce pour quatre interprètes, Deux ou trois bagues au doigt a été créée en novembre 2013 au festival Les Inaccoutumés à la Ménagerie de Verre, puis présentée au Festival Plastique Danse Flore à Versailles en septembre 2014. Elle prépare actuellement le projet THE NEW NUMBER ORDER.
Elle s’intéresse à la pédagogie et à la transmission dès le début de sa carrière. Elle enseigne régulièrement auprès d’un large public dans les écoles, en conservatoire, au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, dans le cadre de l’entrainement régulier du danseur au Centre National de la Danse à Pantin et à la Ménagerie de Verre à Paris, ou encore, auprès des danseurs de la Compagnie Philippe Découflé...
Depuis 2007, elle étudie et pratique la fasciathérapie et la pédagogie perceptive. Elle poursuit à travers cette méthode ses réflexions sur le corps et le mouvement, en lien avec le spectacle vivant et l’art chorégraphique.
En 2014, elle obtient le certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de danse contemporaine.
Source : Site de Annabelle Pulcini
En savoir plus : http://annabellepulcini.fr
Prunenec, Sylvain
Interprète pour Odile Duboc, Dominique Bagouet, Trisha Brown, Hervé Robbe, Loïc Touzé, Boris Charmatz, Sylvain Prunenec participe à la création O,O de Deborah Hay (2006) et rejoint Olga de Soto pour la pièce « Incorporer ce qui reste ici au cœur »(2007).
En 2008, au Festival d'Avignon (Sujet à vif), il danse dans « Trois cailloux » mis en scène par Didier Galas, avec Laurent Poitrenaux. Il est interprète dans « L'oubli, toucher du bois » (2010) de Christian Rizzo. Au cinéma, il tourne dans « Jeanne et le garçon formidable » (1998) d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau, et dans « Toutes ces belles promesses » (2003), de Jean-Paul Civeyrac.
Depuis 1995, au sein de sa compagnie, l'association du 48, Sylvain Prunenec crée ses propres pièces souvent en collaboration avec des musiciens : « Verso Vertigo » (1996), « Bâti » (1998) avec Fred Bigot, « La Finale » (2002), « Fronde Ethiopia » (2002) avec Françoise Rivalland.
Depuis 2000, il tisse des collaborations avec des artistes africains, notamment la compagnie de danse éthiopienne Adugna et la compagnie congolaise Les Studios Kabako de Faustin Linyekula. Ils créent ensemble « Si c'est un nègre / autoportrait » (chorégraphie de Faustin Linyekula) pour le Vif du Sujet au festival d'Avignon (2003) et développent un projet entre l'Éthiopie, le Congo et la France intitulé « KinAddis / Chantiers chorégraphiques » (2004-2005). Il est lauréat de la Villa Medicis Hors les murs (2002) pour un travail de recherche en Éthiopie. En résidence au Forum culturel, scène conventionnée de Blanc-Mesnil, il conçoit deux créations sur le thème du corps démembré : le solo « Effroi » (2003) et la pièce pour six interprètes, « Redoux » (2004). En janvier 2007 au CND, il crée « Lunatique », inspiré des travaux du physiologiste Étienne-Jules Marey. « About you » (2008) s'appuie sur la décomposition du mouvement. En résidence au théâtre de Vanves (2008-2009), il entame une nouvelle étape de son travail : rendre lisible dans le corps les chemins pas toujours très ordonnés des intentions et des sentiments. Le duo « Ouvrez ! » est créé en 2008. Le projet « Gare ! » (2009-2011) se compose de trois pièces courtes : le solo « love me, love me, love me », le solo « Psycho Killer » et le trio « Respire ». À partir de 2013, Sylvain Prunenec et l'A.48 sont en résidence pour 3 ans en Marne-et-Gondoire (en Seine-et-Marne, à 25 km de Paris), travaillant autour de la thématique de la nuance.
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020
Meublé sommairement [par les étudiants du CNDC]
Direction artistique / Conception : Catherine Legrand, Annabelle Pulcini, Sylvain Prunenec (transmission de la pièce)
Chorégraphie : Dominique Bagouet
Interprétation : étudiants de la Formation d’Artiste Chorégraphique 3 (FAC 3) : Lou Cantor Clarisse Chanel Talia De Vries Malika Djardi Martin Juvanon du Vachat Miguel Garcia Llorens Corentin Le Flohic Anatole Lorne Martina Musilova Johann Nöhles Marie Orts Mathilde Rance Marcela Santander Corvalàn Lina Schlageter Pierre Tedeschi
Musique originale : Raymond Boni
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : CNDC (Angers)
la FAC, Formation d'Artiste Chorégraphique
Deux formations sont proposées par le CNDC sous la direction d’Emmanuelle Huynh (2004-2012) : la Formation d’Artiste Chorégraphique (FAC) en deux ans et la formation Essais (d'abord en un an puis deux ans).
LES ENJEUX DE L’ANNÉE
La Formation d’Artiste Chorégraphique, cursus de deux ans, a été créée pour encourager de jeunes danseurs à s’investir dans le cadre d’un contexte professionnel existant tout en gardant un point de vue critique. Ceci doit leur permettre de s’engager dans une direction spécifique à l’intérieur du champ artistique qu’ils se choisiront.
LE CURSUS
Le programme a été pensé par un groupe de travail sous la direction d’Emmanuelle Huynh, à partir de questions essentielles à tout projet de formation en danse : quelle technique et quel imaginaire du corps pour quel projet esthétique ? Quels sont nos classiques aujourd’hui ? Que travaillons-nous et comment travaillons-nous ? Quelles sont les conditions d’émergence d’un projet artistique, comment se mène un processus de création ?
Cette école s’organise ainsi autour de quatre enjeux propres à l’art contemporain :
• la réappropriation de certaines traditions techniques et savoirs faire
• le développement d’une attitude critique et autoréflexive
• l’entretien du dialogue avec les autres pratiques artistiques (notamment la musique, les arts plastiques et le cinéma)
• le goût pour l’expérimentation
Ces préoccupations sont actives dans le choix des œuvres du répertoire et des artistes intervenants, dont la démarche a nourri ou nourrit encore les forces vives de la danse contemporaine.
Le programme de la FAC s’étalant sur deux ans a été mis en place pour aider de jeunes artistes danseurs à construire la confiance nécessaire pour s’engager dans un cadre professionnel. Ces deux ans doivent leur permettre d’élaborer progressivement les conditions et les cadres de leurs futurs choix artistiques.
L’étudiant va se construire à partir de l’apprentissage réfléchi de techniques, de la transmission de pièces du répertoire, de l’apprentissage de l’analyse du mouvement dansé, de chantiers (ateliers chorégraphiques à partir des notions importantes), et par un travail de composition. La formation entend ainsi conduire les étudiants à développer leur propre projet d’interprète.
Les étudiants de la promotion 2007/2009 ont pu faire l’apprentissage de pièces d’artistes dont le travail continue de remettre en question le champ chorégraphique contemporain. La formation a impliqué un contact avec la scène lors d’ouvertures publiques et de représentations. Parmi ces expériences : Newark/Re-worked de Trisha Brown, une session butô avec le chorégraphe japonais Ko Murobushi, le duo A Vida Enorme/épisode 1 d’Emmanuelle Huynh et une création par le chorégraphe français Alain Buffard.
Les étudiants de la promotion 2009/2011 ont notamment pris part à une recréation de Le Sacre du printemps de Vaslav Nijinski par Dominique Brun, un travail avec Emmanuelle Huynh sur Bord, tentative pour corps, texte et tables et une création par le chorégraphe Faustin Linyekula. Ces expériences ont été aussi l’occasion pour eux de prendre contact avec la scène.
Le programme 2011/2013 pose les fondamentaux d’une bonne connaissance de son corps comme outil d’expression. Le cursus inclut également l’approche et l’expérimentation d’univers artistiques distincts (Marion Ballester, Sylvain Prunenec, Julie Nioche, Loïc Touzé), de même que des investigations autour de pratiques actuelles liées au répertoire et à la création. Foray forêt de Trisha Brown, sous la direction artistique de Leah Morrison et Kathleen Fisher, et un projet de création avec l’artiste brésilienne Lia Rogrigues, sont les deux pièces qui verront le jour en mai 2013 à Angers à l’occasion de Schools, rencontres internationales des écoles de danse.
À la rentrée 2009, l’étudiant de la FAC obtient à l’issue de la formation un diplôme national supérieur reconnu par l’État de niveau licence (DNSPD) et peut conjointement obtenir une licence en arts du spectacle chorégraphique délivrée par l’université Paris 8, en suivant pleinement le programme de l’école à Angers.
PROFIL DES ÉTUDIANTS
La FAC est ouverte à des candidats âgés de 18 à 24 ans, de niveau BAC+1. Chaque promotion est constituée d’étudiants de nationalités française ou étrangère. De grandes aptitudes physiques sont essentielles, de même qu’une forme de curiosité et d’inventivité pour la recherche dans le domaine chorégraphique, par une démarche à la fois individuelle et collective. À l’entrée en formation, les étudiants doivent avoir une bonne compréhension du français ainsi que des notions d’anglais.
COLLECTION BAGOUET
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.