My (petit) pogo
2019 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Ramalingom, Fabrice (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
My (petit) pogo
2019 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Ramalingom, Fabrice (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
My (petit) Pogo
En 2012, le chorégraphe Fabrice Ramalingom, interprète inoubliable de Dominique Bagouet, créait My Pogo, une pièce sur le rapport aux autres. My (petit) Pogo, pour jeune public, reprend le même thème du "vivre ensemble" et de la place de chacun dans la société, en détournant les codes du pogo, danse punk rock des années 1970-80, très énergique jusqu’à la bousculade. Le spectacle pour quatre danseurs se présente tout d’abord comme une conférence qui donne les clefs pour une meilleure compréhension de l’écriture chorégraphique. Les principes sont expliqués avant que le public ne bascule vers une forme plus spectaculaire et poétique où chacun peut trouver sa place comme dans le pogo. « Il m’est très important, dit le chorégraphe, de former les spectateurs d’aujourd’hui pour qu’ils restent ceux de demain ». Un pari qu’il gagne ici. Il offre une danse tout à la fois accessible avec des personnages ordinaires et une partition commune où chaque individu garde sa personnalité. Fabrice Ramalingom donne une leçon de danse libre et sensibilise ainsi le jeune public à l’artistique.
Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon
Ramalingom, Fabrice
Fabrice Ramalingom commence sa carrière de danseur-interprète au Centre chorégraphique national de Montpellier en 1988, après des études au Centre national de danse contemporaine à Angers. Il y travaille pour Dominique Bagouet. Il danse également dans la pièce One story as in falling(1992) créée par Trisha Brown, une des plus importantes chorégraphes américaines de la post-modern danse.
En 1992, à la mort de Dominique Bagouet, la compagnie Bagouet cesse. Il fonde alors avec d'autres danseurs de cette compagnie disparue les Carnets Bagouet. C'est une cellule de réflexion et de transmission des œuvres du chorégraphe décédé. Fabrice Ramalingom en est un des membres actifs jusqu'en 2003 et participe à la transmission d'une des pièces les plus importantes du répertoire Bagouet : So Schnell aux danseurs du Ballet de l'Opéra de Paris (1998). Il est également responsable de la direction artistique du remontage d'une des pièces les plus complexes du répertoire Bagouet : Meublé sommairement qui allie la danse au texte du roman de l'écrivain Emmanuel Bove Aftalion Alexandre (2000).
En 1993, il crée avec Hélène Cathala, rencontrée au sein de la Compagnie Bagouet, La Camionetta. Ils chorégraphient ensemble onze pièces. En 2000, Fabrice Ramalingom commence à chorégraphier seul et signe Implication, puis en 2004 Touché et Mis Bolivias (création pour un projet de coopération en Bolivie avec l'aide de l'Ambassade de France en Bolivie). En parallèle à ses activités de chorégraphe, il continue de travailler comme interprète : Flowing along, d'Hervé Robbe (1994), CPAD d'Yvonne Rainer reconstitué par le Quatuor Knust (1998), past/forward de la compagnie the White Oak Project/Mikhail Barishnikov (2001) pour le festival d'Automne de Paris, Barakooda par Yves Noel Genod, Lugares comunes (2006) de Benoît Lachambre, et Levée des Conflits (2010) de Boris Charmatz. En 2000 et 2001, il est conseiller à la programmation et initiateur de projets artistiques dans le cadre du festival Jours de danse à Nîmes.
En 2002, à Montpellier, il revendique la notion de transdisciplinarité en créant avec un collectif de 5 artistes, l'expérience Changement de Propriétaire, lieu alternatif de production et de création. Il développe également des activités en tant que pédagogue auprès de nombreuses structures. En 2005, il est conseiller pour la formation Ex.e.r.ce du Centre chorégraphique national de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier.
En 2006, il fonde sa nouvelle compagnie : R.A.M.a. En 2007, il crée Comment se ment, un solo présenté à la Biennale du Val de Marne ainsi qu'au Festival Montpellier Danse où il crée également la même année Postural : étude, pièce pour 15 hommes de générations différentes. En 2008, il crée Vancouver versus Vancouver au Festival International de danse de Vancouver et Fiction in between avec Saskia Hölbling. En 2010, il présente sa nouvelle création Pandora Box/Body au Festival Montpellier Danse.
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
My (petit) Pogo
Direction artistique / Conception : Fabrice Ramalingom
Chorégraphie : Fabrice Ramalingom
Musique originale : Pierre-Yves Macé
Lumières : Maryse Gautier
Costumes : Thierry Grapotte
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production R.A.M.a. Coproduction La Place de la Danse / CDCN Toulouse - Occitanie. Accueil en résidence Agora / Cité internationale de la danse - Montpellier, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas. R.A.M.a est conventionné par la DRAC Occitanie / ministère de la Culture, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, subventionné par la Ville de Montpellier
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2019
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Animal Kingdom, PAROLE DES PARTICIPANTS
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.