Pour Antigone
quatre portraits1992 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Compagnie Mathilde Monnier - Association MM
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Pour Antigone
quatre portraits1992 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Compagnie Mathilde Monnier - Association MM
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Pour Antigone, quatre portraits
un film de Mathilde Monnier et Valérie Urréa
Création 1992
Solo virevoltant du devin Tirésias devant une toile peinte de nuages. Dans une carrière lumineuse marquée par les cicatrices de la taille, Antigone développe quelques phrases gestuelles anguleuses. Puis un Créon moderne mesure son corps devant une table miroitante. Enfin un chœur d'hommes et de femmes scrute, avant de se mettre en marche, un événement invisible.
Cette variation autour d'Antigone repose sur quatre portraits distincts des principaux acteurs de la tragédie. La réalisatrice et la chorégraphe se sont intéressées aux caractères des héros antiques, délaissant toutes actions. Ce sont les motivations intérieures qui sont mises en scène en de courtes saynètes, tantôt poétiques, tantôt grinçantes, comme cette caricature de Créon en homme politique à plusieurs visages. Ce film fait partie d'un vaste projet comprenant plusieurs volets (voyage, spectacle, texte et film), entrepris par Mathilde Monnier et sa compagnie.
Patrick Bossatti
En savoir plus
www.mathildemonnier.com
Date de mise à jour 10 octobre 2013
Monnier, Mathilde
De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.
De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.
La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.
Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.
Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.
En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.
En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.
En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.
En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.
Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : www.mathildemonnier.com
Urréa, Valérie
Après avoir suivi des cours à l’Ecole nationale Louis Lumière, Valérie Urréa affirme dès 1987 son engouement pour les arts visuels et le spectacle vivant. Documentaires, captations, fictions, de Bruit Blanc à L’Homme qui danse, ses films principalement coproduits par ARTE, interrogent tous des sujets aussi sensibles que l’autisme, la masculinité, ou les questions de la race, à travers des visions artistiques. Plusieurs fois primés, ses films sont régulièrement présentés dans des festivals internationaux. Par deux fois, elle a été artiste invitée à la commission Image Mouvement de la Délégation des Arts plastiques. Parallèlement, elle a enseigné plusieurs années les relations entre images et spectacle vivant à l’Ecole de cinéma de Marrakech (l'ESAV).
Source : Valérie Urréa
Pour Antigone, quatre portraits
Direction artistique / Conception : Valérie Urréa, Mathilde Monnier
Interprétation : Patrice Gasmi (Polynice), Bruno de Saint-Chaffray (Tirésias), Mathilde Monnier (Antigone), Félix Ruckert (Créon), Germana Civera (La Femme du chœur), le chœur : Marc Vincent, Christian Deric, Jean-Claude Laurenço, Daniel Marchodon, Claude Porta, Vincent Bessane, Jean-Paul Delmasso, Bernard Giodanengo, Patrick Laudreau, Jean-Michel Laurora, François Leca, Marc Recourcé, Fritz Reinhart, Frédéric Viguerie
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Vidéo 13, de Hexe Participation TNDI, Ministère de l'Éducation Nationale et de la Culture (DMD)
Durée : 25'
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».