Un bruissement de volupté
2013 - Réalisateur-rice : Esquirol, Michel
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France) Lamarche, Benjamin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon
Producteur vidéo : 24images production
Un bruissement de volupté
2013 - Réalisateur-rice : Esquirol, Michel
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France) Lamarche, Benjamin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon
Producteur vidéo : 24images production
La trilogie de la chair
« Cette Trilogie de la chair, c'est l'occasion de faire la synthèse de toute cette gestuelle développée depuis vingt ans. » La première pièce s'intitule D'indicibles violences. Une pièce pour huit danseurs garçons, sans artifice ni costume. « C'est une pièce archaïque et tribale, dans laquelle les danseurs expérimentent une danse qui renvoie à l'état de nature. Je me suis amusé sur le titre, car on dit que ma danse est violente. J'ai voulu donner du sens à cela. Vivant, humain, extrême, ce sont tous ces mots qui sont dansés… » Dans cette écriture archaïque, la musique et la lumière jouent un rôle à part entière. « Cela faisait douze ans que je n'avais pas travaillé avec un compositeur. Christophe Zurfluh a créé les musiques de plusieurs de nos créations. Là, il apporte beaucoup. Il compose au plus près des danseurs. »
La seconde pièce, Un bruissement de volupté, « est plus sociale et codifiée que la première. » C'est une évocation aux plaisirs des sens, à l'exaltation de la chair et de ses tentations. Secousses, convulsions, caresses, les 13 danseurs laissent parler leur corps et leur peau pour nous livrer une composition picturale inspirée des maîtres de la Renaissance italienne et du XVIIIème siècle.
Source : Nantes.fr et le Centre chorégraphique national de Nantes
Brumachon, Claude
Claude Brumachon est né en 1959, à Rouen. Après avoir suivi les cours aux Beaux-Arts où le dessin l’emmène sur le chemin des corps, il découvre la danse à dix-sept ans avec les Ballets de La Cité dirigés par Catherine Atlani, il y restera deux ans. En 1981, Claude Brumachon rencontre Benjamin Lamarche à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant. Claude Brumachon entre 1980 et 1983 travaille avec Chirstine Gérard (La Pierre Fugitive), Karine Saporta ( ) et Brigitte Farges. N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982. Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création. En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge Folie, de nouveau un très grand succès. Succès qui sera renouvelé 7 ans plus tard, en 1996, avec Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche. Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit. L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre. Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens. Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles. Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.
Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d’autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants. Claude Brumachon fut directeur du Centre Chorégraphique National de Nantes de 1992 à 2015 accompagné par Benjamin Lamarche qui fut co-directeur de 1996 à 2015.
Source : Brumachon-Lamarche
En savoir plus :
Lamarche, Benjamin
Benjamin Lamarche est né à Bures-sur-Yvette en 1961. À dix-sept ans, il prend – est-ce le fait du hasard ou de la destinée ? – son premier cours de danse contemporaine avec Claire Rousier.
En 1981, Benjamin Lamarche rencontre Claude Brumachon à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant.
Benjamin Lamarche participe à d’autre création avec d’autres chorégraphes, sans cesser le travail avec leur compagnie. De 1982 à 1984, il travaille avec Karine Saporta, ils tournent aux États-Unis, Escale et Hypnotic Circus, où il rencontre de nombreux chorégraphes français. En 1984-85 il participe à la création et aux tournées de Tranche de Cake de Philippe Découflé, et de Romance en Stuc de Daniel Larrieu. Puis en 1988, avec Janine Charrat il retrouve sur scène Vladimir Dérevianko pour remonter un ballet de 1953, Adam Miroir.
N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982.
Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création.
En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace.
En 1996, Claude Brumachon crée Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche.
Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit.
L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre.
Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens.
Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles.
Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps.
Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.
Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité.
Benjamin Lamarche a été co-directeur de 1996 à 2015 du Centre Chorégraphique National de Nantes dont Claude Brumachon fut directeur de 1992 à 2015. Depuis le 1er janvier 2016, ils continuent leur route chorégraphique avec leur nouvelle compagnie SOUS LA PEAU.
Source : Brumachon-Lamarche
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Esquirol, Michel
La trilogie de la chair
Direction artistique / Conception : Claude Brumachon
Assistance direction artistique / conception : Benjamin Lamarche
Interprétation : Steven Chotard, Mickaël Frappat, Julien Grosvalet, Cristian Hewitt Carrasco, Benjamin Lamarche, Martin Mauriès, Victor Vasquez Hormazabal
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Scènes d'écran - 24 Images
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