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1996 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Pederneiras, Rodrigo (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1996
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
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1996 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Pederneiras, Rodrigo (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1996
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
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Une composition musicale et harmonique originale, due à Grupo Uatki, basée sur des instruments faits de verre, de tuyaux PVC, de bois et d'eau et toute une combinatoire mathématique générée par le nombre 21. La chorégraphie présente des séquences minimalistes centrées sur le mouvement rythmique des danseurs, syntonisées avec la pulsion musicale. Des thèmes emprunts de primitivisme mais aussi chargés de références conceptuelles.
Source : Biennale de la danse de Lyon
Pederneiras, Rodrigo
« Ce n'est qu'en 1988, alors que je travaillais avec l'ensemble Uakti, que j'ai commencé à entrevoir ce que pourrait être la danse plus intérieur du corps. »
Ces mots de Rodrigo Pederneiras, chorégraphe pour Grupo Corpo depuis 1978, évoquent ce moment qui fut crucial tant pour lui que pour cette fameuse compagnie brésilienne. Depuis, ils explorent ensemble avec diversité cette « danse intérieure au corps » propre au travail de l’artiste. Privilégiant le xaxado, la samba, la capoeira et les danses de salon, il en traduit les figures en un langage essentiellement moderne, les transposant dans un monde intime où l’équilibre et la dynamique gagnent en sens sur le mouvement. Il les empreint aussi d’humour et de joie, sans pour autant dissimuler la violence et l’ambiguïté de la condition de ce corps qui est le nôtre, qui a appris à danser dans la rue.
Toujours guidé par la musique, Rodrigo reconstruit les mouvements classiques de manière toute brésilienne, intensément, sans tomber dans l’exotisme, les stéréotypes ou la prétention. Ces quelques traits caractérisent bien son travail. Un ou plusieurs danseurs se séparent d’un groupe, comme puissamment magnétisés par une force invisible ; le groupe se reconstitue ensuite jusqu’à ce qu’une interférence semblable se produise à nouveau ; les révolutions sont rares ; la scène est conçue comme un point central avec une avant-scène bien définie ; les lignes résultent des mouvements exécutés par les danseurs dès le tout début du processus de réalisation de l’oeuvre, sans préméditation formelle.
Source : Danse Danse (traduction issue du site de la compagnie Grupo Corpo)
En savoir plus : grupocorpo.com.br/en
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Grupo Corpo
Direction artistique: Paulo Pederneiras
Année de création: 1975
Grupo Corpo a été créé par Paulo Pederneiras qui a invité ses frères (y compris Rodrigo) et des amis à le suivre. Paulo est, dès le début, le directeur artistique de la compagnie. Cherchant à faire surgir une autre forme de création, loin de l’in uence de Rio de Janeiro et de la prédominance de la tradition européenne, Grupo Corpo naît à Minas Gerais en 1975. La force du groupe est indissociable depuis l’origine du projet Grupo Corpo. Elle est visible particulièrement dans l’unicité entre chorégraphie, costumes, scénographie et musique, travail de création commun, en simultané. Cette compagnie « familiale » revendique une danse éminemment brésilienne, qui re ète toute la complexité de son pays. Dès sa première création, Maria Maria (1976), chorégraphiée par Oscar Araiz, Grupo Corpo devient une gure emblématique de la danse contemporaine au Brésil. En 1985, Rodrigo Pederneiras crée Preludios, sur les Préludes de Chopin. Il engage alors un tournant dans le travail de la compagnie, expérimentant une hybridation entre la technique classique et les danses traditionnelles brésiliennes, ainsi que des mouvements de danse de rue. Ensuite, la compagnie poursuit son travail dans cette dynamique, travaillant principalement avec des compositeurs contemporains, remettant en jeu son art, pour chaque création, sur le terrain de la réalité culturelle, sociale et économique du Brésil. Depuis quarante ans, Grupo Corpo a su développer son propre langage, reconnue sur la scène internationale comme l’une des grandes compagnies de danse contemporaine sachant conserver toute sa « saveur » brésilienne et volontairement se distinguer des ballets occidentaux.
Source : Programme de salle Maison de la Danse 2015
Source : grupocorpo.com.br/
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Direction artistique / Conception : Rodrigo Pederneiras
Scénographie : Fernando Velloso
Musique originale : Marco Antônio Guimarães I Uakti
Lumières : Paulo Pederneiras
Costumes : Freusa Zechmeister
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 1996
Durée : 40'
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