Bosque Ardora
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Molina, Rocío (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2014
Producteur vidéo : Maison de la Danse / Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Bosque Ardora
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Molina, Rocío (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2014
Producteur vidéo : Maison de la Danse / Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Bosque ardora
Direction artistique et dramaturgie : Rocío Molina avec Mateo Feijoo
Rocío Molina a depuis longtemps dépassé les codes du flamenco pour en faire un art dans lequel elle excelle, loin de la tradition, mais on ne peut plus proche du duende, ce génie du flamenco qui ne se domestique pas. Ses pieds et son corps n’ont peur de rien, portés par le besoin d’en explorer les multiples résonances et leurs plages secrètes.
Sa nouvelle création, Bosque Ardora, nous invite au coeur d’une forêt chimérique, théâtre d’un jeu ambigu et dangereux. Elle est la Femme, à la fois Artémis, déesse chasseresse, et renard de Teumesse, créature mythologique insaisissable, séductrice et dominatrice, femme et animal.
« Bosque adora » débute par un film de 4 minutes, projeté sur un tulle tendu en avant-scène. C’est l’aube d’une belle journée. Rocìo est à cheval dans un bois imaginaire. Et puis le rideau tombe et Rocìo apparaît divine dans une robe de velours, de cuir et de fourrure, comme une fée, une amazone, une déesse…
Les hommes la regardent, la scrutent mais elle les affronte et les jauge. Quelques pas, quelques jeux d’épaules, quelques regards. Mais qui seront les proies, qui seront les chasseurs ? Un jeu s’installe entre Rocìo et ses 8 hommes (2 danseurs et 6 musiciens), tombés sous le charme de cette femme dominatrice et délicieusement soumise à celui qui voudra jouer avec elle.
Et les émotions cheminent tout au long de la pièce, et sont le fil rouge qui guidera le spectateur jusqu’au bout du chemin de conte pas toujours féérique.
Les scène est nue. Des pendrillons de velours noir tapissent les murs à l’allemande et procurent une sensation d’enfermement. Décor unique, quelques arbres, racines au ciel sont les seuls paravents pour les cacher du regard des spectateurs. Ils pourront se dissimuler derrière les feuillages pour mieux épier, pour mieux viser leur proie. Personne ne pourra quitter la scène pendant toute la durée du spectacle.
Rocìo Molina s’abandonne dans une partition chorégraphique quasi barbare presque païenne pour les aficionados de Flamenco. Pourtant les codes du Flamenco sont là. La pureté du geste, la virtuosité de ses « punteado » et de « redouble ».
Source : Mister Dante
Molina, Rocío
Née en 1984, Rocío Molina s’initie à la danse dès l’âge de trois ans. En 2001, elle entre dans la compagnie de María Pagés et termine brillamment sa formation au Conservatoire royal de danse de Madrid en 2002. En 2005, elle présente son premier spectacle "Entre parades", puis "El Eterno Retorno". En 2006, elle crée "Turquesa como el limón" en duo avec Laura Rozalén.Cette même année, à la Biennale de Flamenco de Séville, elle participe avec Carmen Linares, Belén Maya et Rafaela Carrasco au spectacle Andalucía, el Flamenco y la Humanidad dirigé par Mario Maya. En 2007, elle présente "Por el decir de la gente", puis elle déshabille sa danse et montre le flamenco nue dans "Almario". Ensuite, elle crée, entre autres, "Oro Viejo" (2008), "Vinática" (2011) et "Afectos" (2012). En 2009, Rocío Molina présente Almario au Festival de Jerez, avant de participer au spectacle dirigé par Carlos Saura Flamenco Hoy avec Pastora Galván, Manuel Liñán et Belén López, ainsi qu' au film correspondant: "Flamenco, Flamenco" (2010). En octobre de la même année, elle crée en résidence à la Laboral de Gijón, "Cuando las Piedras Vuelen", un spectacle expérimental totalement novateur et risqué.
Enfant prodige, danseuse intelligente, innovante, libre, courageuse et effrontée, Rocío Molina apporte sa contribution à l'évolution du flamenco contemporain en assimilant sans limite la tradition, les styles de ses contemporains ainsi que ses propres découvertes, pour aller, semble -t-il, toujours plus loin.Le public de Chaillot a découvert Rocío Molina en 2008 avec "Mujeres" et l’a retrouvée l’année suivante avec "Cuando Las Piedras Vuelen", puis, en 2013, avec le solo Danzaora lors de la première Biennale d’art flamenco. En mars 2015, lors de la deuxième édition de ce festival, elle danse aux côté de la danseuse de hip Honji Wang dans le spectacle Fealhikum de Sébastien Ramirez et reprend son spectacle "Bosque Ardora", créé à Séville quelques mois auparavant. En 2015/2016, la chorégraphe est artiste associée au Théâtre National de Chaillot. Elle présente deux impulsos ou improvisations publiques dans le Grand Foyer de Chaillot. En novembre 2016, elle créé à Chaillot "Caída del Cielo".
Sources : Festival Flamenco de Toulouse ; Théâtre National de Chaillot
En savoir plus
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Bosque ardora
Chorégraphie : Rocío Moliona avec Mateo Feijoo
Interprétation : Rocío Molina, Eduardo Guerrero, David Coria
Scénographie : Mateo Feijoo
Texte : Poèmes : Maite Dono
Musique originale : Direction musicale : Rosario « La Tremendita » - Eduardo Trassiera (composition de guitare originale et arrangements pour trombones), David Dorantes (composition de la pièce Mandato pour trombones)
Musique live : Musiciens : Eduardo Trassiera (guitare), Jose Angel Carmona (chant), Jose Manuel Ramos « Oruco » (palmas-compas), Pablo Martin Jones (percussions), José Vicente Ortega « Cuco » (trombone), Agustin Orozco (trombone)
Lumières : Carlos Marquerie
Costumes : Josuep Ahumada
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse - Biennale de Lyon
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